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MOSCOU, 15 septembre – RIA Novosti
Les spécialistes du Centre russe de contrôle des vols (TsOUP) relèveront dimanche de 900m l’orbite de la Station spatiale internationale (ISS)à l’aide du cargo spatial européen ATV-4 Albert Einstein, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole de l’Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).
« Les moteurs du vaisseau de transport européen seront mis en marche dimanche à 16h42 (heure de Moscou) et fonctionneront pendant 204,22 secondes. L’ISS recevra une impulsion de 0,5 mètre par seconde. A l’issue de cette manœuvre, l’altitude moyenne de l’orbite de l’ISS augmentera de 900m pour constituer 415,8km« , a indiqué la source.
Le porte-parole de l’agence Roskosmos a précisé cette opération était appelée à créer des conditions optimales pour l’arrimage du vaisseau habité russe Soyouz TMA-10M transportant le nouvel équipage de l’ISS, dont le tir est prévu le 26 septembre prochain. L’équipage comprendra les Russes Oleg Kotov et Sergueï Riazanski et l’astronaute de la NASA Michael Hopkins.
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 16/09/2013 à : 11h45.
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L’agence russe Roskosmos, mais aussi l’Agence spatiale européenne et la NASA étudient sérieusement la façon d’acheminer sur Terre au début des années 2020 des échantillons du sol de Mars ou de ses satellites. Aux Etats-Unis les scientifiques ont proposé d’utiliser à cette fin les résultats obtenus dans le cadre de l’Asteroid Initiative pour ne pas créer de programme spécial.
Les projets russes sont Mars-grunt et Phobos-Grunt-2, doublure allégée de l’engin perdu. La mission des Européens, Phootprint, vise Phobos, bien que le deuxième satellite de Mars, Déimos, puisse servir de solution de réserve. Les projets sont composés de deux éléments : un appareil d’atterrissage et un module pour le retour sur Terre.
Comment adapter Asteroid Initiative (AI) à Mars ? Un petit corps céleste sera placé à l’intérieur d’une « poche » spéciale installée sur un appareil propulsé par un moteur ionique qui l’orbitalisera autour de la Lune. Un vaisseau habité Orion viendra le chercher, mais pas avant 2021. Des astronautes débarqueront sur le corps. Compte tenu d’AI, le transport de l’échantillon de sol martien s’effectuera de la façon suivante. Un robot sera envoyé sur la planète rouge où il prélèvera des échantillons en 2020. Un autre appareil se posera ensuite, avec une fusée. Après leur rendez-vous, la fusée emporte la capsule en orbite autour de Mars où elle sera attendue par un cargo équipé d’un moteur ionique qui placera l’échantillon de sol en orbite autour de la lune. Les astronautes iront à sa rencontre à bord d’Orion et emporteront la capsule. Avant d’être acheminé sur Terre, l’échantillon de sol martien passera par l’ISS où il subira un test anti- bactéries. Selon Andreï Ionine, membre correspondant de l’Académie russe de cosmonautique, cette mesure n’est pas superflue :
« Selon certains indice il y avait sur Mars de l’eau propice à la vie des organismes. Ce qui signifie l’existence d’une menace biologique potentielle. Livrer sur Terre des formes de vie tout à fait différentes serait un risque injustifié qui doit être réduit. Plusieurs étapes dans la solution de ce problème sont donc justifiées. »
Aexandre Jelezniakov, membre de l’Académie de cosmonautique et de la Fédération de cosmonautique de Russie, attire l’attention sur la complexité du schéma :
« Le transport d’un astéroïde sur l’orbite lunaire, l’utilisation des appareils martiens posent de gros problèmes. Il vaut mieux se concentrer sur une seule chose. Un programme aussi encombrant est dès le début voué à l’échec. Plus le projet est simple et plus il a de chances de réussir. Dans les années 1960, alors que l’atterrissage sur la Lune était préparé, divers schémas ont été étudiés : un lancement ou plusieurs lancements. Il a été décidé qu’un seul lancement était la meilleure solution permettant de mettre l’ensemble des appareils sur orbite d’un seul coup. »
Ainsi deux éléments d’AI serviront en principe à acheminer des échantillons de sol martien : le vaisseau Orion et le cargo à propulsion ionique. Le problème est que les perspectives du projet AI sont confuses. Bien que l’atterrissage sur un astéroïde reste une tâche prioritaire des Etats-Unis dans l’espace, le nombre de ses adversaires croît même au sein de la NASA. Selon eux, affecter des ressources à l’étude des astéroïdes ne profitera pas à l’expédition sur Mars. Il serait plus utile d’étudier la Lune. Le prélèvement d’échantillons d’astéroïdes n’est pas forcément scientifique justifié, car il y a déjà sur Terre des milliers de fragments de corps célestes. L’un d’entre eux, retrouvé par un paysan africain, pèse 60 tonnes.
