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Les scientifiques parlent d’une « surprise totale », et pensent qu’il faudra peut-être revoir les modèles sur la formation du système solaire.
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 28/10/2015 à : 19h55.
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Des molécules organiques inédites sur une comète, une structure variée en surface mais plutôt homogène en profondeur, des composés organiques formant des grains : les résultats issus des premières données de Philae à la surface de la comète Tchouri dessinent un visage surprenant. Cette comète est loin d’être un clone de celles que l’on connaît… et elle ne colle pas complètement aux modèles en vigueur.
Le 30/07/2015 à 20:01 –
La comète 67P/Churyumov-Gerasimenko photographiée le 20 juillet par la sonde Rosetta, à 171 km du centre du noyau. À l’approche du périhélie, le 13 août 2015, son activité n’a de cesse d’augmenter. Philae repose sur le plus petit des deux lobes de cet astre d’un peu plus de 4 km de longueur. La résolution est de 14,5 m par pixel. © Esa, Rosetta, NavCam – CC BY-SA IGO 3.0
La mission de rendez-vous cométaire Rosetta a offert, grâce à l’atterrissage du module Philae, le 12 novembre 2014, une opportunité exceptionnelle : celle de l’étude in situ du noyau d’une comète– de sa surface à sa structure interne –, en l’occurrence 67P/Churyumov-Gerasimenko, ou Tchouri pour faire court. Ce travail à même la surface apporte de quoi faire progresser la compréhension de ces petits corps célestes témoins des origines du Système solaire.
Les mesures réalisées avec les dix instruments de l’atterrisseur Philae, entre le 12 et le 14 novembre 2014, durant les 63 heures qui ont suivi sa séparation d’avec Rosetta, ont complété les observations effectuées par l’orbiteur. En outre, son atterrissage sur la comète, pleine de rebondissements, a même été source d’informations supplémentaires.
Cosac montre des molécules organiques complexes
Vingt-cinq minutes après le contact initial de Philae avec le noyau de la comète, Cosac (Cometary sampling and composition experiment) a réalisé une première analyse chimique, en mode « renifleur », c’est-à-dire en examinant les particules entrées passivement dans l’instrument. Ces particules proviennent vraisemblablement du nuage de poussière produit par le premier contact de Philae avec le sol. Seize composés ont pu être identifiés, répartis en six classes de molécules organiques :alcools, carbonyles, amines, nitriles, amides et isocyanates. Parmi eux, quatre sont détectés pour la première fois sur une comète : l’isocyanate de méthyle, l’acétone, le propionaldéhyde et l’acétamide.
Elles sont des précurseurs de molécules importantes pour la vie (sucres, acides aminés, bases de l’ADN). Mais la présence éventuelle de ces composés plus complexes n’a pas pu être identifiée sans ambigüité dans cette première analyse. Par ailleurs, quasiment toutes les molécules détectées sont des précurseurs potentiels, produits, assemblages ou sous-produits les uns des autres, ce qui donne un aperçu des nombreux processus chimiques à l’œuvre dans un noyau cométaire et même dans le nuage protosolaire en effondrement, aux premiers temps du Système solaire.
Cosac a identifié un grand nombre de composés azotés, mais aucun composé soufré, contrairement à ce qu’avait observé l’instrument Rosina, à bord de Rosetta. Cela pourrait indiquer que la composition chimique diffère selon l’endroit échantillonné.
Civa voit de la matière organique agglomérée en grains
Les caméras de l’expérience Civa (Comet infrared and visible analyser) ont révélé que les terrains proches du site d’atterrissage final de Philae sont dominés par des agglomérats sombres qui sont vraisemblablement de gros grains de molécules organiques. Les matériaux des comètes ayant été très peu modifiés depuis leurs origines, cela signifie qu’aux premiers temps du Système solaire, les composés organiques étaient déjà agglomérés sous forme de grains et pas uniquement comme de petites molécules piégées dans la glace comme on le pensait jusqu’à présent. Ce sont de tels grains qui, introduits dans des océans planétaires, auraient pu y favoriser l’émergence du vivant.
