Mission Chang’e 4 : le rover chinois va rejoindre la face cachée de la Lune
Article et images source : futura-sciences.com
Publié le 07/12/2018 par : Rémy Decourt
Si les conditions météorologiques le permettent, la Chine lancera, samedi, un rover à destination de la face cachée de la Lune. Cette mission est une première au niveau mondial. C’est en effet la première fois qu’un rover atterrira de ce côté-ci de la Lune qui ne fait jamais face à la Terre. D’où son nom de « face cachée ». Le lancement doit s’effectuer le 8 décembre avec un atterrissage attendu pour la fin de l’année. L’atterrissage est prévu à l’intérieur du cratère Von Kármán dans le bassin d’Aitken dans l’hémisphère sud de la lune, près de son pôle sud.
Ce rover va caractériser son site d’atterrissage et analysera l’interaction entre le vent solaire et la surface lunaire. Il aura également pour tâche de mener des expériences de radioastronomie et de déterminer si, et comment, les plantes peuvent y pousser. Pour communiquer avec le rover et relayer ses données vers la Terre, la Chine utilisera le satellite Queqiao lancé en mai 2018.
Cela dit, cette partie cachée de la Lune ne nous est pas complètement inconnue. Cette face comporte moins de taches sombres, comprend des « mers » de basalte qui apparaissent plus sombres à la surface mais possède beaucoup plus de cratères de toutes tailles. Des sondes, en orbite autour de la Lune, ont cartographié la totalité de sa surface et réalisé une très grande variété de cartes de composition altimétrique et de mesures de toute sorte.
Les russes sont les premiers à avoir pu observer la face cachée avec la sonde Luna 3, en octobre 1959. Malgré la très mauvaise qualité des images, cette partie de la Lune, non visible depuis la Terre, s’est révélée être d’un aspect très différent de celle à laquelle nous sommes habitués.
Des robots et des hommes
Dans ce domaine de l’exploration robotique de la Lune, la Chine a assurément pris une longueur d’avance sur la Nasa et les autres agences spatiales. Certes, la Russie dispose aussi d’un ambitieux programme lunaire mais les premières missions ne sont pas prévues avant plusieurs années. Après Chang’e 4, la Chine prévoit une autre mission sur la face cachée mais pour y rapporter des échantillons lunaires, ce qui n’a plus été fait depuis la mission habitée Apollo de la Nasa. Trois autres missions robotiques sont également planifiées à destination des pôles lunaires avec, là aussi, des projets de retour d’échantillons.
Au-delà de ces missions robotiques, la Chine projette d’installer à l’horizon 2030 une base qui, à terme, sera occupée en permanence.
CE QU’IL FAUT RETENIR
La mission Chang’e 4, avec un rover, sera lancée ce week-end à destination de la face cachée de la Lune.
Si elle parvient à se poser, cette mission serait une réelle performance et d’un très grand intérêt scientifique.
Pour communiquer avec Chang’e 4, la chine utilisera Queqiao, un satellite lancé en mai et conçu pour relayer les données du rover et de la plateforme d’atterrissage de la mission.
Fusion nucléaire : le CEA et le Japon préparent l’après-Iter
La construction d’Iter n’est pas encore terminée mais l’urgence de remplacer les énergies fossiles par des sources d’énergie concentrées est telle que son successeur, Demo, est déjà à l’étude. Le CEA et le Japon travaillent ensemble sur ce vrai prototype de réacteur industriel pour la production d’électricité. Éléments clés, les puissants aimants posent des contraintes énormes. Après des essais réussis, ils sont partis au Japon.
L’ Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une organisation internationale sous l’égide de l’ONU, comme le Giec, a rappelé l’année dernière que la Chine est en train de développer la production d’énergie nucléaire à un rythme record malgré ses efforts eux aussi considérables pour développer l’énergie solaire. Cela ne surprendra pas ceux qui savent, comme l’a expliqué notamment le regretté physicien et mathématicien David Mackay sur TEDx et dans un livre grand public en accès libre (L’énergie durable — Pas que du vent !), que l’humanité ne pourra pas relever les défis du XXIe siècle sans une combinaison des énergies renouvelables et nucléaires.