Orion sera prêt en 2016-2017, mais il n’est pas certain que le cargo à propulsion ionique sera construit. Alors le format de la mission devra être modifié. Mais cela ne constituera pas de grands problèmes : l’axe Mars sera activement développé et ces prochaines années de nouveaux projets intéressants verront le jour. T
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Mise à jour investigations ufoetscience, le : 13/06/2013 à : 10h00.
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Aujourd’hui, 0:39
Tout est prêt au cosmodrome Baïkonour pour le départ de la nouvelle expédition 36/37 vers la Station Spatiale Internationale (ISS), programmée après minuit. Le cosmonaute de Roskosmos et commandant de bord de Soyouz, Fédor Iourtchikhine, l’astronaute de la NASA Karen Nyberg et l’Italien Luca Parmitano de l’Agence spatiale européenne travailleront pendant six mois à bord du laboratoire orbital.
Un débutant, une femme et un chiot en peluche est l’équipage avec lequel Fédor Iourtchikhine partira dans la nuit du 28 au 29 mai dans sa quatrième mission orbitale. Le porte-bonheur peluché soutiendra le pilote russe déjà pour la troisième fois. Fédor Iourtchikhine a également confiance en ses nouveaux compagnons de route. Il parle déjà de l’Italien Luca Parmitano et de l’Américaine Karen Nyberg comme de ses proches.
Mon équipage – ce sont, en premier lieu, des spécialistes de grande classe, des professionnels et à la fois des êtres humains avec leurs passions et émotions, très sympathiques, très proches. En les regardant, je dis que le principal pour les humains (y compris pour moi) – c’est la famille. Par exemple, Karen Nyberg. On ne pensera jamais que c’est une astronaute qui possède une expérience de mission dans l’Espace. Son mari est aussi un astronaute expérimenté. Tandis que Luca Parmitano, interrogé sur qui il prenait exemple dans la vie, a répondu honnêtement : « Mon père ». Son père fait aussi partie de l’équipe préparant l’équipage. C’est très important .
Leur trajet vers l’ISS ne prendra que six heures au lieu de 48 heures habituelles. Un raccourci a été pour la première fois expérimenté avec succès par la mission de Pavel Vinogradov. Mais c’est bien la deuxième tentative qui peut s’avérer déterminante pour adopter définitivement ce raccourci.
Le programme de la mission est comme toujours chargé, captivant, selon Fédor Iourtchikhine. Expérimentations, observations, sorties extravéhiculaires. Ce sera aussi un premier arrimage pour le nouveau cargo privé américain Signus. Mais il n’y aura pas que lui. Ce sera tout une suite de vaisseaux spatiaux, dit le cosmonaute russe.
Nous accueillerons le cargo européen ATV, des vaisseaux américains, un vaisseau nippon. Nous aurons, probablement, à faire un nouvel arrimage, en rencontrant sur orbite un troisième équipage de Mikhaïl Tiourine, nos doublures. Ce sera de même très intéressant. Rien que d’expérimentations obligatoires auxquelles je participe, il y en aura 34. Et en tout on effectuera une centaine de diverses expérimentations.
En dépit d’un programme aussi chargé, Fédor Iourtchikhine, maître de photographie dans l’Espace, pense compléter ses archives de prises de vues.
Maria koulakovskaia
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_05_29/La-nouvelle-expedition-vers-l-ISS-prendra-un-raccourci-2793/
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 29/05/2013 à : 19h45.