Paysages variés à la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, photographiée ici par Rosetta le 19 octobre 2014 à seulement 9,9 km du centre du noyau. Les reliefs au premier plan appartiennent au petit lobe où s’est posé Philae le 12 novembre. Une partie du plus grand lobe est visible à l’arrière-plan. Entre les deux, dans l’ombre, au pied des parois sombres, il y a le « cou » de la comète, un des sites les plus actifs. La résolution de l’image est de 77 cm par pixel. © Esa, Rosetta, NavCam – CC BY-SA IGO 3.0
Philae lui-même révèle la surface variée de la comète
Avec sa masse de 100 kg, Philae est lui-même une source de données pour les astronomes. En effet, les propriétés mécaniques des terrains ont pu être déduites de son « accométissage » à rebondissements. L’atterrisseur a d’abord touché la surface à un endroit baptisé Agilkia, puis a rebondi plusieurs fois avant d’atteindre le site nommé Abydos.
La trajectoire de Philae et les données enregistrées par ses instruments montrent que le premier point de touché (initialement choisi pour les opérations) est composé de matériaux granuleux sur une vingtaine de centimètres, alors que le second (où réside actuellement l’atterrisseur) a une surface dure.
Consert voit un noyau cométaire homogène
L’expérience radar Consert (Comet nucleus sounding experiment by radio transmission) a consisté à émettre un signal de Rosetta vers Philae à travers la comète. À la manière d’un scanner médical, ses modifications donnent pour la première fois accès à la structure interne d’un noyau cométaire. Première conclusion : l’intérieur de la comète paraît plus homogène que prévu par les modèles. Le temps de propagation et l’amplitude des signaux ayant traversé la partie supérieure de la « tête » (le plus petit des deux lobes de Tchouri) montrent en effet que cette portion du noyau est globalement homogène, à l’échelle de dizaines de mètres. Ces données confirment aussi que laporosité est forte (75 à 85 %), et indiquent que les propriétés électriques des poussières sont analogues à celles de chondrites carbonées.
C’est dans cette région baptisée Hatmehit, située au sommet du plus petit des deux lobes du noyau cométaire, que se cache Philae. Le site initial nommé Agilkia est la dépression jonchée de rochers visible dans la zone exposée au Soleil. Mais après quelques rebonds, l’atterrisseur a dérivé de son point d’ancrage dûment choisi pour se loger dans un milieu différent et plus sombre. Le site où il réside depuis est désigné Abydos. Les reconstitutions de sa trajectoire le situent dans la région marquée par une ellipse rouge, en bordure d’Hatmehit. L’image a été prise par la caméra à angle étroit Osiris, le 13 décembre 2014, à 20 km du centre de la comète, un mois après l’atterrissage de Philae. © Esa, Rosetta, MPS for OSIRIS Team MPS, UPD, LAM, IAA, SSO, INTA, UPM, DASP, IDA
Civa-P et Consert précisent la position de Philae
L’expérience Civa-P (P pour panorama), composée de sept microcaméras, a pris une image panoramique (360°) du site d’atterrissage final de Philae. Elle révèle que les fractures déjà repérées aux grandes échelles par Rosetta se retrouvent aussi jusqu’à l’échelle millimétrique. Elles sont formées par choc thermique, en raison des grands écarts de température que connaît la comète lors de sa course autour du soleil.
Cette image panoramique où apparaît par endroits un pied ou une antenne a aussi révélé la position de Philae. Il repose dans un trou de sa propre taille, couché sur le côté, avec seulement deux pieds sur trois au contact du sol, et entouré de parois qui compliquent son alimentation en énergie solaire et ses communications avec Rosetta.
L’instrument Consert a quant à lui déterminé, avec trois périodes d’observations en visibilité directe entre la sonde Rosetta et Philae, la zone (150 par 15 m) où se trouve Philae. Cela a facilité la reconstitution de la trajectoire de Philae entre le premier site de contact, Agilkia, et le site d’atterrissage final, Abydos. Puis, en utilisant les signaux qui ont traversé l’intérieur de la comète, Consert a réduit l’incertitude sur la localisation de Philae (au bord de la région dénommée Hatmehit) à une bande de 21 mètres par 34 mètres.
Ces recherches qui ont mobilisé des chercheurs du CNRS, d’Aix-Marseille Université, de l’UniversitéJoseph Fourier, de l’Université Nice Sophia-Antipolis, de l’UPEC, de l’UPMC, de l’Université Paris-Sud, de l’université Toulouse III Paul Sabatier et de l’UVSQ, avec le soutien du Cnes sont publiées au sein d’un ensemble de huit articles dans l’édition du 31 juillet 2015 de la revue Science.
