Planète Vénus: La phosphine est détectée aux latitudes moyennes. Crédit : ÉQUIPE DE PROJET JAXA / ISAS / AKATSUKI
Y a-t-il de la vie qui flotte dans les nuages de Vénus?
Article source : bbc.com/ Par Jonathan Amos Correspondant scientifique de la BBC
C’est une possibilité extraordinaire – l’idée que des organismes vivants flottent dans les nuages de la planète Vénus.
Mais c’est ce que les astronomes envisagent maintenant après avoir détecté un gaz dans l’atmosphère qu’ils ne peuvent pas expliquer.
Ce gaz est la phosphine – une molécule composée d’un atome de phosphore et de trois atomes d’hydrogène.
Sur Terre, la phosphine est associée à la vie, avec des microbes vivant dans les intestins d’animaux comme les manchots, ou dans des environnements pauvres en oxygène tels que les marais.
Bien sûr, vous pouvez le fabriquer industriellement, mais il n’y a pas d’usines sur Vénus; et il n’y a certainement pas de pingouins.
Alors pourquoi ce gaz est-il là, à 50 km de la surface de la planète? Le professeur Jane Greaves, de l’Université de Cardiff, au Royaume-Uni, et ses collègues posent précisément cette question.
Ils ont publié un article dans la revue Nature Astronomy détaillant leurs observations de la phosphine à Vénus, ainsi que les recherches qu’ils ont menées pour essayer de montrer que cette molécule pourrait avoir une origine naturelle et non biologique.
Compte tenu de tout ce que nous savons sur Vénus et les conditions qui y existent, personne n’a encore été en mesure de décrire une voie abiotique vers la phosphine, pas dans les quantités qui ont été détectées. Cela signifie qu’une source de vie mérite considération.
«Tout au long de ma carrière, je me suis intéressé à la recherche de la vie ailleurs dans l’Univers, donc je suis tout simplement époustouflé que cela soit même possible», a déclaré le professeur Greaves. « Mais, oui, nous encourageons véritablement d’autres personnes à nous dire ce que nous aurions pu manquer. Notre papier et nos données sont en libre accès; c’est ainsi que fonctionne la science. »
Légende du médiaDans quelle mesure l’acide sulfurique est-il corrosif? Le Dr William Bains montre Chris Lintott de Sky At Night
Qu’est-ce que l’équipe a détecté exactement?
L’équipe du professeur Greaves a d’abord identifié la phosphine à Vénus à l’aide du télescope James Clerk Maxwell à Hawaï, puis a confirmé sa présence à l’aide du réseau Atacama Large Millimeter / submillimeter Array au Chili.
La phosphine a une «ligne d’absorption» distinctive que ces radiotélescopes discernent à une longueur d’onde d’environ 1 mm. Le gaz est observé aux latitudes moyennes de la planète à environ 50 à 60 km d’altitude. La concentration est faible – ne représentant que 10 à 20 parties dans chaque milliard de molécules atmosphériques – mais dans ce contexte, c’est beaucoup.
Copyright de l’imageESO / M.KORNMESSER / L.CALCADA / NASALégendeLa molécule de phosphine est composée d’un atome de phosphore et de trois atomes d’hydrogène
Pourquoi est-ce si intéressant?
Vénus n’est pas en tête de liste lorsqu’on pense à la vie ailleurs dans notre système solaire. Comparé à la Terre, c’est un enfer. Avec 96% de l’atmosphère composée de dioxyde de carbone, elle a subi un effet de serre incontrôlable. Les températures de surface sont comme celles d’un four à pizza – plus de 400 degrés.
Les sondes spatiales qui ont atterri sur la planète ont survécu quelques minutes avant de tomber en panne. Et pourtant, montez 50 km et c’est en fait des « conditions de manches de chemise ». Donc, s’il y a vraiment de la vie sur Vénus, c’est exactement là que nous pourrions nous attendre à la trouver.
Voies moléculaires de formation d’acides aminés à partir du milieu interstellaire jusqu’aux astéroïdes et aux noyaux des comètes exobiologie.fr
Dimanche 31 mai 2020 :
J’ai écrit une centaine de fois en explorant bien des sujets. Certains me tiennent plus à coeur que d’autres. Les thèmes concernant l’exploration spatiale ou sous-marine sont les sujets phares, ceux que je préfère , et pas loin derrière ces thèmes les bases secrètes et leurs activités présumées, attisent ma curiosité . Ceci n’est pas un secret pour les gens que je côtoie c’est à dire ma famille et ma compagne Era qui sont le mieux placées pour savoir que j’ai une passion pour le voyage, les pays d’Asie, plus particulièrement le Japon, la Chine et le Vietnam ( l’Asie du Sud -est ), le tao et les arts martiaux d’Orient, mais ces sujets n’ont pas leur place ici ou très peu de place.