12.04.2013, 08:58, heure de Moscou
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![]() Photо: EPA
l’Agence spatiale fédérale russe (Roskosmos) envisage de produire des sols lunaires d’une profondeur de deux mètres en fin 2015 au début 2016, a indiqué le chef de l’Agence spatiale, Vladimir Popovkine.Il a déclaré qu’un grand programme Luna-Resours sera composé de plusieurs étapes, qui comprendront l’étude de l’orbite lunaire, l’atterrissage d’un complexe scientifique important et des véhicules lunaires sur la surface de la Lune.Popovkine a également noté qu’un appareil, conçu pour la collecte des sols, est en cours d’être développé. Ce dispositif devrait être résistant à la chaleur pour que des éléments de l’eau glacée ne s’évaporent pas depuis une profondeur de deux mètres.Mise à jour par Era pour Investigations Ufo et Science le 12-4-2013 à 7:15
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Boris Pavlichtchev, Rédaction en ligne
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14.03.2013, 02:07, heure de Moscou
L’agence fédérale spatiale russe Roskosmos et l’Agence spatiale européenne (ESA) vont signer le 14 ou le 15 mars à Paris la version définitive de l’accord sur le projet conjoint ExoMars. La coopération avec la Russie dans le cadre du projet a été approuvée au niveau ministériel des pays membres de l’ASE lors d’une réunion de décembre à Naples. Les Européens ont déjà investi dans ExoMars de l’ordre de 400 millions d’eurosInitialement le projet était américano-européen. La NASA devait fournir des fusées lourdes. Cependant les Américains ont abandonné le programme pour des raisons financières et à la fin de 2011 l’ESA a demandé à la Russie de se joindre au projet. Il s’agissait de la fusée Proton, raconte Lev Zeleny, directeur de l’Institut de recherche spatiale (IRS).« Nous avons promis une fusée à condition d’avoir un programme scientifique conjoint. Cette condition a été accomplie. Le projet ExoMars sera composé de deux étapes prévoyant les lancements en 2016 et en 2018. En 2016 la participation de la Russie se réduit à la fourniture de la fusée Proton et des instruments de l’appareil orbital européen Trace Gas Orbiter. Celui-ci étudiera des traces de gaz dans l’atmosphère de Mars. Deux complexes d’instruments russes seront installés sur Orbiter : le détecteur à neutrons FREND destiné à l’étude de la répartition de l’eau au-dessus de la surface martienne et un ensemble de spectromètres destiné à sonder l’atmosphère dans un diapason étendue de longueurs d’ondes ».A la première étape d’ExoMars les Européens auront, outre le module orbital, un simulateur de l’atterrissage. Cet appareil est dotés de capteurs. Sa tâche est de simuler les technologies d’entrée dans l’atmosphère, de descente et d’atterrissage. Précédemment seules des stations américaines et soviétiques s’étaient posées sur Mars. La deuxième étape du programme prévue pour 2018 sera beaucoup plus compliquée, poursuit Lev Zeleny.« La Russie fournira de nouveau une fusée Proton. En outre, elle construira une plate-forme d’atterrissage qui doit remplir deux tâches. Elle acheminera sur Mars le robot Pasteur. Il est plus léger que le Curiosity, mais très intéressant. Le robot est un produit de l’ESA et il est doté d’un dispositif de forage capable de creuser le sol à 2 mètres de profondeur. La tâche de la Russie ne consiste pas seulement à l’amener sur la surface de Mars. Il y a également une participation russe à son programme scientifique. Mais l’essentiel c’est que des instruments scientifiques russes seront installés sur la plate-forme qui restera sur Mars après avoir acheminé le robot. Il s’agira d’un bras manipulateur et d’un chromatographe à gaz. Nous poserons en douceur le robot, nous l’évacuerons de la plate-forme et nous commencerons à réaliser notre propre programme ».Selon Lev Zeleny, les scientifiques russes attendent avec impatience la signature de l’accord avec l’ESA. Ensuite, ils pourront intensifier les préparatifs du programme.