Ces premières mesures à la surface d’une comète renouvellent l’image que l’on avait de ces petits corps du Système solaire.
Source : Futura sciences
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 31/07/2015 à : 16h10
Article source: french.ruvr.ru/
Par La Voix de la Russie | Le découvreur de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, l’astrophysicien Klim Tchourioumov a déclaré dans une interview accordée à la radio lettone Baltkom que les sons faits par la comète étaient liés à la forme inhabituelle de son noyau.
« La comète Tchourioumov-Guérassimenko a deux renflements et un raccord. C’est un instrument de musique cosmique. Ses sons, c’est la vraie chose. On peut dire qu’elle est heureuse que l’homme moderne l’a visitée », a déclaré Tchourioumov.
Le 12 novembre, le module Philae de Rosetta européenne a atterri sur le noyau de trois kilomètres de la comète. Plus tard, l’Agence spatiale européenne a publié sur le SoundCloud un enregistrement de ses sons.
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Mise à jour investigations ufoetscience, le : 15/11/2014 à : 23h00.
Article source: french.ruvr.ru/
Par La Voix de la Russie | La sonde interplanétaire Venus Express se prépare à servir une fois de plus à la science et à plonger dans l’atmosphère de la planète Vénus, à environ 130 km d’altitude.
Cela pourrait être la dernière mission pour cet appareil de l’Agence spatiale européenne (ESA), créé avec la participation des chercheurs russes. Une accalmie relative va se produire avec le début des recherches, par la station, sur la deuxième planète la plus proche du Soleil. Il n’y a presque pas de projets d’exploration de Vénus à l’heure actuelle.
Après huit ans de service sur l’orbite de Vénus, l’appareil européen Venus Express devrait réaliser une nouvelle manœuvre risquée, en plongeant dans les couches denses de l’atmosphère de Vénus pour y effectuer des mesures. Jusqu’à présent, l’orbite de travail de la sonde ne descendait pas au-dessous de 250 kilomètres dans la zone du pôle Nord de la planète, atteignant 66.000 kilomètres dans l’apogée.
La décision d’effectuer cette manœuvre a été prise après que l’appareil a presque entièrement réalisé sa mission. Il est presque à court de carburant, et les missions scientifiques prévues sont désormais presque entièrement réalisées. La mission scientifique principale a duré environ 1 an et demi, après l’approche de la sonde de Vénus en 2006. Par la suite, le travail de Venus Express a été prolongé à plusieurs reprises. Actuellement, les chercheurs prévoient de garder la sonde en service jusqu’en 2015, si cette nouvelle immersion dans l’atmosphère réussit. Les chercheurs n’excluent pas que d’ici là, l’appareil aura utilisé tout son carburant, etVenus Express quittera alors l’orbite de la planète. Cependant, même si la manœuvre réussit, l’appareil fonctionnera sur la planète au moins jusqu’en 2015.
Venus Express est déjà descendu à près de 165 kilomètres d’altitude, mais actuellement, les chercheurs veulent le faire descendre encore plus bas – au moins à 130 kilomètres d’altitude. La mission ayant pour objectif d’étudier les couches denses de l’atmosphère, cette manœuvre permettra d’obtenir des informations depuis des altitudes qu’il est très difficile d’observer à distance.
Venus Express est la seule sonde vénusienne au cours de ces dernières décennies à fonctionner après une interruption des recherches de 15 ans. L’appareil japonais Akatsuki,envoyé dans l’espace en 2010, n’est pas sorti en orbite calculée autour de Vénus.
Il est intéressant de noter que Venus Express n’était pas à l’origine un projet à part entière. Initialement, l’Agence spatiale européenne (ESA) avait créé la mission Mars Express pour étudier la planète Rouge. Et après son lancement en 2003, il a été décidé d’annoncer un concours pour une mission dans laquelle serait utilisée la même conception que celle de Mars Express. C’est ainsi que la mission d’exploration de Vénus a vu le jour. La mission a en quelque sorte hérité des instruments de mesure de son « grand frère martien » et de l’appareil Rosetta. Ainsi, cette sonde, rapidement construite et peu coûteuse, a été rassemblée à l’ESA. Son lancement a été réalisé le 9 novembre 2005.
