Note sylv1 adm:
Mardi 21 Janvier 2014, 16h35:
« La cosmologie en constante évolution , bouscule certaines théories, à ce titre des programmes et projets sont entrevus. Parmi les suggestions certaines verront le jour et figureront sur une mission spatial comme un aboutissement.Voyons dès à présent certains critères de sélection que propose via un artilce sciences et avenir.«
LOFT, une mission spatiale au plus près des trous noirs
Article source:sciencesetavenir.fr
Par Jean-François Haït, pour Sciences et Avenir
4e mission à passer le grand oral devant l’Agence spatiale européenne, le 21 janvier. Une seule sera sélectionnée.
LE CONTEXTE. Trous noirs et étoiles à neutrons sont les objets les plus extrêmes de l’Univers et passionnent à ce titre les astrophysiciens. Au voisinage des premiers, la matière est soumise aux effets d’une force de gravité considérable avant d’être absorbée. Quant aux étoiles à neutrons, qui résultent d’explosions de supernovae, ce sont les objets les plus denses connus : une cuillère à café d’étoile à neutrons pèserait en théorie plusieurs centaines de milliards de tonnes sur Terre.
Difficile cependant d’observer ce qui se passe au plus près de ces objets et de connaître leurs propriétés. Pour y parvenir, il faut détecter le rayonnement X qui trahit leur caractère extrême.
LA MISSION. LOFT (Large Observatory for X-ray Timing) a pour pièce maîtresse un détecteur à large champ de vision constitué de six pétales, ce qui permet de les replier dans la coiffe d’une fusée, avant de les déployer dans l’espace.
Sa surface totale de 20 mètres carrés est couverte de capteurs qui interceptent les rayons X émis par les trous noirs et les étoiles à neutrons. LOFT est aussi doté d’un instrument qui détecte les événements transitoires (bouffées de rayonnement X).
Lancement prévu à Kourou à bord d’une fusée Soyouz en 2022. Initiateurs du projet : Marco Feroci et Luigi Stella, Institut national d’astrophysique, Rome, Italie.
5 missions en compétition. Le 21 janvier, cinq équipes internationales passent leur grand oral à Paris, devant d’autres chercheurs et des représentants de l’Agence spatiale européenne. Objectif : convaincre que leur projet de mission spatiale est le meilleur sur le plan scientifique et stratégique. Le 23 janvier, une seule de ces missions sera retenue par le Comité consultatif scientifique de l’Esa, dont l’avis est suivi par l’Agence. À la clé : une aventure de dix ans pour les chercheurs lauréats et les ingénieurs du spatial, qui vont devoir développer une mission dont le budget avoisine les 500 millions d’euros. Lancement prévu : autour de 2024.
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 21/01/2014 à : 16h35.