Cet article ( en bas de cette page )penche en faveur de nos estimations, c’est à dire la preuve d’une vie extraterrestre (primaire ) au moins, une civilisation (évoluée) au mieux qui sera dénichée ( découverte) autour de 2030 à 2040.
Beaucoup de personnes ont émis la possibilité datée concernant la découverte d’une vie de nature exogène.
Ceci je l’ai maintes fois relayé et évoqué (aussi ) à droite et à gauche, en m’appuyant sur les avancées technologiques de plus en plus performantes, d’autant que l’intelligence artificielle va aider sur ce point, non seulement pour analyser, pour calculer des trajectoires pour nos futurs outils, mais aussi avec quels instruments , machines, ou moyens de détection qui seront les plus appropriés pour ce style de recherche, sans compter sur la possible arrivée en masse, inopinée de nos visiteurs dont les motifs ne manquent pas selon moi ,même si cela reste aléatoire.
Article disponible ci-dessous sous le Gif animé œil d’alien.
Nous rencontrerons des extraterrestres d’ici « 20 ans », estime un astronome russe.
Article source : Gentside ex maxisciences.com
Par Emmanuel Perrin
Un astronome russe réputé a déclaré qu’il s’attendait à ce que les hommes rencontrent des civilisations extraterrestres dans « les vingt années » à venir.
« La genèse de la vie est aussi inévitable que la formation d’atomes… La vie existe sur d’autres planètes et nous la trouverons d’ici 20 ans« , a déclaré Andreï Finkelstein, directeur de l’Institut d’astronomie à l’Académie russe des sciences appliquées, cité par l’agence de presse Interfax. L’astronome s’exprimait à l’occasion d’un forum international dédié à la recherche de vie extraterrestre.
Selon lui, 10% des planètes connues gravitant autour de soleils seraient similaires à la Terre. Andreï Finkelstein estime que si l’on peut trouver de l’eau sur ces planètes, alors on peut trouver une forme de vie, et ajoute que des extraterrestres ressembleraient probablement à des humains avec deux bras, deux jambes et une tête, rapporte le Guardian.
L’Institut d’astronomie que dirige Finkelstein participe à un programme lancé dans les années 1960, à l’apogée de la course à l’espace, qui vise à écouter les signaux radio en provenance du cosmos. « Durant tout le temps consacré à la recherche de civilisations extraterrestres, nous avons surtout été dans l’attente de messages de l’espace et non l’inverse », a t-il déclaré.
En mars dernier, un scientifique de la Nasa a suscité la polémique après avoir déclaré qu’il avait trouvé des fossiles d’insectes extraterrestres minuscules à l’intérieur de météorites tombées sur la Terre. L’exobiologiste Richard Hoover avait alors déclaré que les filaments et autres structures présentes dans les météorites semblaient être des fossiles microscopiques de vie extraterrestre ressemblant à des algues connues comme les cyanobactéries. L’homme avait affirmé que l’absence d’azote dans les échantillons, essentiel à la vie sur Terre, indiquait que ces restes étaient ceux de « formes de vie extraterrestre ayant grandi sur les corps parents des météorites où l’eau liquide était présente, bien avant leur entrée dans l’atmosphère terrestre ».
Modèle de la molécule extraterrestre découverte par les chercheurs sur la météorite Acfer 086. En haut : illustration avec un mode dit de remplissage d’espace. Au centre : balles et bâtons. En bas : vue agrandie du fer ainsi que des terminaisons (oxygène et lithium). En blanc = H (hydrogène), en orange = Li (lithium), en gris = C (carbone), en bleu = N (azote), en rouge = O (oxygène) et en vert = Fe (fer). Les liaisons hydrogène sont représentées par des lignes pointillées. Crédits : Malcolm. W. McGeoch/ Sergei Dikler/Julie E. M. McGeoch/ arXiv
Après cet article de Trustmy science, plus bas sur cette page, je vous suggère un focus sur une autre météorite décryptée déjà ici en avril 2010, et de visionner une vidéo de Stanford en VO et ma petite analyse qui n’est au fond qu’une simple réflexion, mais ce sujet me passionne tellement.
Voir cet autre article (complémentaire d’une certaine façon).
Découverte d’une protéine extraterrestre dans une météorite.
Article et image source : trustmyscience.com
Stéphanie Schmidt
Pour la toute première fois, des scientifiques ont trouvé une molécule de protéine complète dans une météorite. Après analyses approfondies, son origine extraterrestre a pu être confirmée.
Après avoir analysé des échantillons de la météorite Acfer 086, une équipe de chercheurs de l’Université Harvard, des sociétés de biotechnologie PLEX Corporation et de Bruker Scientific, a constaté que les éléments constitutifs de la protéine, nommée “Hemolithin”, différaient chimiquement des protéines terrestres connues.
Comme ils l’expliquent dans leur document, « il s’agit du premier rapport d’une protéine provenant d’une source extraterrestre ».
Il faut savoir qu’une protéine est une molécule organique composée de blocs de construction appelés acides aminés. C’est une source de carburant à haute énergie et elle constitue également la plupart des mécanismes des cellules biologiques.
Les polymères d’acides aminés observés dans la météorite Acfer 086 ont été caractérisés par spectrométrie de masse et ont ainsi pu révéler une structure de chaînes de résidus de glycine et d’hydroxy-glycine, terminée par des atomes de fer, avec des atomes supplémentaires d’oxygène et de lithium.
La molécule comporte un groupement fer-oxygène-fer qui, dans d’autres contextes terrestres, aurait permis d’absorber les photons et de diviser l’eau en fragments hydroxyle et hydrogène.
D’autres chercheurs ont, il y a quelques années, découvert pour la première fois des acides aminés (ou du moins des molécules similaires à des acides aminés) dans l’espace, et d’autres molécules importantes pour la vie biologique ont depuis également été mises en avant.
L’équipe de la nouvelle étude affirme que depuis lors, de réelles chaînes d’acides aminés ont également été repérées, mais jusqu’à présent, aucune n’était suffisamment grande ou organisée pour être considérée comme une protéine complète.
L’article, qui n’a pas encore été examiné par des pairs et publié sur arXiv, renforce donc l’hypothèse selon laquelle les impacts des météorites auraient pu contribuer au développement de la vie sur Terre. En effet, il est possible que certaines des molécules ou des composés nécessaires à l’émergence et au développement de la vie aient été délivrés par un bombardement de roches spatiales.
Une origine extraterrestre confirmée
L’analyse du spectre complet des isotopes associés à chaque fragment moléculaire a permis de confirmer l’origine extraterrestre de la protéine, et donc l’existence de cette molécule dans un corps parent de l’astéroïde.
Les chercheurs sont donc à présent certains que la protéine est bien d’origine extraterrestre. Cependant, l’étude ne détermine pas (du moins pas pour l’instant) d’où elle provient exactement, ni comment elle s’est formée. D’autres recherches et analyses devront être menées afin de lever le voile sur ce mystère.
Le Dr David McKay, scientifique en chef pour l’astrobiologie au Johnson Space Center, donne des conférences sur son expérience scientifique avec les météorites, plus précisément l’ALH 84001.
Remarque : interrogations autour d’une réflexion .
Matisse sylvain.
Il y avait eu dans le genre ALH 84001 (Allan Hills 84001) :
La météorite martienne
Cette météorite a fait parlé d’elle le 6 août 1996, lorsque la NASA (en collaboration avec trois universités et un chercheur de la société Lockheed Martin) avait annoncé avoir découvert en son sein des traces d’une vie fossile martienne.
Des composés de carbone de Mars trouvés à l’intérieur des météorites. Cette roche vieille de 4,5 milliards d’années, appelée météorite ALH84001, est l’une des 10 roches de Mars dans lesquelles les chercheurs ont trouvé des composés de carbone organique qui sont originaires de Mars sans implication de la vie. Les composés organiques du carbone sont des ingrédients chimiques pour la vie, mais peuvent être créés par des processus non biologiques ainsi que par des processus biologiques. Le rapport sur la découverte de carbone organique martien dans cette météorite et dans neuf autres météorites a été publié en mai 2012. Cette même météorite, ALH84001, a déjà fait l’objet d’une analyse qui a conduit à un rapport selon lequel elle pourrait contenir des fossiles de Mars. Cette allégation a par la suite été fortement contestée. La roche est une partie d’une météorite qui a été délogée de Mars par un énorme impact il y a environ 16 millions d’années et qui est tombée sur Terre en Antarctique il y a environ 13 000 ans. La météorite a été trouvée dans un champ de glace d’Allan Hills, en Antarctique, par une expédition annuelle du programme de météorite antarctique de la National Science Foundation en 1984. Elle est conservée pour de l’ étude au laboratoire de traitement des météorites du Johnson Space Center à Houston. La roche mesure environ 3,5 pouces (9 centimètres) de diamètre. Crédit d’image: NASA / JSC / Stanford University Date d’ajout de l’image: 1996-08-08 Crédit photo et présentation -NASA
Les trois premières lettres, ALH, rappellent son lieu de collecte (Allan Hills). Le nombre 84 fait référence à l’année de sa découverte. Enfin, lorsqu’elle fut découverte, les scientifiques notèrent immédiatement son aspect inhabituel. Ayant retenu l’attention des chercheurs, la roche fut examinée immédiatement après son rapatriement au centre Johnson de la NASA, d’où le nombre 001.
a été trouvée le 27 décembre 1984 en Antarctique dans la région d’Allan Hills, , au cours d’une expédition ANSMET. Au moment de sa découverte, elle présentait la forme d’un pavé rocheux (17 x 9,5 x 6,5 centimètres) et pesait presque 2 kilogrammes. D’une couleur gris verdâtre, la majeure partie de sa surface était recouverte par une croûte de fusion étonnamment fraîche. Les régions ou la croûte était arrachée laissaient entrevoir un intérieur grisâtre.