« En ce qui concerne le financement, nous n’avons toujours rien reçu pour les instruments qui devraient être prêts pour 2016. Tant que l’accord officiel avec l’ESA n’est pas signé, nous ne pourrons pas recevoir cet argent. Cela complique sensiblement notre travail sur les instruments ».Travaillant sur ExoMars l’IRS pense déjà à une étape suivante du programme martien : la répétition du projet Phobos-grunt. La perte de la sonde Phobos-grunt a laissé en suspens le mystère de Phobos : est-ce un astéroïde capturé ou un corps qui s’est formé avec Mars. Le lancement de l’appareil est prévu pour la fin de la décennie. La Russie étudie également la possibilité de rentrer sur Terre les échantillons du sol de Mars. Le projet Mars sample return est plus compliqué que Phobos : l’appareil doit se poser et décoller d’une planète ayant une forte gravitation. Mars sample return sera évidemment un projet international. L’institut projette de le réaliser dans l’espace de 15 ans. A cette époque des prélèvements auront déjà été apportés sur Terre. Mais la planète est tellement variée que des organismes de vie de Mars pourraient être découverts aussi bien dans un échantillon que dans un autre. /LMise à jour investigations ufoetscience, le: 14/03/2013, 10h50. |
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4.03.2013, 17:54, heure de Moscou
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Les chercheurs russes imaginent de construire dans l’espace une gigantesque usine capable de transmettre l’énergie solaire sur la Terre. TsNIImach, un institut de recherche spécialisé dans les constructions légères associé à l’agence spatiale russe Roskosmos, est à l’origine de ce projet.
L’idée ne date pas d’hier : Peter Glasier a été le premier à la proposer en 1968 aux Etats-Unis. Un gigantesque panneau solaire photovoltaïque transmettait l’électricité sur Terre sous forme de puissantes micro-ondes. Sur la Terre les micro-ondes étaient captées par des antennes pour être de nouveau transformées en énergie électrique.
Les chercheurs russes proposent d’utiliser le laser à la place des micro-ondes. Les Etats-Unis, le Japon, l’Europe et la Chine développent déjà des projets similaires : leurs usines solaires devront être construites d’ici 2030-2040. Le désir de la Russie de participer à ce genre de projets, est tout à fait légitime, est convaincu l’académicien Alexandre Jelezniakov de l’Académie de cosmonautique de Russie.
« Nous aussi, nous devons nous pencher sur ces questions. Si l’énergie provenant de l’espace n’est pas chère, ce sera intéressant parce que la Terre éprouve depuis longtemps une véritable « fringale » énergétique. C’est à l’avenir qu’il faut penser ».
Pour le rédacteur en chef adjoint de la revue Actualités de la cosmonautique Igor Lissov, c’est une belle idée qui exige cependant énormément d’investissements. Elle n’est donc pas économiquement justifiée.
« Il faut envisager la situation les yeux ouverts sans prendre nos désirs pour des réalités. Aucun pays du monde ne mène pas d’études qui dépasseraient le stade de simples expériences consistant à transmettre l’énergie de l’orbite sur la Terre ».
Le projet se fonde sur l’idée que l’humanité va bientôt manquer de l’énergie. Cela n’est vrai que si on considère le pétrole et le gaz comme les seules sources d’énergie. Mais il existe d’autres types d’énergie tels que la fusion thermonucléaire, par exemple. Une usine solaire spatiale ne sera alors pas nécessaire, est convaincu le membre correspondant de l’Académie de cosmonautique de Russie Andreï Ionine.
« Cela coûte très cher de placer une usine en orbite et de l’exploiter. Je ne parle même pas de l’effet que cela peut avoir sur l’environnement de la Terre. Et si le laser bouge un peu ? Que se passera-t-il alors sur la Terre ? Le projet proposé par TsNIImach doit être transmis pour avis aux écologistes et aux économistes ».
Même si des projets de ce genre se réalisent un jour, ce ne sera pas demain la veille. Il est pourtant nécessaire de continuer les recherches dans cette direction, estiment les experts.
Source : 
Mise à jour par Era pour Investigations Ufo et Science le 10 mars 2012 à 09h45
Roskosmos
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© Collage : La Voix de la Russie |
15.02.2013, 20:38, heure de Moscou
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L’agence spatiale russe Roskosmos et l’Académie des sciences de Russie ont développé en commun un programme qui permettra d’étudier les dangers qui arrivent sur Terre de l’espace, a indiqué vendredi le chef de la Direction de planification stratégique des programmes ciblés de Roskosmos Iouri Makarov.
Selon Makarov, la Russie a déjà développé certains projets dans ce domaine dans le cadre du programme spatial fédéral, en établissant notamment un système de monitoring de l’espace proche de la Terre pour détecter les menaces éventuelles.
Makarov a également indiqué que les astronomes n’avaient aucune possibilité d’empêcher la pluie de météorites qui s’est produite ce vendredi dans la région de Tcheliabinsk. /L
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 16/02/2013 à 17h45.
28.08.2012, 16:27
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Photo : RIA Novosti
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Article source:http://french.ruvr.ru/
28.08.2012, 16:27
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L’agence cosmique russe « Roskosmos » a l’intention de recréer l’expérience « Mars-500 » dans les conditions de l’orbite terrestre de l’ISS. Pour le faire les cosmonautes seront envoyés vers l’ISS pour un an ce qui est deux fois plus long que d’habitude. Selon l’agence russe, le départ n’aura pas lieu avant 2015, elle souligne également que tous les partenaires sont intéressés par le projet. Les représentants de la NASA précisent : l’idée est en train d’être étudiée, les décisions concrètes ne sont pas encore prises.
L’expérience « Mars-500 », simulant sur Terre les conditions rencontrées par un équipage lors d’une mission aller et retour vers la planète Mars et qui a été organisé par l’Institut des problèmes bio-médicaux s’est terminée en novembre 2011. Les six bénévoles ont vécu dans une installation imitant un vaisseau spatial pendant 520 jours, le temps minimal nécessaire pour faire un allez-retour. A la différence d’un vrai vol, sur la Terre il n’y avait pas de facteurs les plus nuisibles de l’espace cosmique : l’apesanteur et le rayonnement cosmique galactique. Dans l’espace dans les conditions de l’apesanteur l’expérience serait plus réelle. En même temps, la question concernant l’utilisation possible des systèmes de support de vie de l’ISS pendant les futures mission lunaires et martiennes sera éclaircie. Voici l’opinion de l’académicien de l’Académie russe de l’astronautique Alexandre Zhelezniakov :
« La participation à cette expérience prévoit que les cosmonautes devront résoudre des problèmes de tous les jours. Ils vont également assurer le fonctionnement de la station. A l’époque une expérience de vol prolongé d’un cosmonaute, Valeri Poliakov, a été effectuée à bord de la station « Mir ». Il a participé à trois expéditions et il a effectué le plus long vol spatial de 437 jours. Si l’on prend la décision d’effectuer un long vol, il sera organisé de la même façon. Les trois cosmonautes seront envoyés en expédition d’un an, encore trois cosmonautes devront se relier ».
L’un des modules russes consacré à « Mars-500 » peut être fermé, tous les autres modules seront desservis comme d’habitude par des cargos. Toutes les machines assurant la vie à bord de l’ISS seraient utiles pendant une mission lunaire à laquelle la Russie réfléchie, continue Alexandre Zhelezniakov.
« L’expédition lunaire est prévue pour deux semaines. Tous ces systèmes sont bien appropriés pour des vols de cette longueur. En ce qui concerne l’expédition vers Mars, la plupart des systèmes de l’ISS peuvent être utilisées.
L’équipage mixte doit participer à l’expérience orbitale « Mars-500 ». Cependant, en Russie il n’y a qu’une femme candidate, Elena Serova, elle se prépare déjà à participer au vol du programme principal de l’ISS».
Les médias donne le nom de l’astronaute possible : cela pourrait être Peggy Whitson âgée de 52 ans, elle a déjà effectué deux vols spatiaux. Cependant, selon la NASA, il est tôt pour parler de sa candidature aussi bien que de la possibilité de la simulation du vol d’un an vers Mars. /L