Crédit: Agora Vox
Note sylv1 adm:
Samedi 11 Janvier 2014 , 16h30.
Dossier spécial projets aéronautiques.
« J’ai dèja appréhendé le sujet sur nos sites web , le fait de revenir sur ce thème complète en quelque sorte une analyse qui ne demande qu’à faire le point à un instant T.
Dans la filière, les firmes ne cessent de penser afin d’améliorer le concept technologique et économique des appareils. Aussi bien les avions commerciaux que les engins militaires des projets affluent. Cependant combien verront rééllement le jour ? Dans la sélection des candidats :Combien naîtront de prototypes qui au final ne seront jamais mis sur le marché? Dans une série de postulants, ne resteront que un ou deux concepts retenus pour la commercialisation.
Les avions du futur subissent des tests en lieux clos ( laboratoires, sortes de hangards) . Certainement et seulement quelques uns d’entre eux effectueront des vols expérimentaux avant d’être admis pour un développement à plus ou moins grande échelle. Ces potentiels O.V.N. I s d’aujourd’hui conçus de la main de l’homme, seront, soit totalement ignorés demain car n’ayant jamais aboutits, pendant que les autres ( les projets retenus) feront partie naturellement de notre paysage aérien. Ci-dessous, deux articles intéressants, décryptage.«
En bonus, un reportage vidéo en dessous des articles
Le Blackstar du Magazine Aviation Week
Source George Filer dans sa dernière lettre d’information
Traduction ERA pour investigations ufoetscience
David Whiteford écrit: «J’ai pensé que vous aimeriez savoir que, en 1994, j’ai vu un vaisseau très similaire au Blackstar du Magazine Aviation Week , vu dans la dernière lettre d’information de George Filer. Il volait silencieusement environ 1000 pieds au-dessus d’une crête de montagne dans la région de Christmas Valley près de South Lake Tahoe sur un vecteur qui l’amènerait vers Groom Lake et la zone 51. Il faisait sombre, autour de 21 heures, mais nous l’avons clairement vu avec deux de mes amis car il était éclairé par la lune. Mon sentiment est qu’il s’agit d’un véhicule conçu par l’Homme, il a nos caractéristiques de conception. J’estime sa taille à mi-chemin entre celle d’un cuirassé et d’un porte-avion , et oui il a fait une très forte impression. Je suis certain que je vais oublier beaucoup d’expériences avant d’effacer ça de ma mémoire « .
Merci à David Whiteford.La fin de la navette spatiale 8) les remplaçants possibles, mythes et réalité
Article source: agoravox.fr
- crédit: Agora Vox
La navette au musée, que reste-t-il comme prétendants à sa place ? Beaucoup de projets ont été enterrés, faute de budgets nécessaires. La recherche spatiale est une des plus coûteuses, et un bon nombre de rêves s’y sont brûlé les ailes. Or, aujourd’hui, il faut bien le remarquer, il n’y a pas d’autre remplaçants de prévus autre que le bon vieux cargo russe Progress, une cabine Soyouz démuni de ses sièges. C’est tout le paradoxe final de l’effroyable course qu’ont menée les deux super-puissances depuis plus de cinquante ans maintenant. L’ancien adversaire, venu en aide avec un vaisseau qui date d’un demi-siècle, devenu remplaçant du projet majeur des américains dans les années 80, voilà qui est plutôt surprenant et paradoxal. Mais d’autres projets moins avouables ont été aussi proposés, et d’autres encore tournent en ce moment au dessus de nos têtes. Et d’autres encore sont en préparation. Bref, nous n’en n’avons pas encore fini avec la fin de cette fameuse navette.
crédit :Agora Vox
L’Air Force avait donc remis au placard le Dynasoar, faute de budget, et liquidé l’équipe de cosmonautes recrutés pour l’occasion. Le 10 décembre 1963, le Dyna Soar était en effet définitivement abandonné après avoir coûté 410 millions de dollars, et alors qu’une rallonge demandée de 373 millions aurait conduit à un vol en 1966. L’ambitieux projet Dynasoar avait même été couplé avec celui de Gemini, pour assurer ses arrières : dans une évolution « naturelle », les ingénieurs de avaient même pensé faire de la capsule spatiale un véritable canot de sauvetage éjectable, façon cockpit de F-111. Dynasoar devenant plus gros dans une autre étude, et pouvant même emporter 4 personnes en plus du pilote, seul à l’avant. Mais l’ambition des militaires n’était pas pour autant assouvie. Un autre projet, baptisé FDL était apparu le temps des essais des « lifting bodies ». Il avait connu une maquette bois d’aménagement, et en était déjà à sa 5eme version : le FDL-5, photographié sous cette forme sur une base US. L’engin se déclinera vite en FDL-6 puis FDL-7.