Les réacteurs à fission ont des limites et l’idéal serait sans aucun doute de les remplacer dans la seconde moitié de ce siècle par des réacteurs à fusion contrôlée. La Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, l’Inde, le Japon, la Russie et l’Union européenne en sont conscients et c’est pourquoi ces pays ont lancé il y a dix ans le programme Iter (acronyme de l’anglais International Thermonuclear Experimental Reactor, ce qui signifie Réacteur thermonucléaire expérimental international). Rappelons qu’il ne s’agit pas de réaliser un prototype de réacteur industriel pour la production d’électricité, mais de donner une preuve de principe qu’un tel réacteur est possible. Ce rôle opérationnel sera celui de Demo (de l’anglais DEMOnstration Power Plant), la machine qui devra succéder à Iter.
Contrairement à Iter, Demo devra fabriquer une partie de son carburant thermonucléaire comme sous-produit de son fonctionnement. En l’occurrence, il s’agit d’un isotope de l’hydrogène, le tritium radioactif, dont il n’existe pas de sources naturelles sur Terre. La fusion sera effectuée entre ce tritium et le deutérium (extrait de l’eau de mer). Le flux des neutrons engendré devrait à son tour produire des noyaux de tritium, par exemple à partir d’une couverture en lithium de l’intérieur du réacteur de Demo.
Or, le temps presse, car comme l’expliquent depuis quelque temps Jean-Marc Jancovici en France ainsi que le climatologue James Hansen et Michael Shellenberger aux États-Unis, il nous faut diminuer fortement au plus vite l’usage des énergies fossiles pour limiter les conséquences dramatiques du réchauffement climatique. Changer de mode de consommation ne suffira pas sans l’énergie nucléaire, qu’elle soit basée sur la fission dans un premier temps puis sur la fusion. C’est pourquoi on travaille déjà sur Demo dans le cadre de ce qui a été appelé l’« approche élargie » d’Iter.
Le CEA est depuis longtemps impliqué dans cette voie. Dans le projet Iter, il l’est par exemple avec le tokamak doté d’aimants supraconducteurs Tore Supra réalisé et opéré à Cadarache par l’Institut de Recherche sur la, CEA-IRFM. Cet instrument permet la poursuite du projetWest, dont Futura avait déjà parlé il y a quelques années.
À la base de l’accord de l’« approche élargie » d’Iter signé en 2007 entre l’Europe et le Japon il y a eu la négociation finale entre les partenaires du projet sur le lieu de la construction d’Iter. Le Japon a accepté qu’il soit construit en France en échange d’une aide de l’Europe pour préparer Demo.
La recherche sur la fusion magnétique contrôlée ne s’est pas figée au moment où la construction d’Iter a été lancée. De nouveaux modes de confinement du plasma ont été envisagés pour produire davantage d’énergie qu’Iter. Le Japon veut les étudier de plus près en gardant Demo à l’esprit. C’est pourquoi le projet prévoit d’upgrader JT-60U (Japan Torus-60 Upgrade), le tokamak japonais qui est l’équivalent du mythique JET (acronyme de l’anglais Joint European Torus, littéralement Tore commun européen).
JT-60SA (pour Super Advanced) sera équipé de 18 bobines en forme de D constituant des aimantssupraconducteurs en niobium-titane refroidis avec de l’hélium liquide supercritique à quelques degrés au-dessus du zéro absolu. Quand il sera opérationnel à l’horizon 2020, il sera le plus grand tokamak doté de ces aimants en fonctionnement, en attendant Iter qui le détrônera.
Cette technologie avec des aimants supraconducteurs en niobium-titane est très similaire à celle utilisée pour les aimants du LHC, elle-même dérivée en partie du projet Tore Supra. Elle permet d’atteindre de forts champs magnétiques du fait de l’annulation de la résistance au passage du courant, sans quoi l’effet Joule produit ferait fondre ces aimants. D’infimes surchauffes peuvent toutefois s’y manifester, rendant localement les aimants à nouveau résistifs. Il se produit alors un « quench » ou, en français, une transition résistive locale. Ce qui provoque bien sûr un échauffement par effet Joule plus important de l’aimant et de l’hélium liquide, lequel va se vaporiser, ce qui ne va rien arranger. On sait gérer ce genre de problème en s’arrangeant pour que l’énergie stockée dans les aimants soit dissipée dans une résistance externe. Cela permet de minimiser l’augmentation de température et les contraintes mécaniques qui pourraient apparaître.
