Article source: lejournal.cnrs.fr
Le 11 février, l’Agence spatiale européenne doit lancer l’IXV, la première navette sans pilote européenne. Sa rentrée dans l’atmosphère permettra de vérifier la résistance de son bouclier thermique, testé jusqu’ici dans le four solaire du CNRS à Odeillo.
C’est un drôle d’engin qui s’élancera demain, le 11 février, de la base spatiale de Kourou en Guyane. Baptisé IXV (pour Véhicule expérimental intermédiaire), cet appareil sans pilote, sans ailes et de la taille d’une voiture, développé par l’Agence spatiale européenne (ESA), sera mis sur orbite par une fusée avant de redescendre seul en vol plané. En cas de succès, ce Soyouz pourrait ouvrir la voie à la première navette spatiale européenne capable de ramener des charges utiles de l’espace, voire même des astronautes dans un futur plus lointain.Depuis l’arrêt des navettes spatiales américaines en 2011, aucun véhicule spatial n’est aujourd’hui en mesure de ramener sur Terre autre chose que les astronautes qui travaillent dans la Station spatiale internationale (ISS). Ce sont actuellement les capsules russes Soyouz qui font le va-et-vient entre le sol et la Station. Quant aux vaisseaux automatiques tel l’ATV européen, ils apportent bien de la nourriture, de l’eau et du matériel à l’ISS, mais ils se consument dans l’atmosphère à l’issue de leur mission.
Vidéo ESA via Youtube
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Mise à jour investigations ufoetscience, le: 10/02/2015 à : 20:00