Article et image d’illustration crédit : futurism.com/
Publié par Jon Christian le : 5 décembre 2018
Traduction
Matière Noire
L’un des mystères les plus accablants de la physique est celui de la matière noire et de l’énergie noire, les noms donnés à la matière inconnue et à l’énergie sont des caractéristiques de l’univers, mais que nous ne pouvons pas voir. Les scientifiques pensent qu’ensemble, ces matériaux sombres pourraient représenter jusqu’à 95% de la masse totale de l’univers.
Un chercheur de l’Université d’Oxford a déclaré qu’une nouvelle théorie pourrait expliquer tous ces «phénomènes sombres» – et c’est un casse-tête.
Dark Fluid ( énergie noire)
La recherche, publiée dans la revue Astronomy and Astrophysics , suggère que la matière noire et l’énergie peuvent être expliquées si elles sont traitées comme un «fluide de masse négative». En gros, ce fluide invisible se comporte de la même manière que tous les matériaux conventionnels: poussez-le, il accélérerait vers vous au lieu de vous en éloigner Jamie Farnes, l’astrophysicien d’Oxford à l’origine de la nouvelle théorie, a créé un modèle informatique pour explorer l’impact de ce fluide sombre sur l’univers. Il a découvert que cela pourrait expliquer pourquoi les galaxies restent soudées alors qu’elles tournent au lieu de voler en éclats – un indice alléchant que son nouveau modèle pourrait résoudre les énigmes astrophysiques existantes.
Matériaux Sombres
Dans un essai pour The Conversation , Farnes admet que la théorie de la masse négative pourrait être incorrecte – mais exprime également l’espoir que, si elle est confirmée par de futures observations, elle pourrait fournir un nouveau modèle pour expliquer les mystères du cosmos.
«En dépit de ces efforts, une cosmologie de masse négative pourrait avoir tort», a-t-il écrit.
«La théorie semble apporter des réponses à tant de questions ouvertes que les scientifiques seront, à juste titre, plutôt méfiants. Cependant, ce sont souvent les idées originales qui apportent des réponses aux problèmes de longue date. Les nombreuses preuves accumulées sont devenues si importantes que nous devons envisager cette possibilité inhabituelle. «
Référence : news.sky.com/
Mise à jour investigations ufoetscience le : 06/12/2018 à 21h00.
Un filament long de 2.3 années-lumière Crédit image : | NSF/VLA/UCLA/M. Morris et al.
L’infiniment grand me fait penser à l’infiniment petit quelquefois.
Ci-dessous cet article que je reprend ici pour vous le démontre quelque part.
– Comme pour les nano structures que l’on trouve
dans la nature microscopique en biologie ou en physique, l’univers de ce petit monde de l’imagerie ressemble à s’y méprendre avec les images capturées par des instruments qui ,composent un télescope, pour l’infiniment grand .Les accélérateurs de particules ou les microscopes à balayage électronique, pour l’infiniment petit , ou je ne sais quel autre outils à usage scientifique qui capture des éléments qui m’intriguent .
Toujours est-il que des images semblent être de la même nature. Est -ce seulement une impression , une illusion ?
L’infiniment petit l’infiniment grand ou l’infiniment lointain possèdent -ils tous la même composition? L’univers se confond certainement dans ces deux opposés.
Je ne parle que d’images pour faire ce genre de comparaison , pour le reste, aux experts scientifiques d’éclairer ma petite lanterne.
Ce filament mystérieux à un petit air de déjà vu pour moi. Peut-être la MEB qui consiste en un faisceau d’électrons balayant la surface d’un échantillon à analyser qui, en réponse, réémet certaines particules. Ces particules sont analysées par différents détecteurs qui permettent de reconstruire une image en trois dimensions de la surface. ( Travaux de Max Knoll et Manfred von Ardenne dans les années 1930, » référence-wikipédia » )
Les différentes techniques utilisées par les scientifiques semblent renvoyer les mêmes images une fois reconstituées par leurs outils. Un trompe l’œil ?
Les astronomes sont intrigués par un filament étrange situé au centre de notre galaxie.
Article source : trustmyscience.com parStéphanie Schmidt le
Des astronomes ont capturé une image nette d’un filament long de 2.3 années-lumière, serpentant autour du trou noir supermassif situé au centre de la Voie lactée.
La structure en elle-même a été découverte en 2012, mais cette nouvelle image révèle que la longue ligne semble être assez proche du cœur sombre de la galaxie. Tandis que pouvoir observer de plus près ce filament mystérieux aide à affiner les hypothèses sur ce que cela pourrait être, les astronomes sont encore loin d’avoir une quelconque réponse.
