À gauche: simulations de la distribution de la matière noire dans l’Univers environ 3 milliards d’années après le Big Bang. À droite: des amas de matière noire (rouge), avec ceux faisant plus de 300 millions de fois la masse du Soleil (en jaune). | Virgo consortium/A. Amblard/ESA
Thomas Boisson
Article source : trustmyscience.com
La mise en évidence de la matière noire, constituant environ 27% de la densité d’énergie totale de l’univers, est un des enjeux fondamentaux de l’astrophysique moderne.
Tandis que la recherche se poursuit, de nouvelles données acquises par le détecteur orbital chinois DAMPE et publiées le 29 novembre dans Nature (1), bousculent depuis quelques jours la communauté scientifique. En effet, la détection d’une anomalie dans le flux de rayons cosmiques observé pourrait être la signature indirecte de la présence de matière noire.
DAMPE et l’étude des rayons cosmiques de hautes énergies
Le DArk Matter Particle Explorer (DAMPE), lancé le 17 décembre 2015 à 500 km d’altitude, est un détecteur de particules à très hautes énergies optimisé pour l’étude des rayons cosmiques composés d’électrons et de positrons (CREs), ainsi que pour l’étude des rayons gamma. Plus particulièrement, DAMPE est calibré pour des énergies allant jusqu’à 10 TeV.
Une série d’étranges structures en forme d’arches, très allongées apparaissent sur le disque de poussière autour d’une étoile à 32 années-lumière de la Terre.
PLANÈTES.AU Microscopii est une étoile située à plus de 32 années-lumière de la Terre. Si elle fascine les astronomes, c’est parce qu’elle est particulièrement jeune : 20 millions d’années à peine. Un nouveau-né en comparaison de notre système solaire dont l’âge est estimé à presque 4,6 milliards d’années. Or cette étoile toute « fraîche » est entourée d’un vaste disque de poussière où l’on pourrait voir se former des planètes – c’est en tout cas ce qu’espèrent les chercheurs. Observer AU Microscopii et ses alentours est donc une opportunité précieuse d’en savoir un peu plus sur la manière dont se forment les planètes. C’est la raison pour laquelle a été braqué dessus un nouvel instrument baptisé SPHERE. Un véritable « traqueur de planètes » qui utilise différentes techniques pour améliorer le contraste des images de systèmes d’étoiles. Cet instrument a été installé en 2014 sur le Very Large Telescope, un observatoire spatial basé dans le nord du Chili. Et les premières images de ce système ont intrigué les chercheurs. Pas de planète en vue pour le moment, mais une série d’étranges structures sombres en forme d’arches, très allongées (elles s’étendent sur une dizaine d’unités astronomiques) qui n’apparaissent que du côté gauche du disque de poussière, vu par la tranche dans cette image :
sur le chemin de la cascade de Brisecou (71) crédit: Sylvain Matisse investigations ufoetscience
Note sylv1 adm:
Mardi 10Août 2014 , 19h45.
« Cette période estivale a été propice à la découverte, celle de ma région revue et corrigée pour ce qui est de mes connaissances. Ce petit guide touristique est dédié à mes enfants ,et Era d’abord sans oublier Gilles Thomas témoin de la richesse historique du site Autunois en particulier, et du Morvan dans une autre mesure. Ainsi, entre nature et histoire notre voyage dans les mystères continuent bien au delà de l’aspect simplement ludique.«
L’archéologie une discipline au service de l’ufologie document investigations ufoetscience ( reprise soumise à autorisation écrite).
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Mise à jour investigations ufoetscience, le: 19/08/2014 à : 19h45.
Un ancien cratère martien suspecté d’être « un ancien supervolcan »
VIDÉO – Deux chercheurs pensent que certains cratères visibles à la surface de la planète rouge sont en fait les restes de gigantesques éruptions. Une théorie déjà controversée.
Le débat s’annonce explosif. Une étude parue jeudi dans Nature , qui en fait sa une, soutient que certains cratères très anciens de Mars à la topologie mystérieuse sont les vestiges d’éruptions massives de supervolcans survenues il y a plus de 3 milliards d’années. Joseph Michalski et Jacob Bleacher, chercheurs respectivement au Muséum d’histoire naturelle de Londres et au Goddard Space Flight Center de la Nasa, basent leur analyse sur des relevés topographiques aériens d’une région particulière appelée Arabia Terra. Mais leur théorie est loin de faire consensus.