Ces structures découvertes dans la météorite ALH84001 rappellent fortement les bactéries terrestres, mais elles sont jusqu’à 100 fois plus petites, ce qui rend toute confirmation impossible. La taille moyenne d’une bactérie terrestre tourne autour d’un ou deux microns, alors que les objets identifiés par l’équipe de McKay mesurent effectivement entre 20 et 100 nanomètres. Si la structure segmentée de l’image ci-dessus est celle qui évoque le plus un micro organisme terrestre, il est important de garder à l’esprit rappeler qu’elle est unique, et qu’aucune autre structure observée dans la météorite ALH84001 ne présente cette curieuse morphologie annelée. De plus, nous ne savons absolument pas si cette structure est creuse ou entièrement solide, ni si elle renferme un peu de matière organique, ou si elle est au contraire totalement minérale.
( crédit -nirgal.net ).
Des experts prétendent que cette météorite ( ALH 84001) ait pu être « infectée » par des bactéries terriennes ,ce qui est une possibilité également.
Néanmoins, avec ce que mentionne le média Trust my science plus haut, je pense que nous tournons autour du pot pour ne pas admettre que la vie vient de l’espace et ce d’une manière ou d’une autre et que la vie sur terre est venue de l’espace. Alors bien entendu , il restera encore de débats qui dureront un certain temps encore.
La question qui brûle alors les lèvres en tout cas les miennes, la vie sur terre est due à un concours de circonstances hasardeux, ou bien a -t-elle été volontairement importée par une civilisation ? (peut-être éteinte à ce jour ).
Néanmoins, il est encore trop tôt pour affirmer que les météorites transportent des molécules autorisant la vie. Si une certaine alchimie efficace s’opère sur une lune, une planète ou une exoplanète , alors ce ci serait un étrange moyen de transport de micro organismes (qui soit dit au passage seraient très résistants ) . Nous aurions alors ‘d innombrables pouponnières intergalactiques qui vagabonderaient dans le cosmos jusqu’à trouver un point de chute extrêmement favorable pour elles.
Mais il faut d’abord valider les études sur ces météorites trouvées sur terre pour envisager cette probabilité que je propose . Attendons patiemment la suite,pour moi, ce n’est qu’une simple question de temps !
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 28/02/2020 à :15h40.
Les pierres précieuses pourraient-elles abriter la vie ?
Lundi 17/12/2018 à 12h45.
Lorsque j’ai ouvert cette rubrique un peu spéciale la raison était simple.
En quête de recherches d’êtres vivants ailleurs que sur notre planète faut-il encore avoir été en mesure de dénicher et répertorier les formes de vie pas encore découvertes au sein même de notre propre planète terre.
Nous ne pouvons pas en effet nous projeter précisément sur un portrait robot type si nous nous référons à la vie sur notre planète pour la simple et bonne raison que sur terre elle existe sur différentes formes et de sur croit dans des milieux variés plus ou moins arides .
Alors nous avons quelques pistes puisque la vie existe au niveau microscopique, puis végétal et animal.
Mais cet article ci-dessous vient compléter en théorie que le vivant dans la matière minérale n’est pas à exclure du moins sous certaines conditions. Alors, sur de futurs échantillons recueillis, peut-être que les biologistes ,les biochimistes et les géophysiciens découvriront une sorte de vie insensée.
Et encore , ici je ne me limite qu’à la matière organique ou solide , reste encore à explorer les fluides, les gaz, les énergies etc. Pour l’heure, tenons nous en d’abord avec ce qui est moins compliqué à examiner et de préférence sur des éléments à notre disposition existants ici sur notre planète. L’exobiologie ou l’astrobiologie cette filière scientifique pluridisciplinaire a beaucoup de travail et c’est très bien que celle-ci existe. L’intérêt d’analyser des cailloux, des roches etc peut révéler des surprises en dévoilant des propriétés insoupçonnées et pouvant être tout simplement insolites. Les pierres précieuses peuvent elles nous en appendre ? Certainement .
J’ajoute un reportage audio-visuel ARTE ( en bas de cette page à la suite de l’article de Science Post) en guise de bonus pour apporter un complément d’information ludique et agréable.
Et si des micro-organismes pouvaient vivre dans des pierres précieuses ?
Article et images source : sciencepost.fr
par Yohan Demeure – le :
Selon une étude américaine, des micro-organismes “endolithes” seraient capables d’élire domicile à l’intérieur de pierres précieuses. Cette découverte relève d’une grande première selon les biologistes.
La découverte de micro-organismes ayant aménagé leur habitat à l’intérieur de pierres précieuses est inédite selon Magnus Ivarsson, biologiste à l’Université du Danemark du Sud. Les détails de ces recherches ont été publiés dans la revue PLOS One le 8 août 2018. Des observations ont été faites dans des grenats de qualité gemme, connues pour appartenir au groupe des pierres fines.
