Jeudi 23 février 2017 à 15h05.
Chronique
Mercredi 22 février 2017 la N.A.S.A annonce la découverte d’un système planétaire contenant sept planètes rocheuses en dehors de notre système solaire. Elles gravitent autour d’une étoile naine nommée Trappist-1, une étoile dont la distance est estimée à 39 années-lumière de notre système solaire. Le télescope belge TRAPPIST (pour « TRansiting Planets and PlanestIsimals Small Telescope ») géré par l’Université de Liège et basé à l’Observatoire de La Silla au Chili qui aura permis d’identifier cette découverte.
Ces exoplanètes se présenteraient dans la « zone boucle d’or », c’est à dire un secteur potentiellement habitable. Pour l’heure ce sont d’abord des calculs effectués par les astronomes qui déterminent le potentiel de cette zone et de son contenu.
Pour la communauté scientifique il faudra néanmoins bien plus que ces premiers relevés avant d’affirmer que premièrement de l’eau à l’état liquide se trouve sur au moins l’une de ces « candidates » . Si tel est le cas il faudra la nature, la composition exacte de cette eau mais aussi déceler si l’une de ces exoterres contient une atmosphère et laquelle? Bien évidemment ceci sera crucial pour dire si la vie telle que nous la connaissons sur terre est présente sur l’une d’entre elles, ou tout au moins est envisageable avec d’autres éléments recueillis plus tard.
Alors bien entendu la science progresse pas à pas, mais elle avance.
En intégrant les données enregistrées concernant ce secteur combiné avec les informations bio chimiques réalisées sur terre par les savants, nous en saurons beaucoup plus sur notre environnement extérieur. Aujourd’hui les scientifiques réalisent que la vie est sans doute bien plus propice que leurs prédécesseurs ne le pensaient. D’abord, sur notre planète elle surprend, car elle s’adapte pratiquement partout sur le globe terrestre même dans les pires zones de radiations ou de toxicité, de pression ou de température avec de la lumière ou l’absence de celle-ci. L’humanité pourrait alors enfin valider une présence extraterrestre dans notre galaxie en attendant d’autres découvertes peut-être encore plus probantes. Le nouveau télescope spatial le JWST ( James West Telescope) conçu par la N.A.S.A , l’ASC ( Agence Spatiale canadienne) et l’E.S.A ( Agence Spatiale européenne) dont le lancement est prévu initialement pour l’année 2018 et qui remplacera définitivement le télescope spatial Hubble », « sera un atout considérable pour de la détection encore plus précise concernant entre autre l’observation des premières étoiles qui se sont formées après le Big- Bang grâce à une résolution plus performante que l’outil Hubble, car il sera capable de recueillir une image 9 fois plus rapidement que son prédécesseur.
Le E-ELT ( European Extremely Large Telescope) est un télescope terrestre géant en cours de fabrication à Cerro Aramazones au nord du Chili, situé à plus de 3000 mètres d’altitude. La construction de ce mastodonte sous l’impulsion de l ‘ESO ( Observatoire Européen Austral ) devrait opérer autour de l’année 2024, si il n’y a pas de retard. Il sera le plus puissant du monde car il travaillera 25 fois plus vite que son homologue, le VLT ( Very large Télescope) . La chasse aux exoplanètes est devenue l’une des priorités des missions spatiales , ainsi, des moyens considérables y sont développés à présent. Tant de chemin parcouru doivent se dire le duo Michel Mayor et Didier Queloz depuis leur découverte de la première exoplanète nommée Dimidium, mais connue sous l’appellation Pegasi 51 b, en 1995 à l’observatoire de Genève .
Les études en exobiologie effectuées in -situ sur terre, en laboratoire ou en milieu naturel, fourniront grâce à leurs expériences, leurs analyses notamment , ainsi que leurs résultats des indices cruciaux pour ne pas dire déterminants aux autres secteurs de recherches scientifiques.
La vie ne sera que pour peu de temps encore considérée comme « une anomalie terrestre« .
J’ai toujours suivi de près ces sciences, leurs travaux ainsi que le développement technologique exponentiel qui permettent d’obtenir des connaissances dont nous avons besoin pour évoluer. Afin d’ avoir une ouverture d’esprit saine, loin des fantaisies véhiculées sans fondement et arguments sérieux que la croyance permet, s’informer par ce biais est un minimum. Ceci devient alors un plaisir de s’instruire convenablement, car nous évoluons aussi. La suite des programmes liés à la détection d’une vie ailleurs est passionnant. Découvrir à terme une civilisation dotée de lois, de technologies, etc ce serait le Graal. Il sera alors temps d’admettre que d’autres font comme l’être humain, ils explorent eux aussi. Pour l’heure, reconnaître que la vie existe ailleurs et pas uniquement que sur notre seule planète, serait une avancée majeure pour ouvrir les esprits fermés, même si dans un premier temps, la vie découverte sera sans doute primaire . En attendant mieux, on aura certainement enfin débloqué certaines consciences sur le sujet.
Texte Matisse -Sylvain pour ©2017
(Le droit d’auteur en France est régi par par la loi du 11 mars 1957 et la loi du 3 juillet 1985, codifiées dans le code de la propriété intellectuelle)
Mise à jour investigations ufoetscience, le: 23/02/2017 à :15h05.