Une équipe de chercheurs a pu produire cette image en utilisant les données du National Radio Astronomy Observatory’s (NRAO) Karl G. Jansky Very Large Array, et a utilisé une nouvelle technique d’imagerie pour aider à mettre en lumière les détails.
Pour les astronomes, ce filament est un mystère passionnant, qui nécessite une réponse : « Une partie du suspens de la science réside dans les mystères qui ne sont pas faciles à résoudre », annonce l’astronome Jun-Hui Zhao, du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics à Cambridge (Massachusetts, USA). « Bien que nous n’ayons pas encore la réponse, le chemin pour la trouver est fascinant. Ce résultat motive les astronomes à construire des radiotélescopes de nouvelle génération avec une technologie de pointe», ajoute-t-il.
Il n’est pas inhabituel de trouver de longs flux gazeux ou des lignes de particules incandescentes s’étendant à travers de grandes régions de l’espace.
Des structures telles que celle-ci, également appelées filaments radio non-thermiques (NRF – nonthermal radio filament), ont déjà été observées auparavant dans notre galaxie. La plupart sont beaucoup plus longues, mais leurs origines sont encore mystérieuses.
À l’origine, les chercheurs soupçonnaient qu’ils avaient quelque chose à voir avec les champs magnétiques de la Voie lactée. Mais à mesure que d’autres filaments de ce type étaient découverts et qu’ils possédaient des « directions » étranges, cette idée fut abandonnée.
Ce qui rend ce filament spécifique si inhabituel, c’est qu’il semble chatouiller l’horizon des événements de Sagittaire A* (Sgr A*), le trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie. Cela permet d’aboutir à d’intéressantes hypothèses expliquant pourquoi de longs filaments de particules émettent de la lumière dans la plage des ondes radioélectriques du spectre électromagnétique.
Tout d’abord, éliminons l’option qui serait la moins intéressante. Il se pourrait qu’il ne s’agisse de rien d’important : un simple filament qui semble connecté à un trou noir. En d’autres termes, il pourrait être l’équivalent astronomique d’un cheveu devant l’objectif. Mais selon les astronomes, cette option est extrêmement improbable, même si nous ne pouvons pas la rejeter totalement à l’heure actuelle.
L’hypothèse favorite des chercheurs, suggère que le filament est constitué de particules qui se font happer par Sgr A*. En effet, des tourbillons de particules qui se précipitent dans un trou noir peuvent générer un champ magnétique puissant, qui agit à son tour comme un accélérateur de particules. Des particules chargées et canalisées à une telle vitesse extrême pourraient expliquer ce flux mince et rougeoyant.
L’autre possibilité, plus excitante mais moins probable, est qu’il s’agisse en réalité d’un objet hypothétique connu sous le nom de corde cosmique. Les cordes cosmiques sont considérées comme des défauts « topologiques » unidimensionnels immensément massifs qui se forment entre différentes parties d’un vide, à mesure que l’espace se dilate. En d’autres termes, ils ressemblent à des fissures dans l’espace qui se sont formées lorsque notre Univers naissant s’est étiré. (Concept qui ne doit donc pas être confondu avec la théorie des cordes).
Étant donné que ces objets devraient être extrêmement massifs, si les cordes cosmiques existent bel et bien, alors le milieu d’une galaxie serait un bon endroit pour en chercher. Mais jusqu’à présent nous n’en sommes pas certains, alors les astronomes continueront à recueillir de plus en plus d’éléments pour pouvoir exclure l’une ou l’autre des hypothèses.
Mais dans tous les cas, définir avec précision la nature de ce filament mystérieux, sera une aubaine pour l’astronomie. S’il s’agit de particules se faisant happer par Sgr A*, cela nous en apprendrait davantage sur les champs magnétiques dans cette zone très chaotique située autour des trous noirs. De plus, repérer une corde cosmique dans la nature serait une découverte majeure, qui nous en apprendrait beaucoup sur la nature même de l’Univers et ses origines. « Nous continuerons à chasser les informations jusqu’à ce que nous ayons une explication solide concernant cet objet. Et nous visons à produire par la suite des images possédant encore une meilleure qualité et qui soient plus révélatrices », a déclaré Miller Goss, de la NRAO.
Par La Voix de la Russie | Dans le second volet de l’entretien accordé à La Voix de la Russie, l’astrophysicien français Jean-Pierre Petit évoque la matière négative, la technologie du voyage interstellaire et le phénomène ovni.