Le biologiste danois a été d’autant plus étonné que selon lui, les microbes colonisent habituellement des matériaux moins solides que les pierres précieuses. Il faut savoir que les gemmes étudiées ont été prélevées en Thaïlande dans des sédiments fluviaux. Or, celles-ci contiennent des réseaux de tunnels (voir ci-dessous).
Crédit image : PLOS One via sciencepost.fr
Ce genre de formations situées à l’intérieur des pierres étaient auparavant attribuées à une altération chimique causée par le lit de la rivière. Par le biais de minutieuses observations réalisées via des microscopes et des spectromètres, Magnus Ivarsson et son équipe ont fait une découverte surprenante. En effet, les réseaux de tunnels contenaient des traces d’acides gras provenant certainement d’organismes vivants microscopiques.
De plus, les réseaux de tunnels sont d’une réelle complexité, si bien que les chercheurs ont pensé aux micro-organismes endolithes (extrêmophile) capables de survivre dans des conditions incroyablement hostiles. Pour ce faire, ils se nourrissent de minéraux tels que du soufre, du fer ou encore du potassium.
En revanche, si les scientifiques sont pratiquement certains de leur conclusion, ces derniers estiment qu’il est nécessaire de réaliser des observations in situ et de faire des prélèvements. Il est question de trouver de l’ADN ou ARN et d’isoler des endolithes, qui seront utilisés dans le cadre d’expériences ultérieures. Rappelons que les endolithes sont particulièrement étudiés en astrobiologie, justement pour leur capacité à survivre à des conditions extrêmes.
Documentaire // Minéraux // ☆ Les origines de la vie ☆
Doc En Stream
Ajoutée le 6 juin 2017 sur Youtube
Un minéral est une substance qui n’est pas vivante et peut être formée naturellement ou synthétisée artificiellement. Il se définit par sa composition chimique et l’organisation de ses atomes. Les minéraux sont généralement solides dans les conditions normales de température et de pression.
Notre camp de nuit. En plein centre du parcours des étoiles, les deux nuages magellaniques donnent une vision des mondes extraterrestres. Crédit photo: Victor Robles, Campoalto et l’équipe NAI de l’Institut SETI. Crédit photo : seti.org
Information relayée par notre amie Chantal Duverne( présidente des repas ufologiques) que nous remercions.
Mise à jour de l’expédition 2018 dans les Andes de l’équipe NAI de l’Institut SETI
Article et images source : seti.org
Traduction à l’aide traducteurs en ligne avec quelques corrections apportées par :
Nathalie Cabrol , directrice du Centre Carl Sagan pour l’étude de la vie dans l’univers, dirige l’équipe NAI de l’Institut SETI lors de son expédition sur le terrain dans les Andes en 2018:
«Cette année, entre le 17 octobre et le 20 novembre 2018, mon équipe et moi retournons dans les hautes Andes chiliennes», a déclaré Nathalie.
«Là-bas, nous poursuivrons l’élaboration de nouvelles stratégies, instruments et systèmes d’exploration planétaires qui, dans un proche avenir, modifieront radicalement notre façon de rechercher la vie au-delà de la Terre. Notre projet est soutenu par l’institut d’astrobiologie de la NASA et aide à préparer des missions telles que Mars 2020 et ExoMars qui rechercheront bientôt des traces d’anciennes biosignatures sur la planète rouge. «
Alors que l’équipe est au Chili, Nathalie fournira des mises à jour lorsqu’elle pourra se rendre dans une zone avec une connexion Internet. Les photos sont incroyables!
Exploration à l’échelle humaine (photo 81) | Les images de drones offrent une vue à vol d’oiseau de notre équipe au travail à Salar de Pajonales. Il révèle également des indices critiques sur les paysages et les schémas associés aux habitats microbiens qui ne sont pas toujours facilement visibles depuis le sol. Par exemple, alors que de petits champs de polygones sont évidents lorsque nous marchons dans le salar, les motifs de polygones plus grands ne deviennent évidents que depuis les airs. Image de crédit: Michael Phillips, Université du Tennessee Knoxville et l’équipe NAI de l’Institut SETI. Crédit photo : seti.org/
Suivez avec nous:
Mise à jour sur le terrain 1. Pajonales: détection de biosignature dans l’ Notre équipe est arrivée en toute sécurité au Chili et a passé plusieurs jours (du 1er au 3 novembre) sur notre premier site, Salar de Pajonales, à déployer des instruments et à effectuer des expériences. Certains des instruments que nous avons apporté sont équivalents à ceux qui seront embarqués sur Mars en 2020 par la NASA et pour la mission ExoMars de l’ESA.
Notre objectif est de soutenir ces missions en comprenant comment nous passons de la caractérisation de l’habitabilité de la planète – type d’exploration réalisée au cours des 15 dernières années – à la recherche de biosignatures anciennes ou récentes sur Mars, objectif des missions à venir. .
