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Des molécules organiques inédites sur une comète, une structure variée en surface mais plutôt homogène en profondeur, des composés organiques formant des grains : les résultats issus des premières données de Philae à la surface de la comète Tchouri dessinent un visage surprenant. Cette comète est loin d’être un clone de celles que l’on connaît… et elle ne colle pas complètement aux modèles en vigueur.
Le 30/07/2015 à 20:01 –
La comète 67P/Churyumov-Gerasimenko photographiée le 20 juillet par la sonde Rosetta, à 171 km du centre du noyau. À l’approche du périhélie, le 13 août 2015, son activité n’a de cesse d’augmenter. Philae repose sur le plus petit des deux lobes de cet astre d’un peu plus de 4 km de longueur. La résolution est de 14,5 m par pixel. © Esa, Rosetta, NavCam – CC BY-SA IGO 3.0
La mission de rendez-vous cométaire Rosetta a offert, grâce à l’atterrissage du module Philae, le 12 novembre 2014, une opportunité exceptionnelle : celle de l’étude in situ du noyau d’une comète– de sa surface à sa structure interne –, en l’occurrence 67P/Churyumov-Gerasimenko, ou Tchouri pour faire court. Ce travail à même la surface apporte de quoi faire progresser la compréhension de ces petits corps célestes témoins des origines du Système solaire.
Les mesures réalisées avec les dix instruments de l’atterrisseur Philae, entre le 12 et le 14 novembre 2014, durant les 63 heures qui ont suivi sa séparation d’avec Rosetta, ont complété les observations effectuées par l’orbiteur. En outre, son atterrissage sur la comète, pleine de rebondissements, a même été source d’informations supplémentaires.
Cosac montre des molécules organiques complexes
Vingt-cinq minutes après le contact initial de Philae avec le noyau de la comète, Cosac (Cometary sampling and composition experiment) a réalisé une première analyse chimique, en mode « renifleur », c’est-à-dire en examinant les particules entrées passivement dans l’instrument. Ces particules proviennent vraisemblablement du nuage de poussière produit par le premier contact de Philae avec le sol. Seize composés ont pu être identifiés, répartis en six classes de molécules organiques :alcools, carbonyles, amines, nitriles, amides et isocyanates. Parmi eux, quatre sont détectés pour la première fois sur une comète : l’isocyanate de méthyle, l’acétone, le propionaldéhyde et l’acétamide.
Elles sont des précurseurs de molécules importantes pour la vie (sucres, acides aminés, bases de l’ADN). Mais la présence éventuelle de ces composés plus complexes n’a pas pu être identifiée sans ambigüité dans cette première analyse. Par ailleurs, quasiment toutes les molécules détectées sont des précurseurs potentiels, produits, assemblages ou sous-produits les uns des autres, ce qui donne un aperçu des nombreux processus chimiques à l’œuvre dans un noyau cométaire et même dans le nuage protosolaire en effondrement, aux premiers temps du Système solaire.
Cosac a identifié un grand nombre de composés azotés, mais aucun composé soufré, contrairement à ce qu’avait observé l’instrument Rosina, à bord de Rosetta. Cela pourrait indiquer que la composition chimique diffère selon l’endroit échantillonné.
Civa voit de la matière organique agglomérée en grains
Les caméras de l’expérience Civa (Comet infrared and visible analyser) ont révélé que les terrains proches du site d’atterrissage final de Philae sont dominés par des agglomérats sombres qui sont vraisemblablement de gros grains de molécules organiques. Les matériaux des comètes ayant été très peu modifiés depuis leurs origines, cela signifie qu’aux premiers temps du Système solaire, les composés organiques étaient déjà agglomérés sous forme de grains et pas uniquement comme de petites molécules piégées dans la glace comme on le pensait jusqu’à présent. Ce sont de tels grains qui, introduits dans des océans planétaires, auraient pu y favoriser l’émergence du vivant.