La Voix de la Russie: Jean-Pierre Petit, reprenons. Cette idée de l’existence de matière de masse et d’énergie négatives que vous décrivez dans la première partie de notre entretien explique l’allure que les astronomes appellent la VLS, la Very Large Structure, la structure du cosmos à grande échelle. Y a-t-il autre chose ?
Jean-Pierre Petit : Cela explique aussi le fait que l’expansion de l’univers s’accélère au lieu de se ralentir.
LVdlR : Mais cette matière à masse négative, elle est faite de quoi ?
J.-P. P. : De protons, de neutrons, d’électrons, de photons, comme les nôtres, mais dotés de masses et d’énergies négatives.
LVdlR : Est-ce qu’il y a des étoiles, des planètes, de la vie dans ce monde des masses et des énergies négatives ?
J.-P. P. : Non. Pour qu’il y ait de la vie, il faut qu’il y ait des atomes plus lourds que les atomes primitifs qui sont l’hydrogène et l’hélium. Et pour cela il faut que des étoiles aient pu se former, dont des supernovae, des étoiles massives qui, en explosant, créent ces atomes plus massifs, à partir desquels pourront se constituer les planètes.
LVdlR : Qu’est-ce qui empêcherait que des « méga-étoiles » puissent se former, puisque les particules de masse négative s’attirent selon la loi de Newton ?
J.-P. P. : Dans notre monde des masses positives, nous habitons dans ces sortes de « bulles de savon jointives ». C’est là que se forment les galaxies. Au moment où se forme cette structure lacunaire, la matière est fortement et violemment comprimée, dans ces « plaques ». Cela s’accompagne d’un intense refroidissement radiatif qui permet de donner naissance à des petites structures, allant jusqu’aux étoiles, et jusqu’aux galaxies. Par la suite ces objets ont tendance à se regrouper selon les lignes sur lesquelles se joignent trois facettes, en formant des sortes de filaments. Ensuite ces objets convergent à leur tour vers les « noeuds » de cette structure, et cela donne les régions plus denses qui sont les amas de galaxies. Par contre, la matière négative ne se concentre, au centre des « bulles de matière positive » que pour donner d’uniques « grumeaux », de forme sphérique.
LVdlR : Lesquels peuvent se transformer en étoiles, je suppose ?
J.-P. P. : Non, ils sont trop massifs. On peut les comparer à des proto-étoiles, ayant une température de 2000°C. Mais pour que la proto-étoile puisse se muer en véritable étoile, que les réactions nucléaires puissent démarrer en son centre, il faut qu’elle puisse se contracter, se tasser, en se débarrassant, par rayonnement, de toute l’énergie thermique qu’elle contient. Selon la masse d’une proto-étoile on trouve un temps d’allumage correspondant. Plus l’étoile est massive et plus long sera le temps requis pour son allumage.
LVdlR : Et dans le cas de cette immense proto-étoile de masse négative ?
J.-P. P. : Elle ne s’allumera jamais. Elle n’en finira jamais de rayonner son énergie dans le rouge et l’infrarouge et ne pourra jamais parvenir à cet état de tassement dans sa partie centrale, qui permette aux réactions nucléaires de démarrer.
LVdlR : Alors, cela nous donne une idée de ce que les voyageurs ayant inversé leur masse peuvent voir par le hublot de leur vaisseau.
J.-P. P. : Le monde qu’ils avaient quitté a disparu, ils ne peuvent plus le voir. En revanche, ils voient ces conglomérats de masses négatives, couleur rouge sombre.
Ce que voient les passagers d’un voyage interstellaire. Image fournie par Jean-Pierre Petit
LVdlR : Et comment font-ils pour s’orienter ?
J.-P. P. : Comme les sous-marins, il leur faut faire surface de temps à autre.
LVdlR : Revenons à l’astrophysique. On a parlé de la structure à grande échelle de l’univers, de l’explication de l’accélération de l’expansion. Quoi d’autre ?
J.-P. P. : Matière positive et matière négative se repoussent. Quand les galaxies se forment, les particules de masse négative envahissent l’espace laissé libre.
Image fournie par Jean-Pierre Petit
LVdlR : Autrement dit les galaxies sont comme des noyaux d’olives qui se logeraient dans les trous d’un gruyère.
J.-P. P. : Et ce gruyère, fait de masse négative, repousse les galaxies, les confine.
LVdlR : Ce que les astrophysiciens expliquent jusqu’ici en invoquant une matière sombre, invisible.
