La fusée Longue marche 3B, avec à son bord le rover Chang’ e-4, lancée en décembre dernier depuis le centre de lancement de Xichang. Crédits : Wikipédia via sciencepost.fr
Voilà après le succès de Yùtù (lapin de Jade ) ce véhicule téléguidé à six roues pesant 120 kg , qui s’est posé dans » la baie des arc en ciel » le premier décembre 2013 et qui a sondé et exploré le sol lunaire durant 31 mois avant de rendre l’âme , a changé le regard des autres nations sur les capacités chinoises . Cette mission plus ou moins réussie a eu le mérite d’approfondir les connaissances pour le bénéfice de « l’empire du milieu ». Pour ma part rien de surprenant la chine autrefois,même si il y a très longtemps était une grande nation avant de sombrer comme un pays du tiers monde, étant considérée par les autres comme tel et j’exagère à peine . Mais comme il faut compter sur l’auto-régénération de ce genre de peuple nous pourrions inclure entre autres la Russie qui elle aussi s’est refaite une petite santé sur l’échiquier mondial , même si ces deux nations ont encore une marge progressive à suivre avant de rejoindre l’oncle Sam le rival américain .
A présent la chine affiche et confirme ses ambitions sur la lune voir ce morceau d’article du média science-post ci-dessous.
L’atterrisseur Chang’e-4 vient de se poser avec succès sur le côté caché de la Lune.
extrait du média science-post :
ParBrice Louvet, rédacteur scientifique
Positionné dans le bassin Pôle Sud-Aitken, le robot chinois devrait pouvoir entamer ses premières expériences dans les prochains jours, et relayer ses données via le satellite Queqiao, en orbite autour de la Lune depuis le mois de mai dernier (il n’y a aucune ligne directe avec la Terre, c’est pourquoi il faut un relais).
On rappelle que Chang’e-4 transporte avec lui une charge utile inédite : des graines de pommes de terre et des fleurs d’arabidopsis, ainsi que des cocons de vers à soie. Quelques-unes des principales expériences viseront à évaluer la réponse de ces organismes aux conditions de faible gravité opérées sur la Lune. Des données cruciales pour la suite. L’Administration spatiale nationale de Chine (CNSA) envisage en effet de s’établir durablement sur la Lune dans quelques années. Mais pour cela, il faut bien se nourrir, et transporter des vivres reste une entreprise très coûteuse. D’où l’intérêt de ces recherches.
Mission Chang’e 4 : le rover chinois va rejoindre la face cachée de la Lune
Article et images source : futura-sciences.com
Publié le 07/12/2018 par : Rémy Decourt
Si les conditions météorologiques le permettent, la Chine lancera, samedi, un rover à destination de la face cachée de la Lune. Cette mission est une première au niveau mondial. C’est en effet la première fois qu’un rover atterrira de ce côté-ci de la Lune qui ne fait jamais face à la Terre. D’où son nom de « face cachée ». Le lancement doit s’effectuer le 8 décembre avec un atterrissage attendu pour la fin de l’année. L’atterrissage est prévu à l’intérieur du cratère Von Kármán dans le bassin d’Aitken dans l’hémisphère sud de la lune, près de son pôle sud.
Ce rover va caractériser son site d’atterrissage et analysera l’interaction entre le vent solaire et la surface lunaire. Il aura également pour tâche de mener des expériences de radioastronomie et de déterminer si, et comment, les plantes peuvent y pousser. Pour communiquer avec le rover et relayer ses données vers la Terre, la Chine utilisera le satellite Queqiao lancé en mai 2018.
Cela dit, cette partie cachée de la Lune ne nous est pas complètement inconnue. Cette face comporte moins de taches sombres, comprend des « mers » de basalte qui apparaissent plus sombres à la surface mais possède beaucoup plus de cratères de toutes tailles. Des sondes, en orbite autour de la Lune, ont cartographié la totalité de sa surface et réalisé une très grande variété de cartes de composition altimétrique et de mesures de toute sorte.
Les russes sont les premiers à avoir pu observer la face cachée avec la sonde Luna 3, en octobre 1959. Malgré la très mauvaise qualité des images, cette partie de la Lune, non visible depuis la Terre, s’est révélée être d’un aspect très différent de celle à laquelle nous sommes habitués.