Paysages variés à la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, photographiée ici par Rosetta le 19 octobre 2014 à seulement 9,9 km du centre du noyau. Les reliefs au premier plan appartiennent au petit lobe où s’est posé Philae le 12 novembre. Une partie du plus grand lobe est visible à l’arrière-plan. Entre les deux, dans l’ombre, au pied des parois sombres, il y a le « cou » de la comète, un des sites les plus actifs. La résolution de l’image est de 77 cm par pixel. © Esa, Rosetta, NavCam – CC BY-SA IGO 3.0
Philae lui-même révèle la surface variée de la comète
Avec sa masse de 100 kg, Philae est lui-même une source de données pour les astronomes. En effet, les propriétés mécaniques des terrains ont pu être déduites de son « accométissage » à rebondissements. L’atterrisseur a d’abord touché la surface à un endroit baptisé Agilkia, puis a rebondi plusieurs fois avant d’atteindre le site nommé Abydos.
La trajectoire de Philae et les données enregistrées par ses instruments montrent que le premier point de touché (initialement choisi pour les opérations) est composé de matériaux granuleux sur une vingtaine de centimètres, alors que le second (où réside actuellement l’atterrisseur) a une surface dure.
Consert voit un noyau cométaire homogène
L’expérience radar Consert (Comet nucleus sounding experiment by radio transmission) a consisté à émettre un signal de Rosetta vers Philae à travers la comète. À la manière d’un scanner médical, ses modifications donnent pour la première fois accès à la structure interne d’un noyau cométaire. Première conclusion : l’intérieur de la comète paraît plus homogène que prévu par les modèles. Le temps de propagation et l’amplitude des signaux ayant traversé la partie supérieure de la « tête » (le plus petit des deux lobes de Tchouri) montrent en effet que cette portion du noyau est globalement homogène, à l’échelle de dizaines de mètres. Ces données confirment aussi que laporosité est forte (75 à 85 %), et indiquent que les propriétés électriques des poussières sont analogues à celles de chondrites carbonées.
C’est dans cette région baptisée Hatmehit, située au sommet du plus petit des deux lobes du noyau cométaire, que se cache Philae. Le site initial nommé Agilkia est la dépression jonchée de rochers visible dans la zone exposée au Soleil. Mais après quelques rebonds, l’atterrisseur a dérivé de son point d’ancrage dûment choisi pour se loger dans un milieu différent et plus sombre. Le site où il réside depuis est désigné Abydos. Les reconstitutions de sa trajectoire le situent dans la région marquée par une ellipse rouge, en bordure d’Hatmehit. L’image a été prise par la caméra à angle étroit Osiris, le 13 décembre 2014, à 20 km du centre de la comète, un mois après l’atterrissage de Philae. © Esa, Rosetta, MPS for OSIRIS Team MPS, UPD, LAM, IAA, SSO, INTA, UPM, DASP, IDA
Civa-P et Consert précisent la position de Philae
L’expérience Civa-P (P pour panorama), composée de sept microcaméras, a pris une image panoramique (360°) du site d’atterrissage final de Philae. Elle révèle que les fractures déjà repérées aux grandes échelles par Rosetta se retrouvent aussi jusqu’à l’échelle millimétrique. Elles sont formées par choc thermique, en raison des grands écarts de température que connaît la comète lors de sa course autour du soleil.
Cette image panoramique où apparaît par endroits un pied ou une antenne a aussi révélé la position de Philae. Il repose dans un trou de sa propre taille, couché sur le côté, avec seulement deux pieds sur trois au contact du sol, et entouré de parois qui compliquent son alimentation en énergie solaire et ses communications avec Rosetta.
L’instrument Consert a quant à lui déterminé, avec trois périodes d’observations en visibilité directe entre la sonde Rosetta et Philae, la zone (150 par 15 m) où se trouve Philae. Cela a facilité la reconstitution de la trajectoire de Philae entre le premier site de contact, Agilkia, et le site d’atterrissage final, Abydos. Puis, en utilisant les signaux qui ont traversé l’intérieur de la comète, Consert a réduit l’incertitude sur la localisation de Philae (au bord de la région dénommée Hatmehit) à une bande de 21 mètres par 34 mètres.
Ces recherches qui ont mobilisé des chercheurs du CNRS, d’Aix-Marseille Université, de l’UniversitéJoseph Fourier, de l’Université Nice Sophia-Antipolis, de l’UPEC, de l’UPMC, de l’Université Paris-Sud, de l’université Toulouse III Paul Sabatier et de l’UVSQ, avec le soutien du Cnes sont publiées au sein d’un ensemble de huit articles dans l’édition du 31 juillet 2015 de la revue Science.