J.-P. P. : Il y a une chose qui m’amuse. Dans différents pays, des chercheurs descendent quotidiennement à grande profondeur, dans des mines désaffectées où ils ont implanté des laboratoires pour essayer de traquer des « astroparticules ».
LVdlR : Les constituants de cette matière sombre hypothétique ?
J.-P. P. : Et ils ne les trouveront jamais, parce que, ce qu’ils cherchent se trouve… entre les galaxies.
LVdlR : Les pauvres ! Si vous avez raison, pour eux, quel drame ! Mais il faut dire que tout cela a l’air fort séduisant. Comment réagissent vos collègues en général ?
J.-P. P. : Avec la plus grande hostilité. A cela il y a une raison très simple. Lorsqu’est apparue la théorie de la Relativité Générale, elle n’a pas jeté la physique newtonienne aux orties. Celle-ci devenait simplement une approximation de cet ensemble plus vaste. Par exemple, la trajectoire de Mercure, autour du Soleil était, selon la physique newtonienne, une ellipse parfaite. Selon la relativité Générale, cette ellipse tournait un peu à chaque tour, mais de manière infime. Mais pour envoyer des sondes spatiales, mettre des satellites en orbite ou prévoir les éclipses, on n’utilise pas la Relativité Générale. La physique newtonienne suffit.
LVdlR : Alors que si on troque la matière sombre pour la matière d’énergie négative, c’est la catastrophe.
J.-P. P. :Il faudrait jeter des centaines de thèses de doctorat et des milliers d’articles scientifiques aux orties.
LVdlR : Ca n’est pas une démarche qui amène à se faire des amis.
J.-P. P. :Pas précisément. Je vais au passage vous donner une énième application de ce modèle. Ce travail a plus de dix ans. J’ai fait tourner une sorte de confetti de masse positive dans un environnement de masse négative, dans un ordinateur. Il y avait 5000 points-masses de chaque espèce. Et j’ai obtenu une belle spirale barrée, qui perdurait pendant vingt tours, ce qui n’avait jamais été obtenu jusqu’ici. Les autres galaxies numériques » perdaient leurs bras spiraux.
Galaxie numérique 2d JPP. Image fournie par Jean-Pierre Petit
LVdlR : A vous entendre, la structure spirale des galaxies ressemble à l’agencement de la crème, tournant dans une tasse de café, du fait du frottement sur la paroi de la tasse.
J.-P. P. : Il y a de cela. Il y a plus de dix ans il fallait un gros ordinateur pour faire un calcul de ce genre. Aujourd’hui des étudiants peuvent obtenir le même résultat avec un simple PC.
LVdlR : Pour résumer, comment voyez-vous l’avenir ?
J.-P. P. : Je suis en train de finaliser un travail qui débouche sur un modèle cosmologique avec deux vitesses de la lumière.
LVdlR :Je vois. Ce qui vous intéresse, vous, c’est la faisabilité des voyages interstellaires.
J.-P. P. : Et comme mes collègues le savent tous, cela complique encore les choses.
LVdlR : On sait que vous avez la possibilité d’exposer les idées les plus compliquées à travers un genre que vous avez créé : la bande dessinée scientifique. Sur votre site http://www.savoir-sans-frontieres.com vous avez mis vos 30 albums avec des traductions en 36 langues, ce qui donne 450 albums gratuitement téléchargeables. Et tout est traduit en russe.
Image fournie par Jean-Pierre Petit
J.-P. P. : Grâce à une traductrice, Nina Esina et à feu mon excellent ami Vladimir Golubev, qui fut le coworker d’Evgueni Velikhov. J’expose cette théorie en bande dessinée dans un album intitulé l’Univers gémellaire. Sa version française se trouve ici.
Vladimir Golubev, physicien, qui supervisa les traductions en russe. Photo fournie par Jean-Pierre Petit
LVdlR : Est-ce que vous pensez que la Terre puisse être visitée par des êtres intelligents venus d’autres systèmes planétaires ?
J.-P. P. : Pour moi, c’est une évidence ! Le seul obstacle pour que les scientifiques acceptent d’envisager cela, c’est la sacro-sainte barrière luminique.
LVdlR : Le « mur de Berlin » de l’astrophysique ?
J.-P. P. : Bonne comparaison.
LVdlR : Ainsi, vous pensez que ce que les gens appellent « ovnis », sont des machines volantes pilotées. Comment expliquez-vous certains phénomènes, rapportés par des témoins, comme une dématérialisation subite ?