Les aimants supraconducteurs du tokamak japonais JT-60SA testés et intégrés au CEA/Irfu
L’Europe a fourni vingt aimants supraconducteurs par sécurité pour le JT-60SA. Dix ont été fabriquées sous la responsabilité du CEA par GE Power à Belfort en France et les autres en Italie. Mais tous devaient faire l’objet de contrôles afin de vérifier que les marges de stabilité évitant les transitions résistives sont bien celles demandées par le cahier des charges. Là encore, l’expertise du CEA a été mobilisée. Les aimants ont donc patiemment été mis en situation de transition résistive dans la station d’essai cryogénique située sur le centre de recherches du CEA à Saclay (Essonne), dont le dernier en janvier 2018.
De manière générale, la technologie liée à la cryogénie à très basses températures est capitale pour le succès de bien des entreprises, aussi bien en ingénierie qu’en science fondamentale (LHC, NeuroSpin). Et c’est pour cette raison, là aussi, que le CEA est partie prenante de l’usine cryogénique destinée à refroidir les aimants du JT-60SA, via l’Institut nanosciences et cryogénie(CEA Inac) situé à Grenoble.
Les membres du centre de recherches du CEA à Saclay sont aussi intervenus au niveau des structures mécaniques associés aux aimants car il est capital qu’ils gardent leur forme pour assurer des configurations de champs magnétiques bien précises. En effet, des aimants parcourus par des courants vont vouloir se déformer sous l’action de ces champs, ce qui n’est pas donc acceptable.
Après plus de dix années d’effort, la saga de ces aimants vient donc de s’achever en ce début d’année 2018. Du moins en Europe, car elle va continuer au Japon où ces aimants sont transportés.
Un verrou à faire sauter pour la fusion : les flux de neutrons
On ne sait pas encore quel matériau sera capable de supporter suffisamment longtemps le flux de neutrons produit par la fusion du deutérium et du tritium. Il faudra peut-être en concevoir de nouveaux, par exemple à l’aide de simulations numériques sur supercalculateur. En tout état de cause, des expériences seront nécessaires et le CEA est également impliqué dans la construction d’un accélérateur de particules à Rokkasho au Japon, le LIPAC, (Linear IFMIF Prototype Accelerator), qui permettra de produire des flux de neutrons pour tester les matériaux qui seront utilisés pour assurer le fonctionnement de Demo.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Le réacteur Iter ne servira qu’à démontrer qu’il est possible de produire de l’énergie grâce à la fusion thermonucléaire. Devra lui succéder Demo (pour Demonstration power plant), le premier véritable prototype de réacteur pour la commercialisation d’électricité, prévue à l’horizon 2050.
L’étude de sa conception a déjà commencé, en particulier en France et au Japon, au moyen d’un nouveau tokamak supraconducteur, JT-60SA, dont les aimants ont été fabriqués en Europe et ont été testés au CEA.
Ces travaux sont menés dans le cadre de l’approche élargie d’Iter. Elle étudiera aussi le problème des matériaux qui devront résister au flux de neutrons dans le réacteur Demo.
Le tokamak ITER : représentation artistique du plasma dans une coupe de la machine. On devine la chambre à vide, le cryostat qui englobe la chambre à vide et les bobines de champ magnétique (29 m x 29 m) et l’enveloppe de béton. L’échelle est donnée par le personnage orange au premier plan. ITER Crédit photo: theconversation.com
L’énergie de fusion et le défi du projet ITER
Article source : theconversation.com
18 février 2018, 19:13 CET
La fusion nucléaire est une source d’énergie aussi prometteuse qu’elle est difficile à maîtriser sur Terre. Si la force gravitationnelle permet de créer les conditions extrêmes nécessaires à la fusion des noyaux d’hydrogène dans les étoiles, d’autres solutions doivent être imaginées sur Terre.
Depuis les années cinquante, des centaines de machines de fusion ont été proposées, construites et exploitées. La solution la plus avancée aujourd’hui se base sur l’utilisation de champs magnétiques intenses, dans la configuration dite « tokamak ». Elle vise à confiner un plasma de deutérium et de tritium (isotopes de l’hydrogène) chauffé à quelque 150 millions de degrés. Le tokamak européen JET, situé à Culham en Grande Bretagne, a déjà réalisé l’exploit de produire 16 MW de puissance fusion à la fin des années 90 et a permis le lancement du projet ITER en 2007 à Cadarache. ITER, lui, est le projet le plus ambitieux au monde dans le domaine de l’énergie, avec pour objectif de démontrer la faisabilité de la fusion comme source d’énergie. ITER doit notamment produire 500 MW de puissance de fusion pendant 400 secondes !