Ces premières mesures à la surface d’une comète renouvellent l’image que l’on avait de ces petits corps du Système solaire.
Source : Futura sciences
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 31/07/2015 à : 16h10
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Par La Voix de la Russie | Le ministère russe de la Défense a ordonné des tests sur l’hélicoptère de frappe sans pilote Voron-333 fabriqué par l’Institut d’Aviation de Moscou.
L’appareil sans pilote peut rester dans l’air pendant 2 heures et transporter jusqu’à 12 kg de charge, opérant dans un rayon de 10 km. L’appareil peut être notamment équipé d’un lance-roquettes, d’une kalachnikov, d’un analyseur de gaz, d’un radar hyperspectral, des dispositifs d’imagerie thermique et d’autres équipements spéciaux.
L’hélicoptère peut être réglé sur pilote automatique, et des systèmes GLONASS et GPS peuvent être installés sur l’appareil. En outre, l’hélicoptère possède une fonction de correction manuelle de la trajectoire du vol, du retour automatique au point de départ en cas de panne de la radio et du mode d’autodestruction.
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Mise à jour investigations ufoetscience, le : 21/08/2013 à : 09h55.
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On peut déjà tout à fait créer un « extra-terrestre » dans l’espace, confirme le Centre novossibérien des technologies Vortex où ces recherches sont conduites.
Les cellules souches et les microparticules sont mélangées dans un réacteur Vortex ce qui leur permet de fusionner, puisque en apesanteur cela pose problème, les liquides en l’absence de gravitation ne coulent pas mais forment des sphères, qui nagent dans le vide. L’installation du prototype a été testée avec succès dans des conditions terrestres, et il est temps maintenant de le tester dans l’espace. En apesanteur les résultats peuvent être différents. Malgré le fait que probablement le « principe de la Tornade » marchera aussi là-bas, comme l’a expliqué à La Voix de la Russie, le directeur du Centre des technologies Vortex, Iouri Ramazanov :
« Nous avons développé une machine qui peut réaliser le mélange des liquides en apesanteur dans des conditions de microgravité. Nous avons l’intention de la tester dans la seconde moitié de l’année dans le laboratoire volant du centre d’entrainement des cosmonautes Iouri Gagarine. Si l’expérience est confirmée à plus de 50%, on pourra alors aller à la Station spatiale internationale où on est censés mener des recherches biologiques. »
Dans des conditions d’absence de gravitation, l’ensemble des processus chimiques et biologiques s’effectuent autrement que sur Terre. Cela donne la possibilité d’obtenir des produits avec de nouvelles caractéristiques ainsi que des organismes vivants. C’est ainsi qu’a germé l’idée de cultiver des organes. Sur Terre, la gravitation empêche la création d’objets tridimensionnels comme l’explique Iouri Razamanov :
« La croissance d’objets tridimensionnels équivalents sur les trois dimensions est difficile sur Terre à cause de la prévalence de la force qui attire vers le bas. Des tentatives pour créer une microgravité ont été effectuées mais pour l’instant sans succès. Des travaux sont en cours pour la cultivation d’organes mais les objets biologiques tridimensionnels se développeront mieux dans des conditions d’apesanteur. »
Le jour est proche, où on pourra engendrer, en orbite et de façon artificielle, des organismes tout à fait différents des êtres terrestres. Ce seront de réels extraterrestres de l’espace, assure Iouri Ramazanov :
«Il est réaliste de penser qu’on obtiendra un organisme vivant avec des caractéristiques tout à fait nouvelles. En orbite on a cultivé une bactérie : la salmonelle. Quand on l’a ramenée, elle s’est avérée vingt fois plus dangereuse. On peut ainsi obtenir des polymères avec des caractéristiques tout à fait nouvelles. Surtout on pourra obtenir des objets vivants ».
La réalisation des scientifiques de Novossibirsk a une utilité tout à fait pratique. Elle pourra aider à assurer la vie des cosmonautes. Aujourd’hui, et surtout pour les missions lointaines auxquelles se prépare l’humanité, les déchets inévitablement accumulés durant la vie de l’équipage devront d’une façon ou d’une autre être recyclés. Le réacteur de Sibérie pourra alors transformer, disons, les serviettes hygiéniques utilisées par les cosmonautes en glucose, de même avec les autres déchets.