J.-P. P. : Supposons que vous inversiez la masse d’un vaisseau et de ses occupants. Ces particules cessent d’interagir avec leur environnement par des forces électromagnétiques. Or ce sont ces mêmes forces qui font que les atomes et les molécules interagissent entre eux. Si je supprimais brutalement de fait que les particules dont vous êtes constitué puissent interagir avec ce qui vous entoure, votre siège, que deviendriez-vous ?
LVdlR : Je crois que je passerais au travers de mon siège et je tomberais vers le centre de la Terre.
J.-P. P. : Si la suppression de cette interaction va de pair avec l’inversion de votre masse, vous tomberiez … vers le haut. La Terre vous repousserait. Au passage personne ne pourrait plus vous voir.
LVdlR : Je deviendrais comme le personnage de Marcel Aymé, le « passe-muraille ».
J.-P. P. : Et rien ne vous arrêterait. Si vous aviez un plafond au dessus de votre tête, vous passeriez doit au travers, sans même le voir.
LVdlR : Je ne verrais plus la chaise sur laquelle j’étais assis ?
J.-P. P. : Ni la chaise, ni le sol, rien. Vous seriez repoussé par quelque chose d’énorme : la Terre, devenue invisible à vos yeux.
LVdlR : Et cette « chute vers le haut » serait sans fin. Mais que resterait-il à l’emplacement qui était occupé par mon anatomie ?
J.-P. P. : Le processus d’inversion transforme, dans un volume donné, les particules de masse positive en particules de masses négatives, et vice-versa. Et là où il y a de la matière à masse négative, celle de masse négative en est chassée. Dans l’espace qu’occupait votre corps il n’y avait pratiquement rien.
LVdlR : Donc, si j’inverse ma masse, hop ! Je disparais et je laisse à la place le vide.
J.-P. P. : Et les molécules d’air environnantes, à masse positive, s’empressent de venir combler ce vide.
LVdlR : Supposons que je tombe vers le haut, par exemple à l’étage au-dessus, et que j’inverse ma masse de nouveau. Que se passe-t-il ?
J.-P. P. : Dans le volume concerné, les masses sont inversées. Celle des molécules d’air dont vous allez occuper la place. Comme elles cessent d’interagir avec tout ce qui les environne, elles se dispersent sous l’effet de leurs propres forces de pression.
LVdlR : Un peu comme un ballon ayant ma forme, contenant de l’air à pression atmosphérique, qui éclaterait dans le vide ?
J.-P. P. : C’est ce que percevrait un observateur doté lui aussi d’une masse négative. Je vois que vous commencez à comprendre.
LVdlR : Et moi, qu’est-ce que je deviens ?
J.-P. P. : Comme vous vous êtes « rematérialisé », vous n’êtes plus repoussé par la Terre, mais attiré par elle. Vous retombez sur le plancher de l’étage au dessus.
LVdlR :Attendez. Si j’ai bien compris, imaginons un vaisseau qui se situe au-dessus du sol. S’il inverse cycliquement sa masse, il subira alternativement une action attractive et répulsive de la Terre.
J.-P. P. : Et au résultat il donnera l’apparence de ne plus être sensible à la gravité.
LVdlR : Ca commence à me plaire. Quoi d’autres, à propos de ces vaisseaux ?
J.-P. P. : Paul Heyller, ancien ministre de la défense du Canada a dit une chose qui m’avait interpellé. Il a dit que certains avions qui avaient tenté de s’approcher d’ovnis avaient été détruits, du fait de simples manœuvres de fuite de ceux qu’il appelle « les visiteurs » et que les avions avaient été détruits parce qu’ils n’avaient pas été conçus pour résister aux contraintes qui résultaient de cette opération. Pensons par exemple à l’histoire du Capitaine Mantell, qui tentait de s’approcher, avec son chasseur, d’un ovni immense.
LVdlR : Quand l’ovni a inversé sa masse, pour devenir insensible aux tirs éventuels du chasseur, il a laissé en lieu et pace un immense espace vide.
J.-P. P. : Et l’irruption de l’air environnant dans cet espace, soudain vide, a créé une perturbation aérodynamique qui a disloqué l’avion. C’est ce que je pense.
LVdlR : Vous avez essayé de parler de cela à Paul Heyller ?
J.-P. P. : Ces gens ne sont pas faciles à joindre.
LVdlR : En résumé, cette inversion de masse, on saurait faire ça comment, et quand ?
J.-P. P. : Comment ? L’idée fait son chemin. Je pense que c’est une technologie qui se situe à 100, 200 ans de notre état de l’art actuel.