L’habitabilité est principalement définie par l’astronomie et l’environnement (conditions physico-chimiques), alors que les habitats anciens sont définis par la biologie, en l’occurrence la vie microbienne. Leurs échelles (habitabilité et habitats) , la résolution nécessaire pour les explorer sont très différentes, ce qui signifie que les stratégies et les méthodes d’exploration doivent s’adapter. Une des questions principales est donc de savoir dans quelle mesure les données dont nous disposons aux échelles mondiale et régionale nous renseignent sur les modèles que nous devrions rechercher lorsque nous explorons des habitats microbiens, et comment nous pouvons intégrer ces informations de l’orbite au sol.
C’est ce que nous allons documenter au Chili au cours des trois prochaines semaines avec plusieurs caméras, notamment une caméra visible, des spectromètres Raman et XRD-XRF, des drones, des exercices, des expériences incluant des substances organiques, de l’ADN, toutes sortes de détection et d’échantillonnage micro-environnementaux, et beaucoup plus. Le Salar de Pajonales est pour la plupart un lit de lac asséché avec un vaste champ de monticules de gypse et de polygones offrant des habitats très localisés et à petite échelle, reproductibles aux extrêmophiles. Situé à la limite du désert d’Atacama, il constitue un excellent compromis terrestre analogue aux anciens lacs martiens (voir photos).
Salar de Pajonales (photo 80) (3 600 m) | Paysage d’un autre monde à la limite entre le désert d’Atacama et l’Altiplano. À l’horizon, le volcan Lastaria continue de cracher de larges panaches de vapeur d’eau et de soufre. Image de crédit: Michael Phillips, Université du Tennessee Knoxville et l’équipe NAI de l’Institut SETI. Crédit photo : seti.org/
Tempête de vent (photo 82) | Le 2 novembre, une tempête de vent a débuté tôt le matin et s’est arrêtée aussi brusquement qu’elle avait commencé vers 17 heures. Le vent était violent et créait un incroyable jeu d’ombres et de lumière toute la journée. Dans ce désert aride, la vie n’est nulle part à la surface. Il se cache dans des habitats souterrains très localisés. Image de crédit: Michael Phillips, Université du Tennessee Knoxville et l’équipe NAI de l’Institut SETI. Crédit photo : seti.org/
L’expédition en chiffres
19 scientifiques
13 institutions et entreprises
4 pays (Chili, États-Unis, Espagne, Mexique)
2 médecins
2 cuisiniers
Une équipe de 5 membres pour le support logistique
2 photographes de National Geographic
7 camionnettes; 1 camion pour l’équipement
4,5 tonnes d’équipement
5 sites d’exploration
Et le compteur kilométrique fonctionne toujours. Nous revenons à peine du premier site et l’odomètre de notre convoi est déjà proche de 1 000 km, la plupart d’entre eux dans des conditions qui ne seraient pas vraiment qualifiées de sentiers de terre. Nous l’appelons le «massage» altiplanique.
Exobiologie : la vie extraterrestre pourrait être pourpre
Article source : futura-sciences.com/
Publié le 22/10/2018 ,par : Laurent Sacco.
Tous les organismes effectuant de la photosynthèse ne sont pas de couleur verte et certains sont même de couleur pourpre. Selon certains chercheurs, ils pourraient même avoir précédé les algues vertes sur Terre et constituer l’équivalent de la végétation terrestre mais de couleur pourpre sur des exoterres.
Il nous semble évident que la photosynthèse est associée à la production d’oxygène et à des organismes de couleur verte. En fait ce n’est pas le cas. Il existe des organismes qui tirent bien leur énergie de la photosynthèse, mais sans produire d’oxygène, et font donc ce que l’on appelle de la photosynthèse anoxygénique. On les trouve chez les bactéries photosynthétiques dites vertes (chlorobactéries) et pourpres (rhodobactéries). Si les premières ont bien la même couleur que les plantes, comme leur nom l’indique, ce n’est évidemment pas le cas des secondes. Les cyanobactéries sont bien, elles, photosynthétiques mais pas toujours vertes car il leur arrive de former des biofilms de couleur bleue, comme là aussi leur nom le laisse deviner.
Lorsque l’on sait cela, on est mieux préparé pour comprendre pourquoi les exobiologistes sont prudents lorsqu’ils cherchent des bio signatures fiables de l’existence d’une vie ailleurs, même en supposant que celle-ci devrait posséder des points communs avec celle connue sur Terre. Si ce n’est pas le cas, on a de toute façon peu de chance de trouver quelque chose qui serait bien l’équivalent de la vie parce que l’on aurait des bio signatures de ces organismes radicalement différents de ceux étudiés en laboratoire. Nous ne pourrions les reconnaître comme des formes vivantes à distance.
La chlorophylle, une biosignature ?