À gauche: simulations de la distribution de la matière noire dans l’Univers environ 3 milliards d’années après le Big Bang. À droite: des amas de matière noire (rouge), avec ceux faisant plus de 300 millions de fois la masse du Soleil (en jaune). | Virgo consortium/A. Amblard/ESA
Thomas Boisson
Article source : trustmyscience.com
La mise en évidence de la matière noire, constituant environ 27% de la densité d’énergie totale de l’univers, est un des enjeux fondamentaux de l’astrophysique moderne.
Tandis que la recherche se poursuit, de nouvelles données acquises par le détecteur orbital chinois DAMPE et publiées le 29 novembre dans Nature (1), bousculent depuis quelques jours la communauté scientifique. En effet, la détection d’une anomalie dans le flux de rayons cosmiques observé pourrait être la signature indirecte de la présence de matière noire.
DAMPE et l’étude des rayons cosmiques de hautes énergies
Le DArk Matter Particle Explorer (DAMPE), lancé le 17 décembre 2015 à 500 km d’altitude, est un détecteur de particules à très hautes énergies optimisé pour l’étude des rayons cosmiques composés d’électrons et de positrons (CREs), ainsi que pour l’étude des rayons gamma. Plus particulièrement, DAMPE est calibré pour des énergies allant jusqu’à 10 TeV.
Cet article ci-dessous tombe à pic à l’heure ou l’on me taxe de faire des thèses conspirationnistes. Pour moi il y a surtout des faits qui dérangent certains, souvent par peur. Alors ils préfèrent fermer les yeux et à ce titre je les approuve quelque-part.
J’ai toujours été pondéré dans mes propos qu’ils soient très terre à terre ou à la limite de la fantaisie et je ne dérogerai pas à ma ligne de conduite. Alors je met en garde contre les allégations que diffuse le média Sputnik dont nous savons la limite de leurs articles et de leurs informations parfois douteuses,mais aussi parfois véridiques .
Vrai ou faux ne nous voilons pas la face, notre monde est tout sauf clean, beau et gentil, n’en déplaise à mes détracteurs ! Les seuls derniers événements sur notre sol en sont la bien triste preuve et il n’est pas besoin d’aller plus loin pour décrire le genre humain, qui n’ a d’humain que le nom pour certains de nos congénères!
Passons. L’armement atteint un tel niveau de technologie que rien ne me surprend pour ma part. Lorsque l’on s’informe sérieusement, on trouve. J’en ai esquissé très sommairement les contours dans mon premier ouvrage, le second le fera également afin de démontrer aux gens certains faits.
Nous dépensons plus d’argent pour l’armement que pour la recherche médicale encore que cette dernière peut dériver elle aussi sur des armes ( toxiques, biologiques et chimiques). De quoi nous laisser dormir sur nos deux oreilles ? A chacun sa sensibilité pour répondre à cette petite question pertinente et agaçante!
IEM(impulsions électro-magnétique) ou EMP ( Electromagnetic Pulse (Electromagnetic Pulse), lasers , rayons de haute fréquence, infra sons, exosquelettes, lunettes thermiques et infra rouge, rayons gamma, robots, intelligence artificielle, vaisseaux spatiaux, etc, il y a de quoi vous pulvériser après vous avoir dénichés. « -Il n’y a pas besoin d’avoir peur ! « aurait dit sous forme de boutade (ironique) de mauvais goût mon grand père.
Voyons ensemble le contenu de l’article ci-dessous. Vrai ou faux ? Ceci ne présage pas du bon, mais cela présage-t-il forcément du mauvais ? Si je veut être optimiste, je dirais que ce n’est pas la première fois que nous sommes au bord de la troisième guerre mondiale ( du gouffre si vous préférez !) à laquelle nous échappons pour l’heure. Mais pour combien de temps encore ?
Hors sujet concernant l’article ci-dessous, mais tout de même, je ne peut m’empêcher de me poser cette question.
Les OVNIS ne seraient-ils pas des AVNIS ( Armes volantes non -identifiées) quelque-part?
J’espère que nous n’aurons pas la réponse, car cela voudrait dire que nous en serons victimes!