Des robots et des hommes
Dans ce domaine de l’exploration robotique de la Lune, la Chine a assurément pris une longueur d’avance sur la Nasa et les autres agences spatiales. Certes, la Russie dispose aussi d’un ambitieux programme lunaire mais les premières missions ne sont pas prévues avant plusieurs années. Après Chang’e 4, la Chine prévoit une autre mission sur la face cachée mais pour y rapporter des échantillons lunaires, ce qui n’a plus été fait depuis la mission habitée Apollo de la Nasa. Trois autres missions robotiques sont également planifiées à destination des pôles lunaires avec, là aussi, des projets de retour d’échantillons.
Au-delà de ces missions robotiques, la Chine projette d’installer à l’horizon 2030 une base qui, à terme, sera occupée en permanence.
CE QU’IL FAUT RETENIR
La mission Chang’e 4, avec un rover, sera lancée ce week-end à destination de la face cachée de la Lune.
Si elle parvient à se poser, cette mission serait une réelle performance et d’un très grand intérêt scientifique.
Pour communiquer avec Chang’e 4, la chine utilisera Queqiao, un satellite lancé en mai et conçu pour relayer les données du rover et de la plateforme d’atterrissage de la mission.
Des colons lunaires auraient besoin d’eau pour boire bien sûr mais aussi pour produire l’oxygène de l’air à respirer et le carburant des lanceurs. Il est peut-être possible de la tirer du régolithe lunaire un peu partout sur la Lune selon les données de la sonde indienne Chandrayaan-1 et la sonde états-unienne LRO.
Le succès du lancement du Falcon Heavy de SpaceX est encourageant pour ceux qui espèrent qu’Elon Musk finira par réussir son pari d’ouvrir Mars à la colonisation dans les quelques décennies à venir. L’entreprise reste formidable et on peut légitimement se demander s’il ne vaudrait pas mieux commencer par coloniser la Lune en y établissant une base permanente. Les astronautes y sont certes nettement plus près de la Terre en cas de problème, mais il y a certainement moins d’eau sur notre satellite que sur la Planète rouge.
Comme on envisage de coloniser la Lune, et ce déjà avant le programme Apollo, les ingénieurs et les sélénologues se sont penchés sur ce problème depuis longtemps. On sait qu’il est au moins possible de fabriquer de grandes quantités d’oxygène à partir du régolithe lunaire qui est riche en oxyde métallique. Il suffit de mobiliser l’énergie solaire pour chauffer ce régolithe en combinaison avec des réserves de méthane apportant des atomes d’hydrogène. Mais il resterait à combiner l’oxygène produit avec de l’hydrogène, ce qui ne fait donc que déplacer le problème même si l’on dispose, au moins de cette façon, d’une source appréciable de comburant pour un propergol.
On s’est donc tourné vers certains cratères polaires de la Lune que l’on sait partiellement plongés dans l’obscurité pendant des millions voire des milliards d’années. On peut espérer que les chutes de comètes, qui ont dû se produire pendant l’histoire de la Lune après le Grand bombardement tardif, ont conduit lentement mais sûrement des molécules d’eau apportées sur la surface de la Lune à s’y trouver piégées en se condensant. La mission LCross a fourni des indications en ce sens.
Vidéo et texte NASA via youtube
Bien que la lune soit restée pratiquement inchangée au cours de l’histoire humaine, notre compréhension de celle-ci et de son évolution au fil du temps a considérablement évolué. Grâce à de nouvelles mesures, nous avons des vues nouvelles et sans précédent de sa surface, ainsi qu’un nouvel aperçu de la façon dont elle et les autres planètes rocheuses de notre système solaire sont apparues comme elles le font.
De l’eau piégée sous forme de radicaux OH dans le régolithe lunaire.
Il semble maintenant qu’il y ait une autre source d’eau possible qui, bien que pas aussi facile d’accès, soit disponible partout sur la surface de la Lune. Il s’agirait de radicaux hydroxyle OH qui se trouveraient partout associés aux minéraux lunaires. Les données fournies par le détecteur Moon Mineralogy Mapper de la sonde indienne Chandrayaan-1 l’avaient déjà laissé supposer voilà presque dix ans. Aujourd’hui une équipe de chercheurs états-uniens vient de publier un article dans Nature Geoscience qui renforce cette conclusion. Ils se sont basés au départ sur les données fournies cette fois-ci par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO).