Le test du réacteur est prévu pour la seconde moitié de l’année 2013. « On saura alors clairement si nous sommes sur le bon chemin » a souligné le directeur du centre des technologies Vortex.
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Des experts de l’Université de Tokyo et de la société japonaise Toyota ont mis au point un robot destiné à aller dans l’espace.
Il est prévu que ce premier robot humanoïde partira vers la Station spatiale internationale (ISS) à la fin de cet été.
Le lancement de la fusée H-2B, à bord de laquelle il s’envolera avec l’astronaute Koichi Wakata, est prévu pour le 4 août. Le robot est capable de communiquer avec les humains, mais il ne comprend que le japonais. N Source:
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 28/06/2013 à : 10h20.
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18/06/2013: 5:08
Les technologies d’impression tridimensionnelle seront utilisées dans l’aérospatiale. Des pièces détachées seront imprimées sur une imprimante 3D, tout comme la nourriture pour les cosmonautes et même des bases lunaires. Une compagnie américaine Made in Space sera en charge de ce projet pour la NASA. Un contrat avec cette société vient d’être conclu.
La mise en œuvre de ce projet commencera en automne et l’année prochaine, la compagnie va créer un modèle expérimental. La nouvelle imprimante 3D devrait fonctionner dans le vide et l’apesanteur, tout en étant très compacte. Elle aura pour mission de fabriquer les pièces en échange des pièces cassées, mais aussi des instruments et l’équipement scientifique. Actuellement, les cosmonautes attendent les livraisons des pièces détachées, et en attendant les pièces manquantes, ils peuvent prendre des risques. La livraison d’une imprimante 3D sur la Station spatiale internationale (ISS) augmentera la sécurité des missions et réduira le temps d’indisponibilité des systèmes où des pièces sont manquantes. C’est aussi une question de réduction des coûts, car le volume des commandes sur la Terre va réduire.
« Lorsqu’on parle des imprimantes 3D « qui font tout », il faut se rendre compte que c’est une perspective lointaine », explique Iouri Karach, le membre de l’Académie russe de l’aéronautique. « On peur livrer une telle imprimante sur l’ISS. Mais que va-t-il fabriquer là-bas ? Pour fabriquer des pinces, il faut que l’imprimante possède du métal. Si l’on a besoin d’une brosse à dents, il lui faudra du plastic. Tous ces matériaux devraient être déjà livrés sur l’ISS. Peut-être qu’il plus facile de livrer à l’ISS un tournevis que l’imprimante qui en fabriquerait un ».
Cependant, l’impression en trois dimensions dans l’espace offre de grandes perspectives, ajoute l’expert. La société Mars One, qui envisage d’établir une colonie sur Mars au début des années 2020, va envoyer une imprimante 3D là-bas. Les Européens mettent au point une base lunaire. Des A cellules hexagonales seront fabriquées sur cette imprimante et elles seront remplies de poussière lunaire. On construira avec ces blocs des carcasses, qui protège de la radioactivité. Les hommes se trouveront à l’intérieur comme dans un module gonflable. Toutefois, selon Iouri Karach une base lunaire – c’est également dans un avenir lointain.
«Lorsque j’ai entendu que l’imprimante qu’ils veulent imprimer « une base lunaire », je me suis rappelé comment au début des années 1950 on pensait aux Etats-Unis pensaient que les hélicoptères seront aussi répandus que les vélos. Que chaque famille sera en mesure d’acheter un aéronef à voilure tournante et de voler vers le magasin ou pour faire une promenade. Même chose pour l’énergie nucléaire. On supposait qu’une voiture nucléaire pourra être créée, ou une montre. Mais ces projets n’ont pas pu être réalisés, vu leur difficulté ».
Une imprimante spatiale pourra jouer un rôle de chef cuisinier pour nourrir les membres de l’équipage, est persuadé Iouri Karach. Chacun pourra commander un plat de la base des données, et l’appareil cuisinera ces plats à partir des ingrédients. La version « alimentaire » de l’appareil est actuellement construite à l’Université Cornell. L’académicien de l’Académie de l’aéronautique Alexandre Jelezniakov ne voit pas l’intérêt dans un tel dispositif.