LVdlR : Cette technologie ne se situerait pas, comme le pense certains, des millions d’années en avance ?
J.-P. P. : Non. Mais évidemment, quand notre technologie se limitait aux retombées de l’invention du feu, à la chimie, c’était hors de portée. C’est l’émergence du nucléaire qui a marqué le tournant, marqué un compte à rebours d’un petit nombre de siècles.
LVdlR : Et c’est précisément à cette époque que les incursions d’ovnis se seraient multipliées.
J.-P. P. : Nous sommes sur le point de pouvoir « entrer dans le club », mais …
LVdlR : Mais quoi ?
J.-P. P. : Notre niveau d’évolution psycho-social est catastrophique. Et il y a une chose à laquelle il faut immédiatement penser. Toute technologie a son versant-arme.
LVdlR : En clair, le fait de détenir les clés permettant d’envisager des voyages interstellaires met du même coup entre nos mains de nouveaux moyens de nous détruire.
J.-P. P. : En comparaison desquels nos armes à fission et à fission feraient figure de jouets.
LVdlR : Ouh, là ! Cela suggère un choix drastique : un progrès décisifs ou une autodestruction brutale. Mais comment peut-on imaginer que les Terriens soient assez bêtes pour opter pour une autodestruction ?
J.-P. P. : Lisez le livre de Corso « Roswell, Le Jour d’Après ». Pensez au discours de Ronald Reagan, à l’ONU, évoquant une menace venue de l’espace. Aujourd’hui comme par le passé, d’éventuels visiteurs sont immédiatement perçus comme des ennemis potentiels.
LVdlR : Pour le cow-boy Ronald Reagan, un bon extraterrestre est un extraterrestre mort.
J.-P. P. : Je peux vous assurer, parce que j’ai des éléments pour l’affirmer, que dans tous les pays du monde où le phénomène ovni a été pris au sérieux, la seule préoccupation de ceux qui ont été en charge de ces questions a été d’espérer faire du rétro-engineering et d’en tirer de nouvelles armes. Cette attitude s’est surtout révélée « payante » aux USA. En France, nous avons … Le GEIPAN. Derrière celui-ci, il y a aussi l’armée. N’oublions pas qu’il a été créé par le général Sillard, qui a dirigé la recherche militaire française pendant 20 années. Là, vu les compétences mises en batterie, il y a loin de la coupe aux lèvres, mais le but visé est partout le même.
LVdlR : C’est désespérant.
J.-P. P.: Je conclurais en disant que la situation ovni telle qu’elle se présente est la preuve que l’intelligence extraterrestre est bien une réalité.
LVdlR : Pourquoi ?
J.-P. P. : Parce qu’ils ne prennent pas contact avec nous.
Par La Voix de la Russie | Les astronomes ont repéré la plus lointaine de toutes les galaxies identifiées. Elle se trouve à 13,8 milliards d’années-lumière de la Terre. Elle a été découverte à l’aide du télescope Hubble.
Selon les chercheurs, la galaxie est si loin que sa lumière qui nous est parvenue est apparue il y a plus de 13 milliards d’années, soit 700 millions d’années après le Big Bang. Les astronomes de l’Université du Texas notent que la galaxie est riche en métaux et transforme les gaz et poussières en étoiles beaucoup plus vite que la nôtre. T Source:
Mise à jourinvestigations ufoetscience, le : 24/10/2013 à : 18h20.
Photo : ru.wikipedia.org/European Space Agency & NASA/cc-by-sa 3.0
Article source:french.ruvr.ru/
15.01.2013, 08:01, heure de Moscou
Les astronomes américains ont découvert un nuage de gaz géant près de la galaxie du Moulinet (M101) dans la constellation de la Grande Ourse. Ce nuage de gaz serait en réalité une galaxie naine naissante, précise un article publié dans la revue The Astrophysical Journal.
«Nous pouvons voir qu’il y a un nuage de gaz, mais pour l’instant il n’y a pas d’étoiles. Les astronomes ont déjà découvert à plusieurs reprises des nuages de gaz sans étoiles, mais ils étaient associés à chaque fois à l’émission de la matière des grandes galaxies. Dans ce nouveau cas, la situation est différente. Il s’agit probablement d’un noyau galactique », a déclaré Christopher Mihos de l’Université Case Western Reserve à Cleveland. /L
Mise à jour investigations ufoetscience, le :15/01/2013, 13h25.
La galaxie la plus vieille jamais identifiée vient d’être découverte grâce aux télescopes spatiaux Hubble et Spitzer.Elle a été observée telle qu’elle était seulement 420 millions d’années après le Big Bang.
