Source : Slate.fr -Par Benoît Helme | publié le 14/02/2014 à 10h15
Si nous cherchons sans la trouver une «vie» extraterrestre dans l’univers infini, c’est peut-être parce que nous y cherchons une vie qui ressemble à la nôtre. Mais pourquoi les extraterrestres devraient-ils ressembler à un être humain, un animal, un végétal, ou à une molécule d’eau?
Le télescope spatial européen Gaia, dont la mission est de cartographier en 3D la Voie lactée, est enfin arrivé à bon port. Il a atteint son orbite opérationnelle, à quelque 1,5 million de kilomètres de la Terre, au point dit Lagrange 2, cette région de l’espace où les champs de gravité de la Terre et du Soleil s’annulent, offrant ainsi au télescope une vue imprenable sur l’immensité de l’univers.
Une fois que les instruments auront été pleinement testés et calibrés, dans quatre mois environ, le télescope devrait donc entamer une mission de cinq ans.
Mission spectaculaire et qui ne semble plus impossible: localiser un milliard d’étoiles dans notre galaxie, chacune d’entre elles étant observée environ 70 fois, avec un degré de précision jusque-là inégalé. Combinés, les 106 capteurs de Gaia représentent en effet une optique d’un milliard de pixels, ce qui, en termes plus concrets, revient à pouvoir photographier l’ongle d’un pouce depuis la Lune!
Gaia serait donc aujourd’hui en mesure d’identifier, au hasard de ses captations, un petit homme vert. Bon, s’il n’est pas vert, qu’il n’est pas un homme et qu’il ne ressemble à aucune forme de vie connue des terriens, il est probable que Gaia aie plus de mal à identifier une forme éventuelle de vie extraterrestre. Et nous pourrons alors en conclure sagement, comme Calvin et Hobbes:
«La meilleure preuve qu’il existe une intelligence extraterrestre, c’est qu’elle n’a pas essayé de nous contacter.»
Et pourtant. Pour la Nasa, qui adore les chiffres et les extrapolations, notre galaxie abriterait 100 milliards de planètes en orbite autour d’étoiles inconnues, les fameuses exoplanètes –ces planètes situées en dehors du système solaire. Lorsqu’on sait, grâce aux calculs effectués à partir des photographies du télescope Hubble notamment, que la Voie lactée compte environ cent milliard d’étoiles, sinon davantage, et que l’Univers abrite des centaines de milliards de galaxies, on peut donc supposer sans passer pour un doux cintré que la probabilité d’une vie extraterrestre est plausible.
Ce que résume d’ailleurs le célèbre cosmologiste Stephen Hawking en soulignant qu’il est «statistiquement anachronique que nous soyons la seule forme de vie d’un Univers dont nous ne connaissons pas les limites».
Oui, mais. Comment s’y prendre pour détecter la vie dans une meule d’étoiles? Les scientifiques tentent généralement de détecter dans l’espace des niveaux élevés d’oxygène, gaz incolore bien connu nécessaire à notre respiration, qui constitue 1/5e du volume de notre atmosphère, et considéré comme un des marqueurs les plus fiables pour relever la présence d’une forme de vie similaire à la nôtre.
Reste qu’il serait imprudent de sortir le champagne et les cacahouètes bio au premier indice d’oxygène. Car la découverte de ce gaz ne prouve pas l’existence d’une forme de vie. L’histoire de l’étoile GJ 876 (ou Gliese 876) illustre bien cette question.
Des spectres de cette étoile, une naine rouge considérée comme très proche du soleil –et pourtant située quelque 150.000 milliards de kilomètres plus loin– autour de laquelle tournent au moins quatre planètes, ont en effet montré que l’atmosphère de l’une d’elles (Gliese 876 d) pouvait contenir des niveaux significatifs d’oxygène. Mais après analyse, les chercheurs ont découvert que l’origine de ce phénomène provenait d’une quantité astronomique de rayons ultraviolets émis par l’étoile, qui conduisait à produire un taux d’oxygène élevé dans l’atmosphère de la planète sans que celle-ci ne soit pour autant source de vie. On sait depuis que la détection d’oxygène dans le spectre d’uneexoplanète ne vaut pas biosignature.