« On peut constituer ces nutriments à partir d’un mélange de substances lyophilisées. A quoi servirait cette imprimante ? Prenez une substance concentrée, diluez avec de l’eau, et tout est prêt ».
La première imprimante 3D était fabriquée en 1984. Il s’agit d’une machine qui fabrique des pièces en plastique d’une forme précise. Mais dernièrement, les technologies en trois dimensions se sont développées particulièrement rapidement. Des armes à feu « imprimées » sont apparues. C’est au tour des « pièces de rechange » pour l’homme, les cellules souches. L’étape spatiale, semble donc assez logique pour le développent technologique de ce procédé.
Rédaction en ligne, Boris Pavlichtchev
Source: 
Mise à jour investigations ufoetscience, le : 18/06/2013 à :10h50.
Oleg Nekhaï , Rédaction en ligne
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12.05.2013, 17:26, heure de Moscou
Article source:french.ruvr.ru
En tout une soixantaine d’entreprises participent à son élaboration. Les travaux sur la mise en œuvre des missiles hypersoniques étaient menés encore à l’époque soviétique. Depuis 2009, ces travaux de R&D ont repris à la demande du ministère russe de la Défense.Il s’agit d’un programme global visant à créer un complexe d’armes hypersoniques en Russie. C’est la corporation « Missiles tactiques » qui sera en charge de ce projet. Les armes hypersoniques ne sont pas une conception fondamentalement nouvelle. Des progrès considérables étaient réalisés dans ce domaine au cours du siècle dernier.« À l’époque soviétique, il y avait des projets très réussis, mais il faut comprendre que le temps a passé », analyse Viktor Litovkine, chef d’édition de la Revue militaire indépendante. « Ces projets sont restés sur papier à cause du manque de moyens. Et puis, il n’y avait pas de nécessité de mettre en œuvre ces projets. Mais maintenant, si ces armes sont développées dans les pays occidentaux, nous ne pouvons pas rester à l’écart, car dans certaines circonstances, ces armes peuvent être dirigées contre nous. Nous devons donc créer quelque chose qui nous est propre, en utilisant l’expérience des années 1990. 20 ans se sont écoulés, de nouveaux matériaux ont été créés et des logiciels informatiques plus performants. Nous tiendrons compte de tout cela ».Selon les experts, les missiles hypersoniques peuvent développer une vitesse 10 fois ou plus supérieure à celle du son (1200 km/h). Une telle arme est créée non pas pour la défense antimissile, mais pour surmonter cette défense, souligne le directeur adjoint de l’Institut d’analyse politique et militaire Alexandre Kramtchikhine.« C’est une arme de frappe, et non pas un missile anti-aérien ou un missile antimissile. Son avantage, c’est sa vitesse. Si cette arme est créée, il est peu probable que quelqu’un puisse vérifier de quelles armes elle est équipée. Même si grâce à la vitesse élevée cette arme possède l’énergie cinétique, en visant la cible grâce à cette énergie ».Les Etats-Unis sont en train d’élaborer les armes hypersoniques, ce qui ouvre pour les forces armées américaines la perspective de création d’un missile multifonctionnel d’ici 2015-2018. La Russie n’a pas l’intention de se lancer dans une compétition avec les Etats-Unis pour créer des armes similaires avant cette date.« Ce n’est pas certain que les Etats-Unis puissent se doter d’armes hypersoniques vers 2015 », analyse Viktor Litovkine. « Des armes distinctes ne jouent aucun rôle sur le champ de bataille. Ainsi, un avion sans ce genre de missiles possède un potentiel inférieur par rapport à un avion équipé avec un tel missile. Même chose pour un missile sans porteur, surtout s’il est impossible de le lancer depuis un bombardier de longue portée ou un sous-marin. L’armement doit être complet, équipé d’un système de contrôle et de ciblage. C’est pourquoi nous envisageons de créer nos propres systèmes d’armement hypersonique ».Les spécialistes russes sont donc confrontés à une tâche compliquée. Mais ce programme de réalisation d’objectifs fonctionnera sur plusieurs fronts. Les élaborations technologiques dans ce domaine permettent de créer des systèmes d’armement avec des propriétés fondamentalement nouvelles propriétés.Mise à jour investigations ufoetscience, le: 13/05/2013 à : 10h40. |
Oleg Nekhaï
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29.04.2013, 18:11, heure de Moscou