Une arme «secrète» russe fait trembler les Britanniques
Article source: fr.sputniknews.com/
14 h 14,le : 01.10.2017:
La Russie développerait une arme secrète «plus puissante» que la bombe nucléaire, capable de mettre hors de combat des armées entières, s’alarme le Daily Star.
Le tabloïd britannique Daily Star tire la sonnette d’alarme, affirmant que des fabricants russes développeraient de nouveaux gadgets puissants qui pourraient s’avérer plus efficaces que les armes nucléaires.
Le média fait savoir que l’industrie de la défense russe aurait conçu un puissant missile électromagnétique, l’Alabouga, capable de désactiver les ogives de missiles et les systèmes de communication à bord des avions ennemis à une distance de 3,5 km.
Les journalistes du Daily Star affirment que le missile serait en mesure de bloquer les mécanismes de chargement des chars, de faire exploser les munitions d’artillerie à l’intérieur de leur tourelle, voire de tuer des soldats ennemis retranchés à une profondeur de 100 m sous la terre.
Le média évoque également le Listva, un véhicule de déminage qui pourrait utiliser des rayons de haute fréquence pour neutraliser les explosifs à distance.
Les médias avaient déjà publié l’information sur le développement en Russie d’un puissant missile électromagnétique Alabouga.
Vladimir Mikhéev, directeur général du groupe Radioelectronnyïé tekhnologuii (Technologies radio-électroniques), avait précédemment déclaré que l’Alabouga n’était pas une arme concrète, mais un ensemble de recherches scientifiques top secret visant à définir les grands axes du développement de l’arme radio-électronique du futur.
La récente défaillance technique du premier robot lunaire chinois Yutu (Lapin de jade) a rappelé une nouvelle fois ce que chaque pas sur la Lune peut coûter comme épreuves à l’Humanité.
En 2016, la première des cinq stations lunaires, Luna 25, se dirigera vers le satellite de la terre. Les experts ont raconté à La Voix de la Russie quels facteurs négatifs étaient pris en compte lors de la conception des appareils lunaires.
Selon les médias officiels chinois, Yutu a été victime d’un « incident mécanique », provoqué par « la complexité de l’environnement sur la surface de la Lune ». Les bloggeurs ont donné plus de détails : les panneaux des batteries solaires ne se sont pas refermés pendant la préparation au régime de « sommeil » avant sa deuxième nuit sur la Lune. La cause est soit la pénétration de minuscules particules du sol dans le mécanisme, soit une défaillance informatique. Pang Zhihao, chercheur de l’académie nationale de la technologie spatiale a cité les raisons probables : « une forte radiation, une faible attraction gravitationnelle et de grands décalages de températures ».
Dès 1960, des appareils soviétiques et américains ans se sont posés sur la Lune, les concepteurs connaissent depuis longtemps les conditions sur sa surface. Ce sont le vide, des températures très basses la nuit (jusqu’à moins 180 degrés centigrades), la radiation et le sol meuble. « Lune 25 » « s’endormira » aussi pour deux semaines, durant la nuit locale, a expliqué Igor Mitrofanov, le chef du laboratoire de gamma-spectroscopie de l’Institut d’études spatiales de l’Académie des Sciences de Russie.
« Il est plus efficace pour l’appareil de dépenser toute l’énergie produite à bord pour son propre chauffage. L’appareil est enveloppé d’une couverture spéciale, une pellicule multicouche. Et dans les conditions de la nuit lunaire, il gardera alors la capacité minimale de travail pour soutenir le régime. Il faut utiliser une base d’éléments résistants à la radiation, pour minimiser ses effets néfastes. Doubler les systèmes pour que les principaux systèmes de l’appareil, sa partie logiquement active soient protégés contre les défaillances provoquées par les particules des rayons cosmiques. »
Entre autres, les lunakhods (rovers) soviétiques, eux aussi, passaient aussi périodiquement en régime de sommeil. A leur instar, les scientifiques ont appris la perfidie de la poussière. Electrisée, elle se colle aux panneaux solaires et réduit leurs capacités, ce qui empêche de charger entièrement les accumulateurs.
« On peut disposer les panneaux de telle sorte que les particules y accèdent le moins possible. Mais il n’y a pas de solution absolument sûre pour le moment – comment les éliminer. Au début des années 1970, nous avons eu un problème Lunakhod 2. Alors, l’appareil s’était penché en plein mouvement et a puisé de la poussière qui a recouvert les batteries et a provoqué finalement son arrêt. Il faut élaborer des algorithmes du mouvement de l’appareil capables de minimiser de tels phénomènes »,explique Alexandre Jeleznyakov, membre de l’Académie Russe d’astronautique.