Hypothèse pourtant, cette exoplanète tournant autour de l’étoile GJ 876 pourrait s’apparenter à la Terre telle qu’elle était il y a environ 2,2 milliards d’années au sortir de la Grande Oxydation, lorsque elle ressemblait encore à une gigantesque boule de neige. Ce qui suppose alors que certaines des exoplanètes observables par le télescope Gaia ne seront peut-être habitables, ou source de vie, que dans quelques milliards, voire cinq milliards d’années, le temps que notre soleil devienne une géante rouge et se dilate au point d’engloutir la Terre. C’est embêtant.
On reconnaît la vie quand on la voit, dit-on parfois. Mais est-on bien sûr que la vie extraterrestre soit réellement visible? La vue de la vie est une approche humaine qui correspond à un de nos cinq sens. Mais si Gaia peut scruter, depuis des milliards de kilomètres, avec ses capteurs ultra-puissants, l’environnement gazeux d’une multitude d’exoplanètes, il lui est plus compliqué de voir ce qui, par essence, n’est pas visible.
Justement. Le temps, par exemple, n’est pas visible. Et si la vie extraterrestre est aujourd’hui indétectable, c’est peut-être un problème de temps. Eric Dautriat, ancien dirigeant du Centre national d’études spatiales (Cnes), dans son ouvrage de vulgarisation L’Espace en quelques mots aborde cette question très intéressante. Il souligne :
«Le principal facteur limitant la probabilité d’une simultanéité d’existence avec des extraterrestres intelligents pourrait bien être le fait que les civilisations ne durent pas assez longtemps pour pouvoir se croiser.»
Des extraterrestres auraient donc pu exister ou pourront exister avant ou après cette courte période dans l’histoire de l’Univers où nous avons disposé des moyens pour les repérer!
Surtout, la vie telle que nous la connaissons correspond à un ensemble de notions plus ou moins complexes. On peut la définir comme l’état d‘activité de la substance organisée. Ou encore comme l’ensemble des phénomènes –croissance, métabolisme, reproduction– que présentent les organismes. Ou bien comme le temps qui s’écoule depuis la naissance à la mort.
Bref, la vie correspond à ce que nous observons de la vie. C’est une réalité organique que même l’être humain a du mal à définir. Comment savoir alors si, dans un contexte cosmique différent, la vie ne peut pas être autre chose que la vie, dans une dimension inaccessible à l’homme? Ou si la notion même de vie est encore pertinente puisque c’est peut-être un autre phénomène que la vie qui se produit à des années lumières de nous? Sans même parler de la conscience telle que nous la connaissons qui, elle aussi, pourrait présenter d’indétectables variantes. On touche évidemment là au frisson du divin, du moins du côté des croyants. Que les autres s’amusent un peu, l’univers est tout aussi impensable que Dieu, et il existe bien.
Nous voilà bien, une fois encore, embarqués dans les préjugés anthropomorphiques. Le télescope Gaia, pur joyau technologique de l’Europe spatiale, devra donc observer avec les moyens du bord cet espace si infini qu’il en est inimaginable par l’homme.
A l’heure de nos existences instantanées sur la Terre, nous existons, de fait, dans un univers constitué de centaines de milliards de galaxies inconcevables par notre esprit. Nous vivons tous les jours nos vies, visibles par nous seuls peut-être, qui sait, dans un univers dont la partie visible est bornée par un horizon au-delà duquel les galaxies, si elles sont encore des galaxies, deviennent invisibles à nos yeux car leur lumière n’aura peut-être jamais le temps de nous parvenir.
