Note sylv1 adm
Mercredi 04 Juin 2014 à : 19h15:
« Nous vous suggérons un site ( paranormal-encyclopedie.com)qui a publié un article détaillé et ô combien interessant concernant l’énigme des lueurs et autres observations inexpliquées dans cette région située en Norvège. Le document est détaillé et instructif.«
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 04/06/2014 à 19h20.
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Note sylv1 adm:
30/04/2013 à : 21h20.
Ce jour à 12h35, j’ai mis en ligne sur Aréa51 Blog cette info du GEIPAN.
Lumières d’Hessdalen : vers une explication !
Un autre site a édité ce document au format PDF, je le reprends afin que vous puissiez le consulter ici.
PDF source:canalblog.com
Cliquez sur l’image PDF pour lire le document.
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 30/04/20123 à : 21h20.

Tara est un voilier en aluminium conçu pour la navigation en mers polaires. La forme de sa coque lui permet d’être pris par la glace de la banquise. Dans cette situation, il serait simplement soulevé. © Jean-Luc Goudet, Futura-Science
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences, le :Le 23 avril 2013 à 17h56.
Branle-bas de combat pour l’équipe de Tara Oceans Polar Circle : le navire océanographique va repartir en mer, vers le nord, cette fois, pour des études du plancton, bactéries comprises, tout autour de l’océan Arctique. La région est mal connue et l’enjeu scientifique est considérable. Le travail ne manquera pas pour les océanographes, durant les sept mois de ce voyage.Le 19 mai 2013, la goélette Tara quittera le port de Lorient et fera route vers Tromsö, en Norvège, un peu au-delà du cercle polaire arctique. À bord, des biologistes et océanographes, notamment du CNRS, de l’EMBL (European Molecular Biology Laboratory) et du CEA, effectueront des analyses de plancton. Que ce soit par la photo où la génétique, ils en étudieront tous les organismes, virus, archées, bactéries, algues et petits animaux. Il n’est pas si fréquent qu’un navire si bien équipé reste si longtemps dans ces régions, qui restent très mal connues alors qu’elles évoluent rapidement sous l’effet du changement climatique.L’équipage et les scientifiques entameront le contournement de l’océan Arctique dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, commençant par le mythique « passage du nord-est », le long des côtes de la Sibérie. Ils termineront par le non moins célèbre « passage du nord-ouest », à travers l’archipel du Grand Nord canadien, qui ne fut franchi pour la première fois qu’entre 1903 et 1906 par Roald Amundsen sur un petit voilier, le Fram. Tara Oceans, une épopée scientifiqueLe navire de Tara Oceans est conçu pour ces mers froides et encombrées de glaces puisqu’il a été réalisé pour Jean-Louis Étienne. Le grand explorateur polaire a navigué entre 1991 et 1996 sur cette goélette en aluminium de 36 m, à fond assez plat et double quille relevable, qui s’appelait alors Antarctica.
viaLe voilier de Tara Oceans s’apprête à explorer l’Arctique.
Article source:exobiologie.fr
L’étude des microorganismes fossiles est assez délicate du fait de leur relative simplicité et de leur petite taille. Sur Terre, l’analyse des organismes les plus anciens nécessite l’utilisation d’équipements de pointe afin de les observer, de déterminer leur composition chimique, d’étudier leur environnement minéralogique… De par leur taille, la plupart de ces équipements sont incompatibles avec les missions spatiales, rendant la détection de traces de vie fossiles sur d’autre corps du système solaire, et notamment sur Mars, particulièrement délicate. La spectroscopie Raman est une technique d’analyse non destructive spécialement adaptée pour l’étude de traces de vie fossile microbienne. Elle permet l’identification et l’analyse des phases minérales et organiques à l’échelle du micromètre. Un spectromètre Raman équipera ainsi le futur rover de la mission ExoMars (ESA) dédiée à la recherche de traces de vie actuelle et passée sur Mars.
Cette étude s’intéresse plus particulièrement à la technique de cartographie Raman. Les échantillons étudiés sont principalement des lentilles de cherts (quartz) renfermant des organismes planctoniques et des cyanobactéries silicifiées, contenues dans un conglomérat dolomitique issu de la formation Draken, Svalbard ( un archipel de la Norvège situé à la limite de l’océan Arctique et de l’océan Atlantique), et âgés de 800 Ma. Si ces organismes ne sont pas, ou peu, représentatifs de potentiels organismes martiens, le processus de silicification qu’ils ont subi est un mode de fossilisation attendu sur Mars. Les nombreuses cartographies Raman réalisées ont permit de mettre en évidence des phases minérales impossibles à identifier en microscopie optique car trop petites ou invisibles dont certaines, telle que l’hydroxyapatite, sont considérées comme des biominéraux. Plus particulièrement, les analyses montrent la précipitation d’opale autour et à l’intérieur des microfossiles carbonés. Cette détection est confirmée par d’autres techniques (microscopie électronique, microsonde) et observée dans des échantillons plus anciens de 1,9 milliards d’années. Cela montre que la silice précipite préférentiellement sous forme d’opale au contact des organismes et que cette phase généralement métastable peut être préservée au cours du temps, au sein d’une matrice de carbone, elle-même ensuite préservée par le quartz. La spectroscopie Raman est une des seules techniques permettant de distinguer ces deux phases, opale et quartz, de composition similaire (SiO2) à l’échelle micrométrique. La détection d’opale associée avec de la matière carbonée et d’autres biosignatures par spectroscopie Raman pourrait ainsi constituer un indicateur de biogénécité particulièrement pertinent pour la recherche de traces de vie passée sur Mars.

De gauche à droite, image de microscopie optique en lumière transmise de microfossiles d’origine planctonique, et cartographie Raman montrant la répartition de la matière carbonée (en jaune) et de l’opale (en violet)