Le fait que les plantes nous apparaissent vertes provient que la chlorophylle est une molécule absorbant la lumière essentiellement autour de deux longueurs d’onde, à savoir 465 nm et 665 nm. Ce qui veut dire que la lumière verte est réfléchie et la lumière rouge absorbée. On constate aussi que la lumière infrarouge est fortement réfléchie, ce qui a donné lieu à la notion de red-edge. Un mot d’origine anglaise, signifiant littéralement bord ou marge rouge, renvoyant à la région de changement rapide de réflectance de la chlorophylle, communément appelée pic de réflectance de la chlorophylle, dans le proche infrarouge.
VidéoSara Seager : La recherche de planètes au-delà de notre système solaire
TED via Youtube
Selon Sara Seager, astronome, chaque étoile que nous voyons dans le ciel a au moins une planète en orbite autour d’elle. Alors que savons-nous de ces exoplanètes et comment pouvons-nous en savoir plus? Seager présente son ensemble d’exoplanètes préféré et présente une nouvelle technologie qui peut aider à collecter des informations à leur sujet – et même nous aider à rechercher des exoplanètes abritant la vie.
L’existence du red-edge est mise à profit pour surveiller par télédétection, depuis l’espace, l’activité végétale. On s’interroge depuis des années sur sa pertinence pour mettre en évidence une couverture végétale importante sur des exoplanètes, proches du Système solaire, qui seraient des exoterres. Carl Sagan et ses collègues ont testé quelque peu ce genre d’idée lorsqu’ils se sont servis des instruments de la sonde Galileo, en route vers Jupiter, pour tenter de détecter des biosignatures sur Terre. Le concept a été discuté dans une publication de Sara Seager en 2005. De manière générale, il n’est pas évident du tout de trouver des biosignatures, comme nous l’expliquait l’astrophysicien Franck Selsis.
Une Terre et des exoterres pourpres ?
Toujours est-il que Shiladitya DasSarma, professeur de biologie moléculaire à l’université du Maryland, et Edward Schwieterman, astrobiologiste à l’université de Californie à Riverside viennent de publier dans International Journal of Astrobiology un article disponible sur arXiv dans lequel ils développent une idée dans l’air depuis quelque temps, celle d’une « Terre pourpre » (purple Earth,en anglais). Idée qui a des implications aussi bien pour l’exobiologie et la recherche de biosignatures que pour comprendre l’origine et l’évolution de la vie sur la Terre primitive.
En effet, on ne sait pas bien comment la vie a fait la découverte de la photosynthèse sur Terre ni comment elle l’a utilisée. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a environ 2,4 milliards d’années s’est produit la Grande Oxydation qui coïnciderait avec une production massive d’oxygène par des organismes photosynthétiques. On soupçonne qu’ils étaient similaires aux cyanobactéries qui construisent encore aujourd’hui des stromatolithes. Stromatolithes, dont on connaît des restes fossilisés datant d’au moins 3,5 milliards d’années.
Avant la Grande Oxydation, la composition de l’atmosphère de la Terre n’était pas la même et les océans aussi étaient différents, si bien qu’il se pourrait que des bactéries effectuant de la photosynthèse anoxygénique aient précédé les cyanobactéries. Or, les deux chercheurs états-uniens, à l’appui de cette thèse, font remarquer que des bactéries très anciennes, comme l’archée halophile (Halobacterium salinarum), font de la photosynthèse avec de la bactériorhodopsine. Cette petite protéine que l’on trouve dans leur membrane est étroitement liée au rétinal, un aldéhyde polyinsaturé, capable d’absorber la lumière et qui se lie à des protéines, les opsines, pour constituer la base moléculaire de la vision.
De fait, le rétinal absorbe la lumière à une longueur d’onde correspondant au maximum du spectre solaire, c’est-à-dire une couleur jaune-verte. Le rétinal étant une molécule plus simple que celle de la chlorophylle, la photosynthèse à base de bactériorhodopsine pourrait donc bien être apparue en premier. Sur Terre, les organismes à base de chlorophylle auraient pris le dessus par la suite mais peut-être en a-t-il été autrement sur certaines exoterres.
Comme des pigments à base de rétinal absorbent la lumière verte et jaune et réfléchissent ou transmettent la lumière rouge et bleue, la vie basée sur le rétinal apparaîtrait de couleur pourpre et l’équivalent du red-edge serait un green-edge, selon les chercheurs. Alors, va-t-on découvrir des exoterres pourpres et pourra-t-on en déduire qu’elles abritent effectivement des formes de vie ?
Espérons que nous aurons des réponses à ce sujet au cours de ce siècle…
CE QU’IL FAUT RETENIR
Trouver des biosignatures est difficile, déjà parce que la Vie sur Terre était sans doute assez différente alors que notre planète avait moins de deux milliards d’années, et aussi parce qu’elle a probablement pris des chemins différents par la suite sur des exoterres où elle aurait pu apparaître.
La photosynthèse, par exemple, rien que sur Terre, n’est pas automatiquement associée à la production d’oxygène ni à la couleur verte. Certaines bactéries pourpres anciennes se basent, par exemple, sur le rétinal pour l’effectuer sans libérer de l’O2.