Nous n’avons que notre cerveau englobé dans un corps pour l’appréhender. Notre imagination d’homos sapiens a bien évidemment tendance à prendre pour point de départ ce qu’elle connaît déjà. Elle a besoin de repères. Tout a besoin d’être pensé par l’homme, identifié, imagé, et matérialisé, pour en certifier l’existence, sans quoi il a vite fait de s’interroger comme Woody Allen, «étonné par tous ces gens qui veulent connaître l’univers, alors qu’il est déjà assez difficile de retrouver son chemin dans Chinatown».
Il nous est tout de même permis, à nous autres terriens rivés au sol, d’imaginer que des formes de vie extraterrestre sont plausibles, sans gaz ni formule chimique pour les appréhender, ou dont la substance ne serait pas substance ni détectable par un télescope.
Pour autant, Gaia nous réserve sans doute de belles surprises, en deçà ou au-delà de nos imaginations. Quelques photos, peut-être, de phénomènes cosmiques jusque-là inconnus de l’homme. On en deviendrait même infiniment impatient. Comme Eric Dautriat, qui écrit dans son dernier livre:
«Si de leur exoplanète, les extraterrestres lisent ces lignes, qu’ils veuillent bien se manifester auprès de l’éditeur, et qu’on en finisse!»
Benoît Helme
Mise à jour Investigations UfoetScience le 15 février 2014 à 23 h 15
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Crédit Futura Sciences – Vue d’artiste du système planétaire HD 188753, sa planète et ses 3 étoiles !
Un système nouvellement découvert composé de deux étoiles naines blanches et d’un pulsar super dense – situé dans un espace plus petit que l’orbite de la Terre autour du Soleil – va permettre aux astronomes d’effectuer des recherches sur une grande variété de mystères cosmiques, y compris la nature de la gravité elle-même. L’équipe internationale de chercheurs, qui inclut l’astronome Ingrid Stairs de l’Université de Colombie Britannique (UBC), vient de publier ses conclusions dans la revue Nature du 5 Janvier 2014.
Initialement découvert par un étudiant américain à l’aide du Télescope Green Bank de la National Science Foundation (NSF), le pulsar – 4200 années-lumière de la Terre, tournant près de 366 fois par seconde – a été découvert en orbite près d’une étoile naine blanche. Cette paire est elle-même en orbite avec une autre naine blanche, plus lointaine.
Ce système à trois corps est la meilleure opportunité pour les scientifiques de découvrir une violation d’un concept clé dans la théorie d’Albert Einstein de la relativité générale : le principe d’équivalence forte, qui indique que l’effet de la gravité sur un corps ne dépend pas de la nature ou de la structure interne de ce corps. « En effectuant des mesures de très haute précision des impulsions provenant du pulsar, nous pouvons tester la variation du principe d’équivalence forte avec une sensibilité de plusieurs ordres de grandeur et plus importante que jamais auparavant », explique le Prof. Stairs, du Département de Physique et d’Astronomie de UBC. « Trouver une variation dans le principe de l’équivalence forte indiquerait une rupture de la relativité générale et nous orienterait vers une nouvelle théorie révisée de la gravité. »
« Il s’agit du premier pulsar « milliseconde » trouvé dans un tel système, et nous avons immédiatement su qu’il nous offrirait une formidable opportunité pour étudier les effets et la nature de la gravité », explique le Prof. Scott Ransom du National Radio Astronomy Observatory (NRAO), qui a dirigé cette étude.
Pour en savoir plus :
– Prof. Ingrid Stairs, Physics and Astronomy – University of British Columbia. email : stairs@astro.ubc.ca
Article original:
Ransom S. M., I. H. Stairs, A. M. Archibald, J. W. T. Hessels, D. L. Kaplan, M. H. van Kerkwijk, J. Boyles, A. T. Deller, S. Chatterjee, A. Schechtman-Rook, A. Berndsen, R. S. Lynch, D. R. Lorimer, C. Karako-Argaman, V. M. Kaspi, V. I. Kondratiev, M. A. McLaughlin, J. van Leeuwen, R. Rosen, M. S. E. Roberts and K. Stovall 2014. « A millisecond pulsar in a stellar triple system ». Nature.