Selon Alexandre Jeleznyakov, les Chinois ont bien sûr prévu tous ces moments en créant leur Yutu. Les spécialistes russes prendront en considération l’incident survenu au rover chinois lors de la conception des stations lunaires. Pourtant, les informations sur son état sont insuffisantes.
« Je ne pense pas qu’il y ait de modifications sérieuses de nos appareils. Mais une attention supplémentaire sera focalisée sur le problème du Yutu chinois. »
Bientôt, la journée lunaire arrivera. Il fera plus chaud, et le 8-9 février, Yutu doit se réveiller. Si cela n’arrive pas, les spécialistes chinois recevront quand même l’expérience nécessaire. La mission sera fructueuse dans tous les cas. En effet, il n’y a aucun problème avec la plate-forme d’atterrissage du rover lunaire, sur lequel un ensemble d’instruments sont installés. Parmi eux, un télescope ultraviolet qui effectuera les premières observations astronomiques de l’histoire de la surface de la Lune.
La Chine est devenue samedi la troisième nation mondiale à réussir un «alunissage» en douceur, avec sa sonde spatiale Chang’e-3 qui a déposé sur la Lune un véhicule d’exploration téléguidé, le «Lapin de jade». | (capture écran CCTV) crédit: leparisien.fr
Chronique sylv1
Lundi 16 Décembre2013:
« Et bien nous y voila!
Le troisième invité sur la lune s’est présenté .La Chine affiche ses ambitions depuis un certain temps. Maintenant la réalité des événements fait de cette nation une sérieuse concurente pour les autres agences spatiales ,N.A.S.A, Roskosmos ,la Jaxa et l’ E.S.A
A terme nous verrons bien les points positifs , en espérant que le dessein de la Chine ne s’oriente pas sur du militaire en priorité, et là rien n’est moins sûr!
Que va nous révéler cette puissance? Sans doute elle fera des découvertes et espérons que nous profiterons de leurs possibles trouvailles. Pour une présence exotique dans notre système solaire est- ce que la Chine dévoilerait une telle nouvelle? Je suis partagé entre soulagement et méfiance.
Soulagement que des pays autres que les U.S.A explorent l’espace. Pour l’humanité c’est un plus, à condition que chacune des nations concernées travaillent ensemble pour l’humanité dans un premier temps , et le monde interstellaire dans une autre mesure …Dans le cas où une existence différente s’impose quelque-part dans le cosmos.
Si la vie n’avait lieu que sur notre planète, je reprendrais la réplique de Jody Foster dans le film contact:
» Ce serait un beau gâchis d’espace! »
Gageons que l’homme ne sabote pas ses découvertes et ne se comporte pas en être hostile si d’aventure il rencontrait d’autres espèces.
Pour l’heure , suivons attentivement les avancées chinoises dans ses missions spatiales.
L’académicien de l’Académie d’ingénierie de Chine Wang Xiaomo a déclaré dans une interview au Quotidien du Peuple, que la prochaine génération d’avions chinois aéroportés d’alerte précoce pourrait dépasser par ses paramètres techniques ses concurrents étrangers.
Cela ne fait aucun doute : la Chine a beaucoup avancé dans la création de ses propres avions équipés de système de détection et de commandement aéroporté (SDCA). La première tentative de créer un aéronef de cette catégorie sur la base du bombardier soviétique Tu-4 fut entreprise à la fin des années 1960, mais sans succès. Ensuite, dans les années 2000, la Chine a réussi à créer à la fois trois types d’avions SDCA. Il s’agit de KJ-200, KJ-2000, et le modèle d’exportation ZDK-03, livré à l’armée de l’air pakistanaise. Des travaux sur le prototype JZY-01 ont été également réalisés.
Tous les avions SDCA chinois sont équipés d’antennes radar à balayage électronique actif. Les avions plus lourds KJ-2000 sont équipés de radars puissants avec un système de refroidissement à eau. Les appareils plus petits KJ-200 et ZDK-3 sont équipés de radars moins puissants avec un système de refroidissement par air.
Ces appareils sont élaborés à l’Institut de recherche №38 de la China Electronics Technology Enterprise Corporation (CETC). Ce bureau de construction est un grand centre de développement de l’électronique et des systèmes radar non seulement pour les forces armées, mais aussi pour les organes de sécurité publique de la République populaire de Chine.