Des astronomes ont découvert la galaxie la plus vieille et la plus lointaine jamais identifiée. Elle est si ancienne que sa lumière a dû voyager quelque 13,3 milliards d’années avant de nous parvenir. Baptisée MACS0647-JD, cette galaxie a ainsi pu être observée telle qu’elle était seulement 420 millions d’années après le Big Bang, alors que notre Univers n’avait que 3% de son âge actuel (13,7 milliards d’années).
C’est en combinant les deux télescopes spatiaux Hubble et Spitzeret le phénomène de « lentille gravitationnelle« que les astronomes ont réussi à détecter la lumière émise par MACS0647-JD. Le phénomène de « lentille gravitationnelle« agit en fait comme un véritable télescope cosmique. Défini par Einsteindans sa théorie de la relativité générale, il est dû aux objets extrêmement massifs (comme un amas de galaxies) qui ont un champ gravitationnel si important qu’ils parviennent à faire dévier les rayons lumineux passant à proximité. Parfois, cette déviation agit comme une loupe gigantesque en amplifiant l’image perçue de l’autre côté.
Ainsi, l’expérience CLASH (Cluster Lensing And Supernova survey with Hubble) a pu repérer cette galaxie depuis le fin fond de l’espace, révèle un communiqué du site internet de Hubble. Après un voyage de 8 milliards d’années, la lumière émise par MACS0647-JD a été amplifiée en passant à proximité d’un amas de galaxies massif, la faisant apparaître bien plus brillante qu’elle n’était en réalité. « Cet amas réalise ce qu’aucun télescope fait de la main de l’homme ne pourrait accomplir. Sans cette amplification, observer cette galaxie constituerait une prouesse herculéenne », indique Marc Postman, qui dirige l’équipe CLASH.
Une galaxie tout petite
En effet, il semblerait que MACS0647-JD soit très petite. D’après les premières observations, sa largeur ne dépasserait pas 600 années-lumière, alors que notre Voie Lactée atteint les 150.000 années-lumière. « Cet objet pourrait être l’une des nombreuses briques composant une galaxie« , précise Dan Coe, du Space Telescope Science Institute américain.
« Au cours des 13 milliards d’années à venir » qui le séparent de nous, « il pourrait ainsi connaître des dizaines, des centaines, voire des milliers de fusions avec d’autres galaxies ou fragments de galaxies« , estime-t-il.
SCIENCES – Cette planète soeur de la Terre pourrait présenter de l’eau à l’état liquide…
La Nasa a confirmé ce lundi la présence d’une planète soeur de la Terre hors de notre système solaire, détectée en 2009 par la sonde Kepler, portant à trois le nombre d’exoplanètes de ce type dont l’existence à pu être confirmée par la communauté scientifique internationale.
C’est la première fois que la sonde Kepler, dotée d’un puissant télescope, confirme la présence d’une planète orbitant autour d’une étoile autre que le Soleil et dont les caractéristiques sont propices à l’apparition de la vie.
Présence d’eau
Cette confirmation signifie que les astronautes de la Nasa ont vu passer à trois reprises au mois l’exoplanète devant son étoile. Ils ne peuvent cependant pas dire si une certaine forme de vie s’y trouve mais seulement que les conditions sont requises pour qu’elle puisse s’y développer.
De telles planètes se trouvent à la bonne distance de leur étoile pour une éventuelle présence d’eau à l’état liquide. Par ailleurs leur température et leur atmosphère sont propices à l’apparition de la vie et à son évolution.
« Nous sommes certains qu’elle se trouve dans une zone habitable », a indiqué à des journalistes Bill Borucki, expert de l’agence spatiale américaine à propos de l’exoplanète Kepler 22.
Recherche de planète soeurs de la Terre
Celle-ci, 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d’environ 600 années-lumière (1 année-lumière = 9.460 milliards de km) et tourne autour de son étoile en 290 jours. La température près de sa surface serait de 22 degrés Celsius. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, gaz ou liquide.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) avait été le premier en mai à annoncer qu’une des planètes tournant autour de l’étoile naine Gliese 581 pourrait s’avérer « habitable » avec un climat propice à la présence d’eau liquide et à la vie. En août, des astronomes suisses avaient confirmé l’existence d’une autre exoplanète, appelée HD 85512b et située à 36 années-lumière de la Terre contre 20 années-lumière pour Gliese 581d.
Lancée en mars 2009, la sonde Kepler a pour mission de rechercher des planètes soeurs de la Terre susceptibles d’abriter la vie, en observant plus de 100.000 étoiles semblables au Soleil.