Selon Paul Czsy, le fameux FDL-7, engin hypersonique, avait été dessiné par le Flight Dynamics Laboratory de l’US AIr Force pour servir de navette au projet MOL (voir notre épisode précédent) qui avait connu une intense préparation avec sélection de cosmonautes dont certains deviendront des membres de l’équipe d’Apollo ou de Skylab, le projet MOL, militaire lui aussi étant basé sur une cabine Gemini comme tête de pont d’une station composée d’un étage complet de fusée Titan III C, alors l’engin le plus puissant du rayon militaire US.
Les deux ingénieurs qui avaient conçus le projet s’appelaient Robert Masek de chez McDonnell Douglas et Alfred Draper de AFFDL. L’ambition était démesurée, les deux ingénieurs allant jusqu’à proposer un appareil lancé d’un Galaxy, navette et étage de fusée compris. Le souci de l’époque était clairement de faire cesser l’hécatombe de premiers étages retombant dans l’Atlantique avec leurs moteurs monstrueux et sophistiqués coûtant des fortunes, comme lesgigantesques de Saturn V. Pour arrêter ce gâchis, toutes les idées semblaient bonnes.
La forme générale sélectionnée était l’héritière direct des essais de Lifting Bodies, notamment l’un des projets testés dans le désert avec un revêtement de Dacron comme forme extérieure à pans coupés (et déjà avec une aile déployable intégrée). On peut s’apercevoir, sur une image des maquettes de veine aérodynamique, que les projets Dynasoar ou X-24B, en particulier, ont été conjoints avec le développement du programme de l’armée, les deux minisatellites rentrants dans l’atmosphère, le « Prime SV-5 » et « l’Asset ASV-3« servant à tester les matériaux de rentrée. Lors des tests aérodynamiques, le projet FDL a toujours voisiné ceux des séries X-24 ou MDF-1, sous le nom générique d’ATV. Au contraire de la navette, le FDL-7 est clairement conçu en « dur » , à savoir en Inconel, comme le X-15. Le projet FDL-7 sera repris par des canadiens pour devenir le Dart, un engin imaginé en 2005 par Planet Space, une société privée dirigée par Geoff Sheerin, de la Canadian Arrow corporation, et par un indien, le Dr. Chirinjeev Kathuria, un spécialiste des réseaux internets rapides et qui a fait carrrière dans la fourniture aux hôpitaux, sous le nom de firme d’American Teleradiology & Nighthawks. Donné pour Mach 22, l’appareil est présenté comme un transporteur de cosmonautes, à défaut de révéler une arme à bord, parfois gommée sous les photos haute définition du site. Les militaires US, qui ont décidément tout privatisé, s’appuient depuis longtemps visiblement sur ce type de société privée pour leur éviter les coûts de développement. Pour vanter les mérites du descendant direct du projet, Paul Cyzsz, avait fait remarqué que le projet de SpacePlanet, entièrement en acier au chrome, avait l’avantage « de se poser par tous les temps », ce qui n’avait jamais été le cas de la navette, on le sait, avec sa phobie de l’humidité. Comme lanceur, un cluster de 10 fusées canadiennes Arrow appelé Nova (le premier nom de la fusée Sarurn !) assurera le premier étage. Le X-24B, qui clôturera la gamme d’essais des lifting bodies est celui qui présente la forme la plus proche de ce qui aurait pu être le vaisseau spatial armé de l’US Air Force.
Comme le X-15, le FDL-7 dernière version le FDL-7 MC, aurait dû se poser sur des skis arrières et un simple diabolo avant, une petite aile déployable en arrière de la cabine du pilote lui donnant un peu plus d’aisance pour négocier les « S » d’alignement sur la piste du lac salé prévu pour le recevoir. Chez SpacePlanet, on a opté pour un train d’atterrissage complètement en pneumatiques. (mais l’aile déployable a été abandonnée).
Suite
Lien interne :Lockheed LS-200-10
Les Grandes Inventions Les Avions Du Futur
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Mise à jour investigations ufoetscience, le: 11/01/2014 à 16h30.