Article source:french.ruvr.ru Les chercheurs russes ont réussi à combiner le transfert de l’électricité et l’échange de données. Une ligne, la première dans le monde, a été construite dans le technopôle de Doubna dans la banlieue de Moscou. Elle représente un câble de fibre optique entre deux pylônes. C’est un projet de l’entreprise Mezon rattachée à l’université Doubna.Les spécialistes russes ont améliore une technologie proposée par l’ingénieur et physicien américain Nicolas Tesla au XIX siècle : un conducteur métallique utilise les caractéristiques de résonance d’une ligne simple pour effectuer un transfert d’énergie. Au micro l’ingénieur en chef de la société Mezon qui a mis au point ce savoir-faire, Alexandre Antonov :« Il y a des données qui sont transmises par la fibre optique alors que l’énergie passe par l’armature métallique du câble. La structure du câble prévoit dix fibres optiques, qui se trouvent dans un tube enveloppé par un ruban métallique qui sert à protéger le câble. Et puis il y a une couche en polyéthylène. Des données sont transmises donc par la fibre optique, et l’électricité par cette tresse. Comme on y utilise la méthode par résonnance, il n’y a pas de courant actif mais une onde ce qui fait que diminue la perte du courant et on peut faire des transferts d’énergie à longue distance. C’est cela qui constitue le grand avantage ».L’armature du câble peut être utilisée par les opérateurs mobiles ce qui permettra de diminuer la teneur en cuivre parce que l’électricité est transmise par la tresse en acier. La combinaison du transfert d’électricité et de celui de données permet une grande synergie, souligne le vice-recteur de l’université internationale Doubna en charge du projet Iouri Krukov.Deux chantiers d’essai ont été construits à Doubna afin de tester le réseau intelligent de distribution d’électricité et de données : l’un est situé sur le territoire de l’université et l’autre au bord de la Volga. Des réverbères, les caméras, les points d’accès Wi-Fi sont connectés à des serveurs de contrôle à l’aide des câbles de fibre optique. Selon les experts, ce savoir-faire des inventeurs russes a un fort potentiel de développement.Mise à jour investigations ufoetscience, le : 30/04/2013 à : 11h15. |
Boris Pavlichtchev
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11.03.2013, 20:15, heure de MoscouSource : french.ruvr.ru
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Un laser le plus puissant au monde sera créé en Russie. Il s’agit plus précisément d’un réacteur thermonucléaire qui sera construit à sa base. Une gigantesque installation de 360 m de long et de plus de 30 m de haut, sera construite à Sarov, dans la région de Novgorod. Sa mise en service est programmée pour 2020.Avec l’aide de ce super-laser les chercheurs espèrent d’obtenir une substance, qui se trouve dans le cœur des étoiles telles que le Soleil, afin d’étudier la façon dont est allumé et brûle le combustible thermonucléaire, et de comprendre si le réacteur laser pourra être utilisé en tant que source d’énergie alternative. Au micro Sergueï Garanine, concepteur des systèmes à laser de l’Institut de recherche de physique expérimentale : « Les lasers permettent d’étudier la physique des hautes densités énergétiques. Par conséquent, il a été décidé de créer ce genre d’installation. Elle sera accessible à tout le monde : les spécialistes russes mais aussi étrangers pourront l’utiliser ». Un laser similaire existe déjà aux Etats-Unis et un autre est en cours de création en France. Le laser russe sera de 1,5 fois plus puissant. Plus de puissance offre plus de possibilités, fait remarquer Sergueï Garanine. Aucun réacteur thermonucléaire n’a réussi à produire une quantité de chaleur assez importante par rapport à l’énergie dépensée. Cela est vrai pour les réacteurs laser mais aussi pour le principal concurrent de ceux-ci, le tokamak (chambre torique de confinement magnétique), où le plasma est allumé avec l’aide d’un puissant champ magnétique. Ni en Union soviétique, où le tokamak a été inventé, ni dans d’autres pays on n’a jamais réussi à faire marcher à pleine puissance ce genre de machines, explique Alexandre Vinogradov, ingénieur en chef du laboratoire de neutronique de l’Institut unifié des recherches nucléaires à Doubna. « L’académicien Evgueny Velikhov y a consacré toute sa vie et assurait déjà à l’époque de l’Union soviétique qu’on était sur le point d’y arriver… De nouvelles générations de tokamak étaient créées, une machine venait remplacer une autre, mais il n’y a toujours pas de production industrielle d’énergie ». L’ITER, International Thermonuclear Experimental Reactor, qui est en train d’être construit en France, est aussi de type tokamak. La Russie est l’un des pays membres de ce projet. Les chercheurs ont donc deux pistes à explorer : le tokamak et le laser. Lequel des deux sera finalement choisi pour un réacteur du futur ? Pour le moment, personne ne saurait le dire. Mise à jour par Era pour Investigations UfoetScience le 12-3-2013 à 09h30 |