Vue d’artiste de la planète Kepler 22-b. NASA/Ames/JPL-Caltech
Kepler confirme la découverte d’une potentielle
planète jumelle de la Terre
Créé le 05/12/2011 à 21h26 — Mis à jour le 05/12/2011 à 21h37
ESPACE – Située à bonne distance de son étoile, elle n’a pas encore livré les secrets de sa composition…
Les astronomes ont touché le jackpot. Lundi, la Nasaa confirmé la découverte de la planète Kepler 22-b, située dans la zone habitable d’une étoile similaire à notre Soleil. La sonde de la Nasa a identifié plus de 1.000 nouvelles planètes extrasolaires, dont une cinquantaine considérées comme habitables. Mais il ne s’agit que de candidates, détectées indirectement en observant la baisse de l’intensité lumineuse de leur astre. Kepler 22-b est la première de la mission américaine dont l’existence a été confirmée par des observations directes, depuis des télescopes au sol, qui tourne autour d’une étoile de la même classe que le Soleil.
La Nasa ne sait pas encore si elle est rocheuse ou gazeuse, ou si elle contient de l’eau liquide, mais elle en a le potentiel. D’un rayon deux fois supérieur à celui de la Terre, elle orbite 15% plus près de son étoile que notre planète. Mais parce que son soleil est légèrement plus petit, «si l’effet de serre a fonctionné de la même manière que sur Terre, la température au sol pourrait y être de de 21°C», explique William Borucki, chercheur au centre Ames de la Nasa.
Une dizaine d’autres candidates sérieuses
Ne comptez pas aller y passer vos prochaines vacances: Kepler 22-b se trouve à plus de 600 années lumières de la Terre. A nos vitesses actuelles de propulsion, il faudrait donc des millions d’années pour s’y rendre.
Au total, Kepler a découvert plus de 2400 planètes potentielles. Si la plupart sont géantes, une cinquantaine serait d’une taille similaire à celle de la Terre. Les scientifiques se concentrent sur une dizaine situées dans la zone habitable.
Deux précédentes découvertes par le CNRS
Le Centre national de la recherche scientifique avait été le premier en mai à annoncer qu’une des planètes tournant autour de l’étoile naine Gliese 581 pourrait s’avérer habitable avec un climat propice à la présence d’eau liquide et à la vie.
En août, des astronomes suisses avaient confirmé l’existence d’une autre exoplanète, appelée HD 85512b et située à 36 années-lumière de la Terre contre 20 années-lumière pour Gliese 581d. Mais avec son rayon six fois supérieur à celui de la Terre et une gravité deux fois plus importante, cette dernière est sans doute moins hospitalière que Kepler 22-b.
Philippe Berry
vidéos source:youtube
NASA’s Kepler Confirms Its First Planet in Habitable Zone of Sun-like Star: Kepler 22-b (5/12/2011)
MOFFETT FIELD, Calif. — NASA’s Kepler mission has confirmed its first planet in the « habitable zone, » the region where liquid water could exist on a planet’s surface. Kepler also has discovered more than 1,000 new planet candidates, nearly doubling its previously known count. Ten of these candidates are near-Earth-size and orbit in the habitable zone of their host star. Candidates require follow-up observations to verify they are actual planets. – http://www.nasa.gov/centers/ames/news/releases/2011/11-99AR.html
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Pégase 51B: c’est le nom donné à la première exoplanète découverte en 1995 par deux astrophysiciens suisses. Depuis plus de 500 de ces corps célestes ont été répertoriés.
Pourquoi et comment rechercher ces planètes situées en dehors du système solaire, c’est le thème de cet épisode de Space…. http://fr.euronews.net/
Vidéos complémentaire source Viméo:
Kepler Exoplanet Candidates
This is a visualization of the 1236 exoplanet candidates observed by Kepler.
As you can see, the vast majority of these planets orbit their stars at a distance less than Earth. This is likely due to the relatively short observation period – it is highly probable that many more planets will be found as the duration of study increases.
Two candidates are highlighed: KOI 326.01 and KOI 314.02. Out of all the candidates, those two may have the best chances of satisfying some of the « habitability » criteria astronomers tend to use.
A lot of help in making this video came from Lee Billings – who provided key astronomical advice and included the visualizations in his guest blogger posts at BoingBoing:
Some stars are being monitored by a $600 million satellite observatory named Kepler, whose job is to conduct a kind of Gallup poll of worlds in the cosmos. To colonize the universe is the future destiny of humanity.