Ces bactéries pourpres auraient pu précéder largement les algues vertes sur la Terre primitive et leur cousin, à base de rétinal, pourrait dominer l’équivalent de la végétation ailleurs. Le rétinal est une molécule plus simple que la chlorophylle, apparaissant donc peut-être plus facilement et fréquemment en relation avec des formes de vie dans la Voie lactée.
Voilà de quoi pondérer des choix de biosignatures à chercher.
Gènes fantômes : des traces mystérieuses présentes dans le génome humain.
Article source : franceinter.fr
-Jeudi 18 octobre 2018 par Mathieu Vidard
Il y a quelques semaines je vous racontais à ce micro les découvertes majeures réalisées grâce à la génétique qui a permis d’éclairer d’un nouveau jour les origines de notre humanité. Le séquençage de l’ADN de Neandertal ayant par exemple révélé en 2010 que les Européens et les Asiatiques possédaient au moins 2% de gènes néandertaliens. Ces informations relevant de notre intimité la plus profonde, montrent que nos ancêtres homo sapiens étaient des aventuriers sexuels n’hésitant pas à se reproduire avec d’autres espèces. Les métissages ont donc été fréquents.
Merci à Gilda fidèle de nos blogues pour m’avoir informé de cet article.
La NASA s’attaque à la recherche d’une vie extraterrestre intelligente
Article source : sciencepost.fr/
Par Brice Louvet le
Plusieurs missions à venir s’attaqueront à la recherche d’une vie extraterrestre microbienne, principalement sur Mars. Mais la NASA compte maintenant viser plus haut, avec le projet de déceler d’éventuelles techno-signatures autour d’exoplanètes, et de trouver signes de la présence passée ou présente d’une vie intelligente.
Qu’il s’agisse de Mars, d’Europe, la lune de Jupiter, ou encore d’Encelade, la lune de Saturne, tous ces corps présentent le potentiel de pouvoir abriter une vie microbienne, passée ou présente. La percevoir serait une incroyable découverte, prouvant pour la première au fois au monde que nous ne sommes pas seuls dans l’Univers – quand bien même cette forme de vie soit minuscule. Malgré tout, nombreux sont celles et ceux qui fantasment sur une vie plus évoluée, plus intelligente et plus avancée. L’impact ne serait effectivement pas le même. Mais encore faut-il pouvoir déceler l’éventuelle présence d’une forme de vie.
Car on ne peut pas, avec l’instrumentation d’aujourd’hui, observer directement ce qu’il se trame à la surface des milliers d’exoplanètes figurant dans notre carnet d’adresses. Ce que la NASA envisage, en revanche, c’est de pouvoir déceler l’éventuelle présence dans les atmosphères de techno-signatures : ondes radio, émissions laser, lumière ou pollution artificielle, produits chimiques, etc. En somme, tout ce qui n’est pas naturel et qui pourrait en soi confirmer la présence d’une civilisation avancée. Si celle-ci était capable d’observer de loin notre planète, elle pourrait effectivement déceler de telles techno-signatures.
En avril 2018, le Congrès des États-Unis communiquait en effet sa volonté de soutenir l’agence américaine dans ces recherches. En ce sens, la NASA organise jusqu’au 28 septembre un atelier consacré aux techno-signatures, le but étant d’évaluer les pistes de recherche potentielles et les investissements possibles (partenariats avec des organisations privées et philanthropiques).
S’attaquant aux techno-signatures dans l’atmosphère des exoplanètes, et poursuivant sa quête d’une vie microbienne extraterrestre dans notre système solaire, la NASA se donne aujourd’hui les moyens de découvrir – si tant est qu’ils existent – des signes de vie “ailleurs dans l’Univers”. Un prochain gros pas en avant pourrait être fait avec la mise en orbite du James Webb Telescope, dont le lancement est prévu en 2021. Il devrait être capable de caractériser les atmosphères d’exoplanètes comme jamais auparavant.
Par Lionel Cavicchiolli, le 24 juil 2017 à 11h27, de science-et-vie présente cette découverte passionnante qui démontre la faculté des micro-organismes , ce qui en fait de véritables prédateurs.
Des virus doués de parole.
Incroyables virus ! Pour parvenir à leurs fins, les bactériophages communiquent entre eux, via un langage… moléculaire. Des échanges secrets qui les aides à coordonner leur stratégie d’infection, en se cachant dans les cellules.
Ce n’est pas tous les jours que l’on identifie par hasard un nouveau langage. Encore moins entre des entités qui ne sont pas censées savoir communiquer ! C’est ce qui est arrivé à Zohar Erev et ses collaborateurs de l’Institut des sciences Weizmann, à Rehovot en Israël. Ils ont constaté que certains virus sont capables de se parler. « Nous ne nous y attendions pas, cette découverte a été une véritable surprise » , reconnaît Rotem Sorek, qui a dirigé ces travaux.