Pour la Russie, la mission Venus Express a une signification particulière. Car la recherche scientifique a atteint des résultats remarquables dans l’étude de cette planète. Depuis le début de la mission, les chercheurs russes y ont activement participé, notamment en construisant deux spectromètres. En outre, les experts russes participent à trois expériences scientifiques en tant que chercheurs associés.
D’ailleurs, certains résultats des expériences des chercheurs russes ont été inclus dans la liste des résultats principaux de la mission, cités sur le site de l’ESA. D’abord, grâce à l’expérience des chercheurs russes, les fluctuations de la concentration de dioxyde de soufre ont pu être calculées, ce qui pourrait être un signe d’une activité volcanique récente. Ensuite, d’après les données relevées à long terme, les chercheurs russes sont arrivés à la conclusion que le vortex qui recouvre toute la planète s’accélère graduellement. Troisièmement, à l’aide des systèmes Venus Express, une fine couche d’ozone a été retrouvée dans l’atmosphère de la planète pour la première fois.
La recherche sur Vénus aura-t-elle une place dans les programmes spatiaux ? On n’a pas encore de réponse claire à cette question. Car d’une part la Russie envisage d’envoyer vers Vénus l’appareil d’atterrissage Venus-D, qui devrait rester sur le sol de la planète pendant près d’une journée vénusienne. La date exacte de la mission n’a pas encore été établie, mais elle n’aura certainement pas lieu avant les années 2020. Il est probable que Vénus puisse être approchée par l’appareil japonais Akatsuki. Des tentatives de réaliser ce projet seront entreprises au cours de l’année 2015. Mais aucun autre projet n’est prévu. La planète qu’on appelle « la sœur de la Terre » risque ainsi de rester isolée au cours des prochaines années. N
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Mise à jour investigations ufoetscience, le: 30/05/2014 à : 11h35.
Note sylv1 adm:
Lundi 13 /01/2014 à : 11h05:
« J’estime intéressant cet article de passeur de sciences relayé par notre ami steve legere
7 janvier 2014, par Pierre Barthélémy
Après avoir décroché, avec tambours et trompettes, le boson de Higgs – confirmation expérimentale en 2012, prix Nobel en 2013 –, la physique sait que le temps est venu de changer de Graal, de changer de quête. La nouvelle cible s’appelle matière noire et avant d’aller plus loin, sans doute serait-il préférable de dire deux mots à son sujet. Il s’agit tout simplement d’un des secrets les mieux gardés de l’Univers. Les seuls indices que nous détenions viennent des observations astronomiques des galaxies et amas de galaxies. Elles montrent que la matière ordinaire, celle dont les étoiles, vous, moi et le support sur lequel vous lisez ce texte sommes bâtis, ne suffit pas à expliquer certains des phénomènes mesurés. N’émettant aucun rayonnement électromagnétique, un autre type de matière est là, invisible et insaisissable, qui ne dévoile rien d’autre que ses effets gravitationnels.
Les astronomes estiment que la matière noire englobe les galaxies dans une sorte de halo et leur confère cohésion et stabilité. Les cosmologistes lui font également jouer un rôle « séminal » dans la formation des premières galaxies au commencement de l’Univers et ont calculé qu’elle représentait 85 % de la matière présente dans le cosmos ! Pour résumer, on peut dire que la masse de la matière noire se « sent » mais qu’on ignore tout de sa nature, des particules qui la constituent, car aucune détection directe n’en a jamais été effectuée à ce jour. Ce qui n’est guère étonnant puisque cette matière interagit très peu (voire pas du tout…) avec les atomes de la matière dite ordinaire – laquelle pourrait fort bien être qualifiée d’exotique étant donné qu’elle est très minoritaire dans l’Univers. Malgré cette difficulté immense, nombreux sont les chercheurs qui croient la matière noire à portée d’instruments ainsi qu’en témoignent plusieurs expériences en cours comme, par exemple, LUX qui vient de donner ses premiers résultats – négatifs – il y a quelques semaines, CDMS, AMS (installée sur la Station spatiale internationale) ou Edelweiss, située sous les Alpes dans le laboratoire souterrain de Modane.