Article source: french.ruvr.ru/
Elena Kovatchitch, Rédaction en ligne
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27.02.2013, 19:30, heure de Moscou
Un laboratoire de robotique intelligente est en train d’être construit à Kaliningrad (la ville la plus à l’ouest de la Russie). Les enseignants ainsi que les étudiants de l’Université Fédérale Baltique Emmanuel Kant vont « apprendre » aux robots des capacités humaines. Ils sont persuadés que d’ici vingt ans, les androïdes pourront remplacer les astronautes.L’avantage des androïdes par rapport aux autres robots consiste en ses proportions humaines : il a des bras et des jambes mécaniques et un moteur à la place du cœur. Autrement dit, l’androïde est doté d’un système informatique capable de reconnaître des formes, des êtres humains et de s’orienter dans l’espace. Timour Gareev, vice-recteur pour le développement et l’activité d’innovation de l’Université, a expliqué à la Voix de la Russie qu’un robot de ce type est tout à fait apte à accomplir des tâches en orbite.« L’androïde est pratique parce qu’il peut utiliser les mêmes appareils et dispositifs qu’un être humain. Il ne faut donc pas envoyer sur orbite des forets, des bornes et autres équipements spécialement prévus pour lui. Par contre, il faut l’instruire pour qu’il accomplisse bien son travail ».Deux « étudiants-androïdes » sont « entrés » à l’Université Emmanuel Kant. Le premier est un étranger : un androïde français programmable NAO. Cet androïde est une base de recherche universelle dans le domaine de la robotique et il est utilisé dans de nombreuses universités russes et étrangères. Le second étudiant est un russe. Il est particulièrement bien accueilli à l’Université. Ce robot unique AR-600 est élaboré par le groupement russe de recherche et de production Android Technics. C’est une machine humanoïde dotée d’une intelligence artificielle de navigation et de communication. Au début du mois de mars, l’Université Emmanuel Kant deviendra le premier et unique possesseur d’un tel androïde. Selon Timour Gareev, afin de perfectionner les capacités des robots anthropomorphes un laboratoire spécial a été créé :« C’est un laboratoire où le robot sera instruit et perfectionné. On va y travailler sur tous les systèmes dont il est composé : cela va des systèmes de navigation, de positionnement et de stabilité jusqu’à ses réflexes de préhension, son matériel informatique et autres caractéristiques ».Même si aujourd’hui on est témoins d’un boom de la robotique, pour le moment on met l’accent sur la mécatronique, c.-à-d. sur les robots spécialement conçus pour la réalisation des tâches pointues. Ce sont, par exemple, des chariots automoteurs prévus pour le déblaiement de débris en cas d’accidents dans une centrale nucléaire ou bien des bras mécaniques qui travaillent dans une chaine de production automatique. Peu de personnes travaillent dans le domaine de l’intelligence artificielle. Selon Gareev, cela peut s’expliquer de la manière suivante :« L’intelligence artificielle peut être perfectionnée sans robots humanoïdes. Vous pouvez très bien vous installer dans un laboratoire et analyser, par exemple, le fonctionnement des neurones sur des modèles mathématiques. Cela va également faire partie de la thématique de l’intelligence artificielle. Toute la question est de savoir que lorsque vous travaillez avec un robot qui a les mêmes proportions que vous, ce n’est plus un chariot ou une puce. Il a un autre système, il ne doit pas tomber, il doit répéter vos mouvements et apprendre ».Pour les scientifiques de l’Université Emmanuel Kant ce robot est plus qu’un robot. C’est une vraie base pour résoudre des milliers de problèmes dans les domaines de la mathématique et l’ingénierie appliqués. |
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