La présence d’eau dans les roches, fût-elle sous forme de radicaux OH, se traduit en particulier par une signature spectrale particulière dans la lumière infrarouge réfléchie par le sol lunaire. Le problème est que ce signal est mélangé à celui provenant par émission de ce sol en réponse à son chauffage par le rayonnement solaire. Ce qui compliquait et rendait problématique les estimations précédentes de la présence des radicaux OH.
Les chercheurs ont trouvé un moyen de mieux résoudre ce problème en utilisant l’instrument Diviner de LRO. La méthode a ensuite été transposée aux données du détecteur Moon Mineralogy Mapper conçu et fabriqué aux États-Unis par les membres du célèbre Jet Propulsion Laboratory à Pasadena.
L’analyse de ces données conduit à penser que de l’eau, piégée sous forme de radicaux OHassociés aux minéraux, est largement répartie sur la surface de la Lune et qu’elle n’est pas confinée à une région particulière et un type de terrain, même si la quantité présente n’est pas la même. Ces résultats contredisent certaines études antérieures, qui avaient suggéré que davantage d’eau était détectée aux latitudes polaires de la Lune et que la force du signal variait périodiquement selon le jour lunaire (29,5 jours terrestres).
Reste à prouver que l’on peut bien exploiter en quantité suffisante l’eau dans le régolithe lunaire. La Nasa a quelques idées sur le sujet comme elle l’a prouvé il y a quelques années avec le projet de rover lunaire Artemis équipé de la charge utile Resolve (Regolith & Environment Science, and Oxygen & Lunar Volatile Extraction).
CE QU’IL FAUT RETENIR
L’analyse de certaines roches volcaniques ramenées sur Terre par les missions Apollo laissait déjà entendre que certaines parties au moins du manteau lunaire contenaient presque autant d’eau que les roches du manteau supérieur de la Terre.
L’analyse des données collectées ensuite par la sonde Chandrayaan-1, quand elle était en orbite autour de la Lune, tend à confirmer que de l’eau est présente dans tout le manteau lunaire et on la trouverait aussi un peu partout à la surface de la Lune.
Cette découverte est étonnante. En effet, le matériau lunaire a été porté à hautes températures avant la naissance de la Lune. Il ne devrait donc contenir que très peu d’eau et elle aurait dû s’évaporer il y a plus de 4,5 milliards d’années.
« Pierre , nous envoie la suite ( anomalies lunaires) de ces captures. Difficile sans être spécialiste en imageries et en vidéo d’interprèter d’une manière affirmative ce que nouus pouvons voir dans la vidéo.
Voici ci-dessous un résumé de Pierre ( que nous remercions pour sa contribution dans les investigations). »
« Pour illustrer ce que je veux présenter et qui n’était pas très clair, voici une vidéo d’une suite d’images collectées sur Google Earth -> Lune.
Là, je pense qu’il y a vraiment matière à interpeller.
On y voit des centaines d’objets et des dizaines de structures.
Tu peux communiquer cela comme la suite (un peu plus claire) de la vidéo qui a précédé.
Par La Voix de la Russie | Des villages et même des entreprises extractives pourront apparaître sur la Lune à l’avenir. Cela entraînera des luttes territoriales entre les propriétaires. Afin de l’éviter, il faut dès aujourd’hui établir les droits de propriété pour la Lune et pour les autres corps célestes et créer des secteurs protégés, estime l’entrepreneur américain Robert Bigelow.
Son entreprise Bigelow Aérospace construit des modules habitables gonflables. A l’avenir, ils donneront naissance aux hôtels spatiaux sur l’orbite circumterrestre. L’entrepreneur américain s’est adressé au département des transportations spatiales commerciales qui fait partie de l’Administration fédérale de l’aviation civile (FAA). La question même des droits de propriété au-delà de l’orbite terrestre ne va pas violer le Traité de l’espace de 1967, assure Bigelow.