Les chercheurs ont trouvé des ressemblances entre plusieurs cratères martiens aux formes énigmatiques et des caldeiras terrestres géantes, à savoir des structures géologiques résultant de l’effondrement de chambres magmatiques lors d’éruptions explosives titanesques. C’est par exemple le cas du lac Toba, à Sumatra, en Indonésie, vestige d’une éruption ayant projeté il y a 78.000 ans 2800 km3 de roches et de cendres dans l’atmosphère. Ou de la caldeira de Yellowstone, liée à deux éruptions de 2500 et 1000 km3 survenues respectivement il y a 2,2 millions d’années et 640.000 ans. On appelle familièrement «supervolcans» les lieux associés à ces événements géologiques hors normes qui bouleversent le climat pendant des centaines d’années et provoquent la disparition d’espèces entières.
«L’idée qu’une activité volcanique intense a existé au Noachien (première des trois ères géologiques martiennes qui s’est terminée il y a environ 3.7 milliards d’années, NDLR) n’est pas si nouvelle», tempère néanmoins David Baratoux, chercheur à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap). La question est plutôt de savoir si Michalski et Bleacher ont bien mis la main sur la source de ce volcanisme. «En raison de l’érosion, voire de la déformation des structures, il est difficile sur la base de données morphologiques seules de distinguer avec certitude un cratère d’impact érodé d’une caldeira volcanique érodée», note le géologue. Il regrette que les auteurs n’aient pas utilisé les données minéralogiques de surface pour appuyer leur démonstration.
«La théorie est intéressante, mais elle ne repose que sur des descriptions qualitatives», regrette de son côté Fabrice Gaillard, chercheur à l’Institut des sciences de la terre d’Orléans, qui reste «assez réservé» sur les résultats avancés. «Ils ont peut-être raison, mais leur démonstration n’est pas très convaincante», appuie-t-il. Nicolas Mangold, grand spécialiste de la géologie martienne à l’université de Nantes et membre de l’équipe scientifique de la mission Curiosity, n’hésite pas à qualifier le papier de «critiquable» dans son argumentaire et évoque une interprétation «hautement spéculative» d’une véritable énigme géologique.
Une théorie séduisante mais peu étayée
De toute évidence, les chercheurs, comme les relecteurs de Nature, ont avant tout été séduits par la capacité de cette théorie à «coller» avec certaines caractéristiques géologiques de Mars. «Cela expliquerait bien la morphologie en strates des sédiments martiens. Chaque éruption provoquerait un brusque réchauffement suivi d’un refroidissement progressif avant la prochaine éruption», détaille Fabrice Gaillard.
François Forget, spécialiste de l’atmosphère martienne, ne se prononce pas sur l’analyse géologique proprement dite présentée dans l’article. En revanche, il constate que la théorie des «supervolcans» permettrait de mieux comprendre la présence il y a trois milliards d’années d’une atmosphère compatible avec la présence d’eau liquide. «Cela va dans le bon sens. Il y a partout des traces d’eau ruisselante. Pour cela, il faut une pression suffisante, donc une atmosphère épaisse. Or Mars a perdu très vite son atmosphère primitive sous l’effet du rayonnement solaire. Il a donc fallu un dégazage important pour recréer une atmosphère assez dense», explique-t-il. Et les nombreux volcans récents du dôme de Tharsis, dont le mont Olympus qui culmine à 22 .500 mètres, ne suffiraient pas à expliquer la reconstitution d’une telle atmosphère.
Dans ce contexte, la théorie des «supervolcans» offre une solution élégante. Il faudrait néanmoins beaucoup plus de sources volcaniques que les quelques caldeiras évoquées dans cette étude. Et que leur existence soit étayée par des preuves bien plus solides. L’avenir montrera si l’article de Natureétait, en dépit de ses lacunes, visionnaire. Ou à jeter aux oubliettes.
Une vidéo réalisée par le magazine Nature (en anglais), présente le contexte dans lequel s’inscrit l’étude et ses principales conclusions: