Comme l’image de la DARPA ( La Defense Advanced Research Projects Agency ), ci-dessus voici une nouvelle preuve que la technologie de pointe arrive peu à peu à son summum – Matisse S ufoetscience.
Article et image source : opex360.com
Dans le cadre de son programme Air Combat Evolution [ACE], qui doit permettre de renforcer l’interface « homme-machine » dans le domaine du combat aérien, la DARPA, l’agence de recherche du Pentagone, vient d’organiser la compétition « AlphaDogfight », opposant des algorithmes d’intelligence artificielle mis au point par huit équipes concurrentes, dont celles d’Aurora Flight Sciences, d’EpiSys Science, du Georgia Tech Research Institute, d’Heron Systems, de Lockheed Martin, de Perspecta Labs, de PhysicsAI et de SoarTech.
L’algorithme ayant dominé les sept autres devait ensuite se mesurer à un pilote de l’US Air Force, placé aux commandes d’un simulateur de F-16 Viper, lors de cinq combats aériens.
Dans un premier temps, les huit équipes ont dû affronter cinq autres intelligences artificielles qui, développées par le laboratoire de physique appliquée [APL] de l’Université Johns Hopkins, devaient reproduire cinq types de menaces ou d’adversaires différents [missile de croisière, bombardier, drone, etc]. Puis elles se sont opposées les unes contre les autres, ce qui a permis de réduire le nombre de concurrents à quatre demi-finalistes, dont Aurora Flight Sciences, Heron Systems, Lockheed Martin et PhysicsAI
L’agorithme de Heron Systems s’étant avéré plus performant que celui de Lockheed-Martin lors de la finale, c’est donc lui qui a gagné le « ticket » pour affronter « Banger », un pilote de chasse en chair et en os, ayant plus de 2.000 heures de vol au compteur. Et ce dernier n’a rien pu faire : il a été dominé lors des cinq combats aériens simulant autant de scénario de base différents.
L’algorithme de Heron Systems a fonctionné en respectant les limites du F-16, c’est à dire qu’il n’a pas simulé de manœuvres allant au-delà du facteur de charge que ce type d’appareil [et son pilote] est capable d’encaisser.
Selon Air Force Magazine, « Banger » a expliqué que l’algorithme n’était « pas limité par la formation et les réflexes qui sont enracinés chez un pilote de chasse.
« Par exemple, les instructions de l’US Air Force décrivent comment un pilote de F-16 doit effectuer des manoeuvvres de combat de base et établissent certaines limites telles que celles visant à de pas passer à moins à 500 pieds ou à imposer un angle d’attaque lors d’un tir au canon », rapporte Air Force Magazine. Or, l’algorithme n’a pas eu à suivre de telles instructions, ce qui l’a aidé à prendre l’avantage.
« Les habitudes des pilotes sont construites sur la base de procédures et du respect des règles de formation, ce qu’a exploité l’intelligence artificielle », souligne le magazine.
En outre, la boucle dite OODA [Observe, Orient, Decide and Act –
observer, s’orienter, décider et agir] a été nettement plus courte pour l’algorithme – de l’ordre de la nanoseconde – ce qui n’a pu que lui donner l’avantage.
Cela étant, au fil des combats aériens, le pilote de l’US Air Force a été en mesure de résister de plus en plus longtemps, sans toutefois parvenir à se mettre en position de tirer [toujours au canon] sur le F-16 de l’agorithme de Heron Systems.
Cette première confrontation n’est qu’un début. Il est question d’en organiser d’autres dans les semaines à venir. Source
UFOETSCIENCE » Par ailleurs ci-dessous voici d’autres travaux de la firme Lockheed Martin CDL Systems. (voir la vidéo sous le texte ci-dessous)
Lockheed Martin CDL Systems se spécialise dans le développement et l’octroi de licences de logiciels de stations de contrôle de véhicules pour les systèmes sans pilote.
Lockheed Martin CDL Systems a développé un produit logiciel ouvert, standardisé et commercial prêt à l’emploi qui a été intégré dans de nombreuses plates-formes de véhicules sans pilote. Les produits de la société sont conçus sur des systèmes d’architecture ouverte, interopérables et à faible coût pour prendre en charge les applications gouvernementales et civiles dans le monde entier, avec plus d’un million d’heures d’utilisation opérationnelle.
Ce logiciel est conçu pour fournir la commande et le contrôle des systèmes sans pilote et de leurs charges utiles.
Lockheed Martin