– doi:10.1038/nature12917 – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/gidqr Code brève ADIT : 74877Sources :
Communiqué de presse du 5 janvier 2014 de l’Université de Colombie Britannique –http://redirectix.bulletins-electroniques.com/hSNNCRédacteurs :Mathieu Leporini – Attaché pour la Science et la Technologie à Vancouver –mathieu.leporini@diplomatie.gouv.fr
Mise à Jour par Era pour Investigations Ufo et Science le 21/01/2014 à 03 h 45
Article source :french.ruvr.ru
Par La Voix de la Russie | Une équipe d’astrophysiciens, très intéressée par les toutes premières étapes de la naissance des étoiles, a réalisé la plus grande et ambitieuse campagne de sondage des nuages moléculaires les plus denses de la Voie lactée.
Plus de 6.000 régions ont été cartographiées grâce aux observations menées dans les longueurs d’onde radio, avec le télescope submillimétrique de l’observatoire radio de l’Arizona. Plus gros que toutes les planètes qui gravitent autour de lui, notre Soleil est une étoile ordinaire de la galaxie. Une parmi des dizaines de milliards. À l’œil nu et dans d’excellentes conditions (c’est-à-dire des sites préservés de toute pollution lumineuse), vous ne pourrez jamais, hélas, compter plus de 3.000 étoiles. Ce qui est, bien sûr, très loin de la réalité.
Cette étude du paysage galactique nous immisce dans les recoins les plus intimes de la Voie lactée, à la recherche des premières briques de matière, aussi froide soit-elle. Pas à pas, les astronomes identifient le lent processus de la création stellaire.
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 30/10/2013 à : 11h10.

Une comparaison entre la taille des cellules de convection, ou granules, à la surface des étoiles (la Terre est montrée comme étalon de mesure) allant du Soleil (Sun) aux étoiles géantes en passant par les sous-géantes (sub giant). Ces granules font fluctuer la luminosité des étoiles d’une façon qui dépend de la gravité de surface. En mesurant ces fluctuations, on peut en déduire la valeur de cette gravité pour diverses étoiles. © R. Trampedach, JILA/CU Boulder, COfutura-sciences
Article source: futura-sciences.com
Corot et Kepler ne sont plus capables de chasser des exoplanètes en étudiant la courbe delumière des étoiles qu’ils ont surveillées pendant des années. Mais les données qu’ils ont fournies n’ont pas encore livré tous leurs secrets. Une récente publication dans la revue Nature, par des chercheurs des universités Vanderbilt et Berkeley, vient de le montrer à nouveau. Elle concerne une nouvelle méthode pour mesurer simplement la force de gravité à la surface d’une étoile et en déduire de façon assez précise la taille d’une exoplanète déjà repérée.
Comme le montre le site de l’Encyclopédie des planètes extrasolaires, nous connaissons avec certitude actuellement (fin août 2013) environ mille exoplanètes. Certaines ont été découvertes avec la méthode des transits, ce qui permet d’obtenir une estimation de leur rayon. Mais pour connaître ce rayon il faut connaître celui de l’étoile autour de laquelle orbite l’exoplanète. Toute incertitude sur l’estimation de la taille de l’étoile va se propager sur celle de l’exoplanète. Malheureusement, cela conduit à ce que les tailles des exoplanètes ne soient connues qu’avec des incertitudes comprises entre 50 et 200 pour cent de leurs valeurs réelles. Lorsque l’on connaît en plus la masse de l’exoplanète, on peut estimer sa densité. Mais si cette masse et le rayon de la planète étudiée sont trop incertains, il n’est pas possible de tirer des conclusions fermes quant à la nature de l’exoplanète — par exemple est-elle une planète océan ? — et plus généralement de faire des statistiques sur certaines propriétés des exoplanètes.