Les derniers instruments qui pourraient avoir repéré la présence de la matière noire par ses effets gravitationnels n’étaient a priori pas conçu pour cela puisqu’il s’agit des… systèmes de positionnement par satellites, aussi connus sous le nom du plus célèbre d’entre eux, le GPS. Ainsi que le rapporte New Scientist, lors du congrès d’automne de l’American Geophysical Union (AGU), une des plus importantes conférences scientifiques du monde qui s’est tenue en décembre 2013 à San Francisco, le chercheur américain Ben Harris (université du Texas) a mis au jour une curieuse anomalie. Ce spécialiste des systèmes de géolocalisation a emmagasiné et analysé neuf mois de données envoyées par les satellites du GPS et de Glonass (le système russe) ainsi que par les premiers éléments de la constellation Galileo, le futur GPS européen. La position des satellites étant connue avec une précision excellente et dépendant du champ gravitationnel terrestre, Ben Harris a tout simplement eu l’idée de peser la Terre avec !
Et là, petite surprise. La masse ainsi obtenue est très légèrement supérieure à celle qui fait référence dans les manuels d’astronomie et d’astronautique. La différence peut sembler minime – entre 0,005 et 0,008 % de plus que prévu – mais, à l’échelle de la Terre, cela représente tout de même entre 300 et 480 millions de milliards de tonnes. Plusieurs raisons peuvent expliquer cet écart : soit il y a une erreur dans les calculs de Ben Harris, soit la référence avait besoin d’être affinée à la hausse, soit ces chiffres révèlent un phénomène réel. C’est cette troisième hypothèse que le chercheur américain a retenue et présentée à la conférence de l’AGU. Si les satellites GPS ont « senti » la Terre plus massive qu’elle ne l’est en réalité, c’est peut-être, dit-il, parce qu’un anneau de matière noire l’entoure. Selon Ben Harris, l’objet aurait un peu la même forme que les anneaux de Saturne, fin (moins de 200 kilomètres d’épaisseur) et d’un diamètre de 70 000 km.
Le scénario de Ben Harris, joli sur le papier, demeure très hypothétique et donc à confirmer. Néanmoins, il pourrait coller avec une anomalie qui défie la science depuis plus de deux décennies et qui trouve elle aussi sa source dans le proche environnement de la Terre. Le 8 décembre 1990, lors de son voyage vers Jupiter, la sonde Galileo bénéficie de ce que l’on appelle une assistance gravitationnelle de la Terre. Il s’agit d’une manœuvre destinée à profiter de l’attraction de la planète pour modifier la trajectoire ou la vitesse de la sonde. Ce jour-là, tout se passe bien mais les contrôleurs de vol s’aperçoivent que Galileo va un chouïa plus vite (4 millimètres par seconde…) que prévu. Le même phénomène se produit en 1998 et en 1998 et en 2005 avec les sondes NEAR et Rosetta. La première gagne plus de 13 millimètres par seconde ce qui n’est pas sans conséquence pour un vaisseau qui va foncer encore deux ans dans l’espace avant son rendez-vous avec un petit astéroïde…
L’anomalie, qui ne s’est pas produite lors d’autres assistances gravitationnelles, reste incomprise à ce jour. Mais, en 2009, dans un article publié par Physical Review D, le physicien des particules américain Stephen Adler a émis l’hypothèse que cette bizarrerie pouvait trouver son origine… dans un anneau de matière noire centré sur la Terre. La probabilité pour que le scénario tienne la route ne semble pas faramineuse mais, comme vient de le rappeler un article du Scientific American, la matière noire ayant jusque là échappé à tous les pièges que lui ont tendus les physiciens, peut-être faut-il miser sur le peu probable pour lui mettre la main dessus. A moins évidemment qu’elle n’existe tout simplement pas et que, comme certains le prétendent, notre modèle de la gravitation, hérité d’Albert Einstein, ait besoin d’être réécrit. »
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 13/01/2014 à : 11h05.
Article source:http://french.ruvr.ru/
5.09.2012, 13:29
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© Flickr.com/NASA Goddard Photo and Video/cc-by
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La sonde spatiale, Rosetta de l’Agence spatiale européenne (ESA) destinée à recueillir des données sur les comètes, a atteint l’orbite de Jupiter, lit-on sur le microblog de la mission.
Le géant gazier se trouve actuellement de l’autre côté du Soleil et l’appareil ne pourra pas « voir » la planète.
L’objectif principal de la mission lancée en 2004 est d’étudier la composition du noyau de la comète Tchourioumov-Guerassimenko et son comportement à l’approche du Soleil. La sonde devrait atteindre la comète en 2014. /L