
AMS-02 (devant les panneaux solaires, en haut) est installé sur la Station spatiale internationale (ISS). Il chasse la matière noire depuis presque quatre ans et devrait encore le faire pendant plusieurs années. © Nasa
Article source: futura-sciences.com
Le 28/04/2015 à 13:24 – Par
Tout comme le télescope spatial Hubble, le détecteur de rayons cosmiques AMS-02 fait ses observations en dehors de l’atmosphère, laquelle trouble les signaux cosmiques étudiés. Après les résultats sur les positrons, ceux sur les antiprotons viennent d’être révélés. L’origine précise de l’antimatière dans la Voie lactée continue de rendre perplexes les astrophysiciens.
Il y a quelques semaines, le magazine Symmetry, un périodique consultable en ligne et réalisé conjointement par des membres du Fermilab et du SLAC (les deux plus gros laboratoires en physique des hautes énergies aux États-Unis), faisait état de résultats très étonnants obtenus avec AMS (Spectromètre magnétique alpha). Il s’agit en fait d’AMS-02, le Hubble des rayons cosmiques qui se trouve à bord de l’ISS.
Rappelons qu’un des principaux buts de cette expérience est de détecter indirectement la présence de la matière noire dans la Voie lactée. Celle-ci n’a en effet encore jamais été observée sur Terredans des collisionneurs ou des détecteurs enterrés comme Cogent. Selon certains modèles, les particules exotiques de la matière noire peuvent s’annihiler ou se désintégrer en donnant des positrons et des antiprotons. Ces particules d’antimatière peuvent aussi être produites au moyen de sources plus classiques, notamment des pulsars. Mais des anomalies dans les flux de ces particules peuvent trahir leur origine. Des résultats surprenants avaient déjà été obtenus avec des positrons mais sans pouvoir en tirer de conclusions définitives. On attendait donc avec impatience les résultats des études portant sur les antiprotons. L’article de Symmetry dévoile précisément ces résultats.
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Mise à jour investigations ufoetscience, le : 29/04/2015 à : 22h00.