Or, on peut estimer indirectement la taille d’une étoile, en particulier pour celles représentées sur la « séquence principale » du diagramme HR, si l’on connaît sa température et sa gravité de surface. La théorie de la structure stellaire fournit en effet plusieurs relations simples, entre par exemple la masse et la luminosité des étoiles, avec lesquelles on peut ensuite déduire nombre d’informations sur les propriétés et l’évolution de ces astres en mesurant quelques paramètres comme, justement, la gravité de surface et la température de l’atmosphère. Les astrophysiciens essaient donc de mesurer la gravité de surface de plusieurs étoiles avec le plus de précision possible et avec diverses méthodes en fonction des cas étudiés.
Vidéo youtube
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Les étoiles sont parcourues par des ondes sonores qui font fluctuer leur surface et donc la quantité de lumière émise. On peut déterminer leurs fréquences en mesurant les fréquences de fluctuations de la luminosité des étoiles. Comme le montre cette vidéo, des naines blanches (white dwarfs) aux étoiles géantes comme Arcturus, il est possible de transposer ces sons dans la bande audible de l’oreille humaine pour constater la diversité des étoiles… en les écoutant. © Vanderbilt University
Trois méthodes pour mesurer la gravité de surface d’une étoile
Il existait jusqu’à présent trois méthodes, par photométrie, par spectroscopie et enfin par astérosismologie. La première est facile à mettre en œuvre, consistsant simplement à mesurer la courbe de l’intensité lumineuse moyenne à plusieurs longueurs d’onde. Elle fonctionne même avec des étoiles peu lumineuses, par exemple parce qu’elles sont lointaines. Mais elle est peu précise, conduisant à des incertitudes comprises entre 90 et 150 pour cent.
La méthode spectroscopique repose sur le fait que la largeur des raies spectrales des atomes et molécules dans l’atmosphère d’une étoile dépend de l’intensité de la gravité de surface (entre autres). Plus la gravité y est forte, plus larges sont les raies. L’incertitude est ici comprise entre 25 et 50 pour cent. Mais cette méthode n’est facile à mettre en œuvre que pour les étoiles brillantes.
La méthode la plus précise est sans conteste celle reposant sur l’astérosismologie. Les fréquences des ondes sonores qui font varier la luminosité de surface des étoiles sont en effet liées à l’intensité de la gravité. On peut, en les mesurant, obtenir une estimation de la force de gravitation en surface avec une incertitude de l’ordre de quelques pour cent seulement. Mais la mesure est difficile et restreinte aux étoiles particulièrement brillantes et proches
Mais de façon inattendue, les astrophysiciens étudiant les données de Kepler à la recherche de corrélations entre des variations de luminosité des étoiles et d’autres paramètres, comme le champ magnétique, ont découvert une quatrième méthode de détermination de la gravité de surface. On peut en prendre connaissance de façon détaillé dans l’article disponible sur arxiv.
Une mesure de la gravité avec une incertitude de moins de 25 pour cent
À la surface de certaines étoiles, comme le Soleil, on peut observer des cellules convectives comme celle de l’eau bouillante dans une casserole. Dans le cas du Soleil, elles forment la granulation solaire, facilement observable. Des granules, des cellules ascendantes de plasma chaud (de 5.000 à 6.000 kelvins), sont entourées de plasma plus froid (environ 400 kelvins de moins). La taille de ces granules est comprise entre quelques centaines de kilomètres pour les plus petits jusqu’à environ 2.000 km pour les plus grands. Les chercheurs ont découvert qu’en fonction de la gravité de surface des étoiles, ces cellules sont différentes, ce qui entraîne des fluctuations de luminosité bien caractéristiques. Lorsqu’elles durent moins de huit heures, on peut s’en servir pour estimer la valeur de la gravité de surface.
La nouvelle méthode est très simple et rapide à mettre en œuvre pourvu que l’on dispose de données de bonnes qualités, ce qui est le cas avec les observations archivées de Kepler portant sur plus de 150.000 étoiles. Elle a été comparée aux mesures faites par astérosismologie et les astrophysiciens ont pu constater qu’elle donnait des mesures avec une incertitude de moins de 25 pour cent. En bonus, les chercheurs ont découvert que les fluctuations de luminosité liées aux granules dépendaient aussi de l’évolution des étoiles, ce qui ouvre une nouvelle fenêtre d’observations pour l’étudier.