Nous vous proposons d’écouter Igor Lissov, rédacteur de la revue Novosti kosmonavtiki(Nouvelles de la cosmonautique)
D’une part, s’y applique la règle du traité international : les corps célestes et leur surface ne peuvent pas être propriété de personne. D’autre part, ces mêmes documents ne contiennent aucune information sur la possibilité d’exploitation privée de ces objets.
A l’époque, l’Américain Denis Hope a profité du vide dans le document. Il a envoyé une demande à l’ONU pour savoir s’il avait le droit d’avoir une propriété privée sur la Lune. Pas de réponse. Après avoir attendu six mois, Hope a décidé que rien ne lui empêchait de déclarer la Lune sa propriété, ainsi que les autres planètes et étoiles. En 1980 il a commencé à faire du commerce des terrains lunaires. Néanmoins, la réponse que Bigelow veut obtenir du département américain, sera actuelle avec le développement de la navigation spatiale privée, avec la construction de bases habitables et d’entreprises sur d’autres corps célestes. Le plus probablement, il faudra modifier les traités internationaux de l’espace pour y ajouter l’activité des fonctionnaires, estime Alexandre Jelezniakov, membre de l’Académie de cosmonautique Tsiolkovski.
Il y existe déjà des vaisseaux spatiaux privés. Actuellement sans pilotes, ils seront bientôt pilotés. Cela signifie que davantage de gens se trouveront dans l’espace. Evidemment, il doit y avoir des relations juridiques entre eux, tout comme entre les représentants de différentes compagnies. Il faut absolument les régler.
Il vaut mieux examiner ces problèmes à l’avance, pas au dernier moment, quand tout le monde se précipitera dans l’espace et commencera à se coudoyer, selon l’expert. Dans ce contexte, la demande de Bigelow au département fédéral va animer la discussion à ce sujet.
Si l’Homme n’a plus posé les pieds sur la Lune depuis longtemps, la NASA continue de récolter des données et de faire des expériences. L’agence spatiale américaine a ainsi pu créer une connexion avec notre satellite grâce à un laser, pour un débit impressionnant de 622 mégabit par seconde. Explications.
Depuis que l’Homme a foulé le sol de la Lune pour la première fois en 1969, certains équipements emmenés là-bas par la mission Apollo 11 y sont restés, servant de station de communication isolée de la NASA vers le satellite de la Terre. Ainsi, l’agence spatiale gouvernementale des Etats-Unis communique de façon régulière avec ces instruments, notamment un satellite en orbite autour de la Lune pour récolter des données et faire quelques expériences. Pour communiquer avec, les scientifiques ont donc mis en place une liaison laser qui fonctionne sur le même principe que la fibre optique, en faisant voyager les informations grâce à la lumière.
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C’est un système bien plus rapide que la plupart des connexions terrestres, surtout celles mises à la disposition des particuliers. Comme s’il nous fallait encore une preuve de cette vitesse, la NASA a donc annoncé récemment avoir battu leur record de vitesse dans cette communication Terre-Lune grâce à la liaison laser. L’agence affirme avoir atteint un débit de connexion de 622 mb/s avec un laser envoyé depuis l’état américain du Nouveau-Mexique s’est créée en un temps record avec le satellite de la mission LADEE (pour Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer : Explorateur de l’atmosphère lunaire et de son environnement de poussière en français).
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La NASA précise que l’utilisation d’une telle communication pourrait permettre d’améliorer l’envoi de robots dans l’espace et d’améliorer le transfert des données, pour mieux les contrôler depuis la Terre. Un débit de communication aussi important permettrait également d’obtenir des photographies de meilleure qualité.
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A la rédaction, on n’aurait jamais imaginé qu’une technologie aussi puissante puisse être pointée vers la Lune ! On se demande bien quels seront tous les usages que la NASA fera d’un laser aussi puissant.
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Note sylv1 adm:
Mardi : 11 Février 2014 à : 05h35:
» Voilà encore de quoi faire réfléchir lorsque des vidéos circulent nous montrant des lueurs étranges en provenance de la Lune, de l’espace. »
Mise à jourinvestigations ufoetscience, le: 11/02/2014 à : 05h35.
La vérité est ailleurs mais la cherchons-nous ? La Grande-Bretagne pourrait lancer une étude secrète sur les OVNIS… twitter.com/i/web/status/1…1 day ago