Dans le même temps, les principaux travaux sur le développement des différents types des technologies radar, notamment la construction des systèmes de guidage des missiles « air-air » et des systèmes mobiles de radars aéroportés sont menés dans un autre centre – l’Institut de technologie électronique de la Chine Leihua.
Wang Xiaomo a lui-même travaillé une grande partie de sa vie à l’Institut de recherche №38 depuis sa fondation, ayant dirigé cet institut entre 1986 et 2001. Wang dirigeait le groupe de travail chargé de la conception d’avions KJ-200 et KJ-2000. Un autre spécialiste des radars, Wu Manqin, était en charge de la conception. Wu est devenu directeur de l’Institut de recherche №38 à l’âge de 36 ans, et élu académicien à l’âge de 44 ans.
Un grand nombre de récompenses obtenues par Wang Xiaomo et Wu Manqin confirme le fait que les dirigeants politiques chinois et le commandement de l’Armée populaire de libération (APL) donnent une haute estimation au progrès des technologies radar chinoises.
Cependant, les conclusions sur la «supériorité» de la technologie chinoise par rapport à ses analogues dans d’autres pays pourraient s’avérer prématurés. Cette technique est trop complexe et après sa mise en service, il faut des années pour éliminer tous les défauts de fonctionnement. En même temps, les caractéristiques de techniques de ces systèmes peuvent sembler uniques sur papier.
L’article du Quotidien du Peuple sur Wang Xiaomo souligne que le premier avion équipé du système dedétection et de commandement aéroporté est monté dans l’air au Nord-ouest de la Chine en 2012, alors que les premiers avions KJ-200 sont arrivés dans l’armée en 2009, et les KJ-2000 encore plus tôt.
Cela confirme l’hypothèse de certains experts qui affirment que jusqu’à récemment, les avions chinois équipés de la technologie SDCA transmettaient les données vers un centre de commandement au sol, qui avait le contrôle des appareils, ce qui provoquait une perte d’efficacité conséquente. Cela montre les difficultés techniques et organisationnelles, dont le réglage prendra du temps.
L’Institut de recherche №38 est intéressant non seulement par ses succès technologiques et ses contacts étroits avec la Russie. Une des structures a été appelée Centre d’étude des nouvelles technologies russes.
L’astronaute chinoise Wang Yaping entame le premier cours depuis l’espace Source image: french.china.org.cn/
Par : Laura French.china.org.cn | Mis à jour le 20-06-2013
Pendant le premier cours depuis l’espace de la Chine, l’astronaute chinoise Wang Yaping a affirmé jeudi ne pas avoir vu d’objet volant non identifié (OVNI) lors de son voyage spatial.
Wang, deuxième femme astronaute de Chine et une des trois membres d’équipage du vaisseau spatial Shenzhou-10, a salué environ 330 écoliers et collégiens rassemblés dans un lycée de Beijing, par un système de diffusion vidéo en direct, à quelque 340 km au-dessus de la Terre.
« Par les fenêtres avant, nous pouvons voir la Terre et de nombreuses étoiles, mais jusqu’à présent, nous n’avons vu aucun OVNI« , a précisé Wang.
« Nous sommes au delà de l’atmosphère terrestre et parce qu’il n’y a pas l’obstruction de l’atmosphère, les étoiles que nous voyons sont plus brillantes, mais elles ne scintillent pas », a-t-elle plaisanté.
« Je voudrais également vous parler d’un phénomène merveilleux : nous pouvons voir 16 fois le lever du soleil en un jour et nous faisons un tour de la Terre toutes les 90 minutes », a-t-elle ajouté. F
Le vaisseau spatial habité chinois Shenzhou-10 a effectué un arrimage et un désarrimage réussis en mode manuel au module orbital Tiangong-1.
Le programme de vols habités en Chine est composé de trois étapes. La 1ère étape prévoit des lancements de deux appareils spatiaux avec des astronautes à leur bord, notamment Shenzhou-5 en 2003 et Shenzhou-6 en 2005. La 2ème étape, qui est mise en œuvre actuellement, prévoit le développement de la technologie d’amarrage des appareils en orbite. Cette étape est extrêmement importante pour la réalisation de la troisième phase du programme, dont la création de la station spatiale de la Chine en 2020. Source :
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 24/06/2013 à : 16h10.