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 04/09/2013 à : 09h40.
Note sylv1 adm:
Jeudi 25 Juillets 2013 à : 13h45.
« Notre ami et partenaire de sites Eclipse présente des outils, des méthodes et de l’instruction de base utiles pour la pratique de l’astronomie afin de nous familiariser dans cette filière parfois pointue laissant croire à tort que l’astronomie est réservée aux seuls intellectuels, en fait c’est comme tout il suffit de s’y intéresser…. Ludique.«
Article source: Astropleïades
Le système Go-To
Le système Go-to est un ensemble de deux moteurs permettant de pointer automatiquement les objets célestes. Reliés à une base données, ces moteurs peuvent suivre la cible, ce qui évite de repointer l’objet à chaque fois que l’on observe au télescope. Ainsi, le système Go-To remplace les moteurs de suivi traditionnels. On notera qu’il s’agit d’un outil complémentaire pour les montures bien qu’il n’est pas indispensable.
Ici, la base de données contient les coordonnées de la plupart des objets célestes (Lune, objets du système solaire et du ciel profond, étoiles…) .
Généralement, le Go-To est installé sur les montures équatoriales. On le trouve aussi sur les montures altazimutales et et les montures à fourche. Toutefois, depuis quelques années, les systèmes Go-To s’adaptent de plus en plus aux télescopes de type Dobson alors que le suivi de ces instruments n’est pas toujours simple à automatiser.
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 25/07/2013 à : 13h50.

Sciences et Avenir
Autour du système Gliese 667, composé d’un triplé d’étoiles, les astronomes ont identifié sept planètes dont trois super-terres situées dans la zone habitable.Le système Glies 667 est composé d’un triplé d’étoile. ESO/M. Kornmesser
Article source: sciencesetavenir.nouvelobs.com
Par Joël Ignasse
Sciences et Avenir
VOISINES. Les trois étoiles du système Gliese 667 sont situées dans la constellation du Scorpion à environ 22 années-lumière de la Terre, ce qui en fait des proches voisines.
Les systèmes d’étoiles composés de trois astres et plus sont appelés étoile multiple. Proxima du Centaure, L’étoile la plus proche du Soleil, fait également partie d’une étoile multiple Alpha du Centaure.
Gliese 667 comprend une paire d’étoiles naines orange très brillantes et d’une troisième de masse plus faible, une naine rouge nommée Gliese 667c.
Première découverte d’un système doté d’une zone habitable bien remplie
Déjà scrutée, Gliese 667c avait révélé la présence de trois planètes tournant autour d’elle. Une équipe d’astronomes menée par Guillem Anglada-Escudé de l’université de Göttingen en Allemagne et Mikko Tuomi de l’université de Hertfordshire au Royaume-Uni, a récemment réexaminé le système au moyen de nouvelles observations effectuées par l’instrument HARPS et de données issues d’autres télescopes et a ainsi complété le tableau existant. Ils ont trouvé les preuves de l’existence de sept planètes autour de l’étoile !
ZONE HABITABLE. Trois de ces planètes sont situées dans la zone habitable, un mince ruban circulaire situé à distance suffisante de l’étoile pour que l’eau à l’état liquide puisse y exister. « Nous savions, d’après des études antérieures, que l’étoile était entourée de trois planètes, nous voulions donc vérifier l’éventuelle existence d’autres planètes », explique Mikko Tuomi. « En ajoutant de nouvelles observations et en revisitant les données existantes, nous avons été en mesure de confirmer l’existence de ces trois corps et d’en découvrir de nouveaux. Trouver trois planètes de faible masse dans la zone habitable de l’étoile s’est révélé être très excitant ! »
Des super-terres candidates à la présence de vie ?
ROCHEUSES. Qui plus est ces trois planètes sont des super-terres, des planètes plus massives que la nôtre mais bien moins que des géantes telles qu’Uranus et Neptune. C’est la toute première fois que trois planètes de ce type ont été repérées dans cette zone d’un même système. Selon les premières indications, elles seraient en outre rocheuses, une condition essentielle à l’émergence de la vie, du moins telle qu’on la connaît. Mais pour le moment on ne sait pas si elles abritent effectivement de l’eau liquide ou même si elles sont dotées d’une atmosphère.
Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics. « Ils montrent à quel point il peut être intéressant de procéder à une nouvelle analyse de données et de combiner les résultats obtenus par différentes équipes au moyen de divers télescopes» conclut Guillem Anglada-Escudé.
Joël Ignasse, Sciences et Avenir, 25/06/2013
Vidéo Dailymotion
Si cette vidéo ne fonctionne pas cliquez ici
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 25/06/2013 à : 17h55.
Note sylv1,adm:
27/ 01/2013, 13h45.
Document Arté sur dailymotion.
Les scientifiques chercheurs d’exoplanètes espèrent percer le secret ce celles-ci.Le but avoué est celui de trouver de la vie sur l’une d’entre elles, dans ce reportage nous voyons bien que la tâche est complexe et demande une technologie adéquate Ces spécialistes expliquent leurs travaux.
Si cette vidéo ne fonctionne pas cliquez ici
Mise à jour investigations ufoetscience, le 27/01/2013, 13h45.
Info envoyée par Patrick – Source : http://www.slate.fr/lien/49479/decouverte-quatrieme-planete-habitable
Une équipe internationale d’astronomes a annoncé jeudi 2 février, la découverte d’une quatrième planète habitable hors du système solaire selon le site Dawn.com.
Répondant au doux nom de GJ 667Cc, la petite nouvelle à une masse au moins 4,5 fois plus importante que celle de la Terre. Située à 22 années-lumière de notre planète bleue, soit pas moins de 208 milliards de kilomètres, elle est ce qu’on appelle une «exoplanète» puisque, contrairement à la Terre, elle ne tourne pas autour de l’étoile Soleil mais autour de l’étoile GJ 667C.
«La nouvelle planète rocheuse, GJ 667Cc, tourne autour de son étoile, tous les 28,15 jours ce qui signifie que son année équivaut à environ un mois terrestre.»
De classe M, GJ 667C est donc une étoile «naine», ce qui pourrait remettre en cause son caractère habitable selon l’AFP.
«Certains experts se sont montrés sceptiques sur le fait que les étoiles naines de classe M pourraient soutenir des planètes qui accueillent la vie parce qu’elles sont trop faibles et ont tendance à avoir beaucoup d’éruptions solaires qui pourraient envoyer des radiations mortelles pour les planètes proches.»
Si GJ 667CC reçoit un peu moins de lumière que la Terre, elle compense en absorbant plus de chaleur. La déclaration de Guillem Anglada-Escudé, qui dirigeait l’équipe de recherche, relayée par le site de la RTBF, nous apprend qu’elle pourrait constituer une terre d’accueil pour l’Homme.
«C’est la nouvelle meilleure candidate sur laquelle on pourrait trouver de l’eau sous forme liquide et, possiblement, la vie telle que nous la connaissons.»
L’AFP précise que la théorie selon laquelle la température y serait assez élevée pour que l’eau soit à l’état liquide, ne pourra être certifiée par les astronomes qu’après l’étude de l’atmosphère de la planète. Le site rappelle que cette «super-Terre» rejoint les tout aussi habitables planètes Gliese 581d , HD85512b et Kepler 22b découvertes respectivement en mai, août et septembre 2011 par la France, la Suisse et la Nasa.
Il existerait de nombreuses autres planètes habitables encore cachées. A elle seule, l’étoile GJ 667Cc pourrait accueillir une, deux voire trois autres soeurs de GJ 667Cc. Ce qui nous laisse à penser que, d’ici 2030, nous pourrions avoir l’opportunité de quitter la Terre, si celle-ci est appauvrie de toutes ressources naturelles.